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mercredi 1 décembre 2010

USA: les républicains se débarrassent d'une commission sur le climat

Romandie News


WASHINGTON - Les adversaires républicains du président Barack Obama à la Chambre des représentants ont annoncé mercredi qu'ils avaient décidé de dissoudre la commission chargée de lutter contre le réchauffement climatique, au motif que son existence constituait un gâchis financier.

"Nous nous sommes engagés à sauver l'argent des contribuables en limitant le gâchis et les redondances au Congrès", a expliqué Michael Steel, porte-parole du futur président de la Chambre des représentants John Boehner.

La commission sur le climat était "un exemple indiscutable et elle ne continuera pas (ses travaux) lors du 112e Congrès" issu des législatives de novembre et qui doit démarrer ses travaux en janvier, a-t-il dit dans un courriel adressé à l'AFP.

Les démocrates ont aussitôt jugé "très décevante" cette décision, affirmant que la commission avait joué un rôle très important lors des débats au Congrès sur la question du climat et de l'énergie.

Le parti républicain, qui a gagné la majorité à la Chambre et réduit l'écart avec les démocrates au Sénat lors des législatives s'oppose fermement à toute législation dite "cap-and-trade" de réduction des émissions de gaz à effet de serre, invoquant un coût trop élevé en période de vaches maigres économiques.


Madagascar déroule le tapis rouge aux sables bitumineux

zegreenweb
par Guillaume Duhamel, Mercredi 1 décembre 2010

Madagascar déroule le tapis rouge aux sables bitumineux
La mobilisation des associations de protection de l'environnement contre l'exploitation des sables bitumineux n'a jusqu'ici pas fait plier les autorités des pays concernés, et à Madagascar plus qu'ailleurs les enjeux économiques semblent beaucoup trop importants
Ils sont le boulet environnemental du Canada, même si les autorités du pays – et encore, pas toutes – n'en ont finalement convenu que du bout des lèvres. Ils sont aussi, les  ONG en sont toutes convaincues et les dernières études scientifiques abondent dans leur sens, à l'origine de gravissimes problèmes sanitaires.

Également exploités – à un degré moindre – en Russie, au Venezuela et à Madagascar, les sables bitumineux sont aussi bien partis pour devenir la plaie écologique de l'île africaine, dont les autorités n'ont jusque là encore jamais fait montre d'un intérêt prononcé pour la préservation de l'environnement. Elles n'ont certes pas le monopole de cette approche mais préfèrent d'abord voir les bénéfices économiques que ceux-ci leur procurent, aussi les groupes pétroliers jouent sur du velours, à plus forte raison parce que le pays n'a encore jamais produit d'or noir dans des quantités « commerciales ».

Le Voahary Gasy, qui regroupe plusieurs associations de protection de la nature, a beau  critiquer la politique gouvernementale et déplorer l'opacité de la communication étatique, rien n'a pu empêcher la cotation à la bourse de Londres de Madagascar Oil, société qui exploite ces gisements avec le concours de son partenaire Total. Une forme de consécration économique, du pain béni pour Antananarivo  mais aussi – surtout – une preuve supplémentaire que l'arrêt de l'exploitation des « tar sands » du pays, étalés sur une surface de près de trente mille kilomètres carrés, n'est pas pour tout de suite. Quelque quatre-vingt dix mille barils peuvent en être extraits chaque jour et il y aurait de quoi voir venir pendant plusieurs décennies, les réserves étant estimées à quelques deux milliards de barils.

Des chiffres qui ont un sens tout particulier pour une nation classée par le Fonds monétaire international (FMI) au cent soixante-dixième rang mondial en termes de pauvreté (sur cent quatre-vingt deux pays). Compréhensible vu cet état de fait, la considération que porte les pouvoirs publics malgaches aux sables bitumineux a cependant le tort d'être sans limite, les contrats étant valables sur plusieurs décennies. Connue pour sa biodiversité, Madagascar est toutefois loin de déployer toute son énergie à sa préservation et fait le jeu de projets qui pourraient nécessiter des quantités d'eau encore plus importantes qu'au Canada. Une aberration supplémentaire alors que la population peine à y accéder.

Une association alerte sur les substances chimiques contenues dans les repas des enfants

Le Monde

Capture d'écran du site menustoxiques.fr présentant le résultat de l'étude pour le déjeuner : 33 résidus chimiques dont 17 cancérigènes probables ou possibles.
Capture d'écran du site menustoxiques.fr présentant le résultat de l'étude pour le déjeuner : 33 résidus chimiques dont 17 cancérigènes probables ou possible

Plus de quatre-vingts substances chimiques, dont certaines susceptibles d'être cancérigènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la santé, selon une étude du mouvement Générations futures – qui milite notamment pour une agriculture sans pesticides et sans OGM – et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau environnement santé. (Lire l'article du Monde, en édition abonnés, "Des résidus chimiques dans l'assiette des enfants").
Les associations, qui lancent une campagne de sensibilisation intitulée "Cancer et environnement", ont acheté dans des supermarchés de l'Oise et de Paris entre juillet et septembre les denrées alimentaires généralement consommées en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d'une dizaine d'années. Ces repas-types, incluant les recommandations officielles – telles que cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d'eau par jour – ainsi que des friandises, ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique pour y détecter la présence de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants.

Le bilan de l'assiette, selon cette étude publiée mercredi, est accablant : cent vingt-huit résidus, quatre-vingt-une substances chimiques, dont quarante-deux sont classées cancérigènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérigènes certaines ainsi que trente-sept substances susceptibles d'agir comme perturbateurs endocriniens (PE). "Même si, dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l'exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante", note l'association.

LE SAUMON, LE PLUS RICHE EN PESTICIDES

Pour le petit-déjeuner, le beurre et le thé au lait contiennent à eux seuls plus d'une dizaine de résidus cancérigènes possibles et trois avérés comme des cancérigènes certains ainsi que près d'une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal.

La pomme, importée du Brésil, prévue comme encas, présente des traces de six substances chimiques, dont un fongicide pourtant interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya, inclus dans le déjeuner, sur lesquels l'étude a détecté des traces d'un insecticide puissant également interdit dans l'Union européenne.

Le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain et le chewing-gum, étaient truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l'eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et chloroforme. Mais c'est le steak de saumon prévu pour le dîner qui s'est révélé le plus "riche" avec trente-quatre résidus chimiques détectés. Même l'examen de l'assiette en plastique utilisée pour réchauffer le repas au micro-onde n'en était pas exempte.

"COCKTAILS CONTAMINANTS"

Le risque final pour le consommateur de ce "cocktails de contaminants" "est probablement sous-estimé", selon l'étude. Le problème serait-il résolu par un lavage voire un épluchage systématique des fruits et légumes avant consommation ? "Certaines études montrent que ces précautions ne sont pas suffisantes voire qu'elles sont inutiles", a souligné Générations futures. De même, "l'impact de ces résidus dans les aliments conjugué aux autres substances chimiques auxquelles nous sommes exposés tous les jours, par l'air, les cosmétiques, les biocides, n'est pas évalué non plus".

Le but de l'étude "est de faire prendre conscience aux citoyens et aux responsables publics de la part importante que représentent les facteurs de risque environnementaux parmi les causes de cancers et ainsi de les inciter à agir et prendre les mesures qui s'imposent". Le groupement d'associations milite donc pour "l'application du principe de précaution dans l'objectif de diminuer au maximum l'exposition environnementale, et notamment alimentaire, de la population à des substances soupçonnées d'être cancérigènes ou PE" en interdisant notamment "l'usage de pesticides au champ" et l'utilisation de certains additifs.


http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/01/pres-de-80-substances-chimiques-dans-les-repas-quotidiens-d-un-enfant_1447578_3234.html#xtor=RSS-3208

Le froid s'installe sur la France

L'EXPRESS.fr


Dix-sept départements sont en vigilance orange à cause de la neige et du verglas.

 
Les températures ont chuté en France avec des records de froid dans la nuit de lundi à mardi dans la région Centre et les chutes de neige ont rendu la circulation difficile, incitant de nombreux départements à suspendre transports scolaires et circulation des camions. 
Météo France a placé 17 départements (en Rhône-Alpes et Auvergne, ainsi que le Loir-et-Cher et le Loiret) en vigilance orange en raison de la neige, du froid et du verglas. 
Lire l'article >>

mardi 30 novembre 2010

Google TV ne séduit pas aux USA

AV HD


Un gros bide pour les Google TV aux USA

Il y a quelques jours nous vous parlions du blocage de certaines chaînes sur les Google TV. En marge de ce problème, il semblerait que les consommateurs US boudent également les appareils Google TV à l'image du lecteur Blu-ray et TV de Sony lancés tout récemment aux USA.




À vrai dire, c'est carrément un flop puisque Sony vient de revoir ses tarifs en baisse jusqu'à 25% de moins pour le lecteur Blu-ray équipé de Google TV. Avec le véritable bras de fer qui se déroule en ce moment entre les chaînes de TV françaises (et internationales), les Google TV ont du souci à se faire. En effet, les groupes télévisés auraient beaucoup plus de poids que Google l'aurait pensé !

Enfin pour finir, les premiers retours parlent d'une interface mal conçue et d'un système sans intérêt comparé aux services en ligne de plus en plus complets que l'on trouve sur les TV Samsung,  Philips et même Sony.




lundi 29 novembre 2010

EPR Olkiluoto 3 : nouveau retard de 6 mois

Enerzine

 
EPR Olkiluoto 3 : nouveau retard de 6 moisD'après le groupe finlandais d'électricité TVO, le réacteur nucléaire de troisième génération en cours de construction en Finlande sera achevé en 2012, pour une "utilisation régulière" à partir du deuxième semestre 2013, soit 6 mois de retard sur un calendrier déjà révisé à 5 reprises.
  Le dernier démarrage du réacteur était prévu fin 2012 selon la dernière estimation datée de juin 2010. Prévu pour être terminé en avril 2009, le chantier Olkiluoto 3 aurait donc au total 4 ans de retard.

Les retards accumulés sur le chantier ont forcé Areva à enregistrer des provisions d'un montant global de 2,7 milliards d'euros alors que le coût initial de l'EPR était estimé à 3 milliards d'euros.


http://www.enerzine.com/2/10875+epr-olkiluoto-3---nouveau-retard-de-6-mois+.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+enerzine-lesdernieresbreves+%28Enerzine.com+-+Les+derni%C3%A8res+br%C3%A8ves%29&utm_content=FaceBook

dimanche 28 novembre 2010

La Box TGV arrive le 1er décembre

À partir du 1er décembre 2010, les clients TGV de la ligne Est pourront opter pour un service Box TGV via leur ordinateur portable équipé Wi-Fi.

Box-tgvDepuis 2007, la SNCF teste un portail de services et un accès à Internet via liaison satellite et relais Wi-Fi en gare pour des rames de la ligne du TGV Est ( consulter notre dossier pour plus de détails ). La SNCF vient d'officialiser un service Box TGV qui sera disponible de manière progressive à partir du 1er décembre pour les clients TGV Est sur l'ensemble des 52 rames.

Proposée aux voyageurs de 1ère et 2ème classe, l'offre Box TGV autorisera un accès Internet à partir de 4,99 € l'heure ( ou 9,99 € pour la durée totale du voyage ). Les débits annoncés sont de 2 Mbps ( descendant ) et 512 kpbs ( montant ). L'achat pourra se faire lors de la réservation ou avec une carte prépayée.

L'offre multimédia sera proposée avec des programmes de 0,49 € à 5,49 €. Les contenus pourront être payés à l'acte ou via un portefeuille virtuel créé lors d'une inscription à Box TGV ( https://boxtgv.net ). Le contenu sera renouvelé tous les mois avec notamment 10 films dont 5 récents ( sorties DVD du mois ), 25 mini-recettes, 5 documentaires, 4 concerts. Tous les contenus vidéo payants sont proposés en partenariat avec MySkreen.

Parmi les autres contenus, des packs pour les enfants ( jeux, documentaires, dessins animés ), des cours de langues, des formations aux outils informatiques... Des informations touristiques seront facturées ( city guide ), tandis que des informations pratiques seront gratuites ( informations sur la gare d'arrivée, interconnexion des modes de transport, trafic routier à Paris... ). Également gratuitement, le voyageur sera informé en temps réel sur l'évolution de son trajet.

Fin septembre 2011, la SNCF fera un premier bilan du succès ou non de Box TGV pour décider de la suite à donner.


http://www.generation-nt.com/box-tgv-acces-internet-sncf-actualite-1121751.html

La technologie peut-elle éliminer la pauvreté ?

Le Monde

La Boston Review a organisé dans son numéro même des réactions nourries aux propos de Kentaro Toyama que nous évoquions la semaine dernière.

COMMENT SE PRÉSERVER DE L'UTOPIE TECHNOLOGIQUE ?
Le Cassandre Evgeny Morozov, qui s'apprête à publier un livre sur la Désillusion Internet, boit du petit lait : "Les décideurs peuvent croire qu'en reconnaissant tout simplement l'échec des technologies précédentes, ils s'assurent que leurs nouvelles initiatives évitent le même sort. Si seulement c'était aussi simple que ça ! La longue histoire de l'utopisme technologique nous enseigne le contraire. Les promesses non tenues des technologies du passé dérangent rarement les partisans les plus fervents des nouveautés les plus à la pointe, qui estiment que leur outil est véritablement différent de tous ceux qui les ont précédés. Et parce que la croyance populaire dans la première puissance mondiale économique qu'est la technologie est souvent basée sur des mythes plutôt que des données recueillies avec soin ou une évaluation rigoureuse, il est facile de voir pourquoi l'utopisme technologique est si omniprésent : les mythes, à la différence des théories scientifiques, sont à l'abri de la preuve."

Le rythme de l'innovation laisse peu de temps à l'auto-réflexion. Au lieu d'analyser les échecs passés des gadgets d'hier, les innovateurs passionnés sont déjà en train d'essayer les technologies qui seront cool demain, explique Evgeny Morozov. Mais si l'utopie technologique est là pour rester, comment faire pour sauvegarder nos politiques et les projets de son influence pernicieuse?
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