google.com, pub-8770072612658242, DIRECT, f08c47fec0942fa0

samedi 25 décembre 2010

Total produira des biocarburants à base de canne à sucre au Brésil

AFP

SAO PAULO — Le groupe pétrolier français Total s'est associé à la filiale brésilienne de l'américain Amyris Biotechnologies pour produire des biocarburants à base de canne à sucre au Brésil, ont annoncé mardi des dirigeants des deux sociétés.

Total, cinquième groupe pétrolier privé mondial, apportera son expérience en produits chimiques et Amyris sa plate-forme technologique pour produire des biocarburants, selon eux.

Total "a décidé de développer à grande échelle de nouvelles énergies, comme la biomasse", a déclaré lors d'une conférence de presse Philippe Boisseau, directeur du département Gaz et nouvelles énergies de Total.

L'objectif des deux groupes est de développer des produits chimiques et des biocarburants, éthanol inclus, à partir de la canne à sucre.

Le Brésil est le second producteur mondial d'éthanol du monde derrière les Etats-Unis et le premier exportateur mondial de biocarburant à base de canne à sucre.

"Le Brésil aujourd'hui est au centre de notre intérêt. Aujourd'hui la canne à sucre au Brésil est la seule manière de produire des énergies propres sans subventions ni déforestation", a souligné M. Boisseau.

Le président de Amyris, Jonh Melo, a dit espérer pouvoir commercialiser à partir de 2012 certains des carburants développés.

En 2009, Amyris a inauguré la première usine au monde de biodiesel à base de canne à sucre à Campinas dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est du Brésil).


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hp5Som6nRoJBCZPLVoqzenQzkZFQ?docId=CNG.8630c50096a3c471dd01bbeb31a65a01.3d1

vendredi 24 décembre 2010

Skype : un lent retour à la normale

Silicon.fr
Le service de communications sur IP Skype a retrouvé son fonctionnement normal au fil des heures jeudi après la panne qui a mis son réseau à plat mercredi. Mais l'origine du problème reste inconnue.

Retour progressif à la normale pour Skype. Hier, jeudi 23 décembre, 90 % des utilisateurs pouvaient de nouveau bénéficier du populaire service de communications sur IP, selon une déclaration (en ligne) du P-dg Tony Bates. Skype était tombé en panne vers 16 heures (en Europe) privant les centaines de millions d'utilisateurs dans le monde de messagerie instantanée, communications téléphoniques Internet et vidéo-conférences. Un incident qui a duré de longue heures, privant encore plusieurs millions d'utilisateur du service en début de journée d'hier.

Tous les services n'étaient néanmoins pas opérationnels. « Merci de noter que certaines fonctionnalités peuvent ne pas fonctionner de manière aussi fiable que prévu - le statut des profils en ligne peut être lent à se mettre à jour, et les messages instantanés peuvent ne pas être livré aussi vite qu'ils le sont normalement. La visiophonie de groupe prendra plus de temps pour revenir à la normale », précisait le responsable de la communication en ligne Peter Parkes. En revanche, les entreprises qui utilisent l'offre Skype Connect n'ont pas été affectées par la panne. Un bon point pour l'offre entreprise. Skype Connect permet de bénéficier des conditions tarifaires de Skype à partir d'un PABX ou d'une solution de messagerie unifiée.
Que s'est-il passé? Difficile à dire. Skype laisse entendre qu'un dysfonctionnement de son logiciel a mis à plat les supernodes, les grappes de serveurs reliés entre eux par le protocole propriétaire peer-to-peer et qui assurent la mise en relation entre les utilisateurs mais aussi vers les postes téléphoniques traditionnels (fixes et mobiles). L'entreprise basée au Luxembourg se montre peut disserte sur l'origine de ce dysfonctionnement. « Nous comprenons maintenant la cause du problème et nous pensons qu'il n'a pas été causé par une attaque malveillante, déclare Tony Bates. Mais, nous faisons encore une analyse complète et nous vous fournirons une analyse approfondie post-mortem. »
En signe de bonne volonté, Skype entend dédommager ses utilisateurs payants d'un bon de 30 minutes de communications partout dans le monde et une semaine d'abonnement supplémentaire. Une mesure dont la mise en place pourrait nécessiter « quelques jours » prévient l'éditeur. Il n'en reste pas moins que ce genre d'incident montre le risque, pour un utilisateur ou une entreprise, de s'appuyer sur la seule solution de Skype pour ses communications.
L'entreprise fondée par fondée par Niklas Zennström et Janus Friij vise l'entrée en Bourse, ce qui lui permettrait de trouver les fonds pour renforcer son infrastructure et éviter tant que possible ce type de panne mondiale.


http://www.silicon.fr/skype-un-lent-retour-a-la-normale-43501.html

mardi 21 décembre 2010

Le moratoire sur l'énergie solaire menace un projet d'usine à Bordeaux

AFP
De Antoine AGASSE

PARIS — Lancé en grande pompe à l'été 2009, le projet d'usine de panneaux solaires de Blanquefort, près de Bordeaux, vient d'être reporté sine die dans l'attente d'éclaircissements sur l'avenir des aides publiques à l'énergie solaire, mettant en jeu la création de 400 emplois.

Le fabricant américain de panneaux photovoltaïques First Solar a décidé "à regret" de "décaler le démarrage des travaux de construction de l?usine", qui devaient débuter en janvier 2011, a-t-il annoncé vendredi.

Motif: le moratoire de 3 mois sur les nouveaux projets solaires décidé par le gouvernement français en début de mois.

Cette suspension, décidée afin de remettre à plat un système jugé trop coûteux de soutien à la filière, "réduit largement la lisibilité et les perspectives de marché", avance First Solar, un des trois leaders mondiaux du secteur.

Le projet remonte au 23 juillet 2009. Ce jour-là, une centaine de journalistes avaient été conviés à une cérémonie officielle en présence du ministre de l'Ecologie d'alors, Jean-Louis Borloo, qui entendait célébrer la naissance de la "plus grande usine de panneaux solaires en France".

"La croissance verte, c'est de l'emploi effectif en France", s'était félicité M. Borloo, tandis que le patron de First Solar, qualifiait de "tout simplement excellent" le cadre réglementaire de soutien à l'énergie solaire en France.

Un an et demi plus tard, les choses ont radicalement changé. Le gouvernement a abaissé à deux reprises le tarif de rachat de l'électricité solaire. Et il entend remettre à plat l'ensemble du système d'aides publiques d'ici au mois de mars 2011.

"Cela pourrait conduire à une pause ou à une interruption de l'usine de Blanquefort", a estimé en début de semaine le PDG de First Solar, Rob Gillette.

"Nous espérons résoudre cette incertitude avec le gouvernement français aussi vite que possible", a-t-il ajouté.

Chez EDF Energies Nouvelles (EDF EN), on se veut plus optimiste. "On va tout faire pour que l'usine se fasse", a assuré à l'AFP David Corchia, directeur général de cette filiale à 50% d'EDF.

EDF EN doit avancer la moitié de l'investissement de l'usine de Blanquefort et acheter pendant 10 ans la totalité de la production du site pour développer des fermes solaires en France.

"C'est difficile de prendre l'engagement d'acheter des panneaux, si on ne sait pas où les mettre une fois qu'ils seront fabriqués", explique M. Corchia.

Rare exception au moratoire du gouvernement, les projets de panneaux solaires déjà en cours de construction pourront bénéficier du tarif d'achat subventionné, à condition d'être terminés dans 18 mois.

Au-delà de l'été 2012, les industriels n'ont donc aucune assurance de pouvoir écouler leur marchandise. Or, c'est justement à cette date que l'usine de Blanquefort devait tourner à plein régime.

L'usine doit produire 100 à 150 mégawatts de panneaux par an, ce qui représente un engagement financier d'environ 1,5 milliard d'euros pour EDF EN.

"C'est une décision inquiétante pour l'Aquitaine (...), un gâchis très important", a réagi vendredi le président (PS) de la Région Aquitaine, Alain Rousset.

"Tous les élus sont mobilisés pour que le projet reparte", a-t-il ajouté, en estimant que la France avait "besoin de rattraper son retard dans le bouquet d'énergies renouvelables".

Le développement d'une filière industrielle photovoltaïque est justement un des objectifs du gouvernement. Aujourd'hui, 8 des 12 plus gros fabricants mondiaux de cellules photovoltaïques sont chinois. Aucun n'est français.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j95kzYEVuvBfTwF6mZA2i9APx4SQ?docId=CNG.f7eb5a5f64cdef924eb641b95dabd14c.9d1