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vendredi 31 décembre 2010

Un nouveau virus menace le système d'exploitation Android de Google en Chine

Le Monde

Un téléphone utilisant Android, le système d'exploitation de Google.
Un virus s'attaquant aux téléphones mobiles utilisant le système d'exploitation Android de Google a été détecté en Chine. Baptisé Geinimi, il peut s'emparer de nombreuses données personnelles stockées sur le téléphone d'un utilisateur et les envoyer vers des serveurs.
"Une fois que ce logiciel malveillant est installé sur un téléphone, il a la capacité d'obéir aux ordres d'un serveur, permettant à l'opérateur de ce serveur de contrôler le téléphone", précise Lookout Mobile Security, un éditeur d'antivirus spécialisé dans les mobiles.

EXTRÊMEMENT SOPHISTIQUÉ

Selon l'éditeur, ce virus est extrêmement "sophistiqué", bien plus que "les précédentes tentatives de logiciels malveillants visant Android".
La société, qui ne connaît pas les finalités de cette attaque, précise que seuls des utilisateurs téléchargeant des applications d'Android en Chine sont susceptibles d'être affectés.


http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/31/un-nouveau-virus-menace-le-systeme-d-exploitation-android-de-google-en-chine_1459653_651865.html#xtor=RSS-3208

Indictments Expected In Gibson Guitar Raid

WSMV

Company Accused Of Illegally Importing Wood


Newly-filed court documents show criminal indictments are expected against Gibson Guitar after a federal raid In November 2009.

Those details are from an affidavit filed by one of the Fish and Wildlife service agents investigating the case.

Wood from the island nation of Madagascar was seized at the Gibson Guitar factory during the raid.

There are accusations the company has been illegally harvesting a type of wood from Madagascar, sending it to Germany and then importing it to the United States.


http://www.wsmv.com/news/26314181/detail.html

jeudi 30 décembre 2010

Le Soudan sous surveillance satellitaire

Le Griot

L'ONU, l'université américaine d'Havard, Google et la star hollywoodienne, George Clooney, au travers de son ONG « Not on our Watch » (« Pas devant nos yeux » en français), vont lancer conjointement le « Satellite Sentinel Project ». Il s'agit d'un dispositif de surveillance du Sud-Soudan via un satellite afin de capturer des images pour prévenir les éventuels cas de violations des Droits de l'homme, lesquels pourraient subvenir à l'occasion du référendum 9 au 15 janvier 2011 portant sur l'autodétermination du Sud-Soudan. »Nous voulons que les auteurs potentiels de génocide ou d'autres crimes de guerre sachent que nous les voyons, que le monde les regarde » a déclaré George Clooney, un des piliers de cette initiative qu'il appelle « paparazzi antigénocide » dans le Time. Pour ce faire, les rôles sont bien répartis : pendant que l'ONG financera le projet, le programme d'application satellitaire opérationnel de l'ONU (Unosat) s'occupera de la collecte des images, Havard prendra en charge le côté recherche et analyse et Google vulgarisera les informations recueillies par internet.A l'approche de ce référendum historique, la séparation du Sud Soudan d'avec les institutions centrales de Karthoum semble inéluctable pour la majorité des observateurs. Parmi les multiples enjeux, le contrôle du pétrole de la région d'Abyeï, située tout au centre du pays, est certainement le plus important. Sa population devra également, en parallèle du processus référendaire, choisir de rallier le Nord ou le Sud. Dans ce contexte, toutes les inquiétudes internationales sont donc justifiées. De surcroît, dans un pays dirigé par Omar El Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la CPI pour crimes de guerre et contre l'humanité commis au Darfour, région dans laquelle la guerre civile a fait 300 000 morts selon l'ONU.


http://www.legriot.info/838-le-soudan-sous-surveillance-satellitaire/

mardi 28 décembre 2010

Satellite data reveals fires in region plagued by illegal logging in Madagascar

wildmadagascar.org
December 27, 2010


New satellite data reveals active burning in Sava, a region in Madagascar that has been ravaged by illegal logging for rosewood and other valuable rainforest timber.




Click to enlarge
According to data provided by the Fire Alert System, a joint monitoring program run by NASA, Conservation International and the University of Maryland, more than 1,100 fires have burned in Andapa, Antalaha, Sambava, and Vohimarina—districts where the bulk of Madagascar's illegal logging is taking place—since October 1. Roughly a quarter of these fires have burned in, or on the margins, of forest areas. A handful of fires have occurred in protected areas, including Masoala National Park, a World Heritage Site that has been besieged by illegal logging since last year. A biological survey in October turned up evidence of as many as 10,000 people living in the park.

The remote sensing data seems to support on-the-ground reports of a large number of fires in the region. Dry conditions are likely a contributing factor—the rainy season is late this year, so annual fires set for land-clearing are burning longer than usual. Politic conditions may also be a factor: since last year's military coup, governance in Madagascar has been substantially weakened. As a result, there is less control over illegal fire-setting and logging.

Nevertheless, while the aggregate number of fires for October through December 2010 are higher than normal, they are down from the year earlier period, when more than 1,300 were recorded. The number of fires burning in forest areas is similar over the past two years, but markedly higher than 2008 and 2007, the first year the Fire Alert System was operational.



Neighboring regions are also seeing heavy burning. Analanjirofo, the region which contains parts of Makira and Masoala protected areas, had 553 forest fires in October and November, up from 421 a year earlier. Diana, which houses Analamerana and Andavakoera-Andrafiamenta-Ambohipiraka protected areas, and Sofia, which borders Makira, had more than 500 forest fires during the two months.

Final data for December 2010 will be available next month, making annual comparisons more complete.


http://news.mongabay.com/2010/1227-sava_fires.html

Devastation, Madagascar

Mediacoop.ca

France's Total and US based Madagascar Oil tangle with military governments to push tar sands projects forward


Total's proposed tar sands operation in Madagascar is potentially the dirtiest mining operation its kind in the world, in a region where the local people have few options but to live next to it. If, as some charge, Total helped bring down a democratically elected government in order to install a regime that would favour their tar sands project, it's likely that international campaigns against Total and their social and environmental record could well expand.

In 2008 Total bought a 60% stake in the Bemolanga tar sands field, a field that they predict may operate at just under 200 000 barrels per day of bitumen using strip mining techniques developed in Alberta, Canada. The bitumen is less 'pure' in place, which means it will produce more toxic tailings and require even more water usage than the already notorious strip mines north of Fort McMurray, Alberta. If developed, the Bemolanga mine would rival the largest of the mines in operation today.

Not unlike Alberta, for at minimum of 20 years after the start of operations, Madagascar will only receive 1% in royalty payments from this development. An index published by the World bank ranks Madagascar as the 12th poorest country in the world, wedged between Nepal and Afghanistan.
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lundi 27 décembre 2010

Lettre au Père Noël : Je veux de l’électricité comme cadeau pour le Sénégal.

Mondoblog

Bonjour Papa Noël :
En ce jour de noël (votre jour préféré) et du nouvel an qui sera célébré dans quelques jours, Je voulais simplement vous dire que, quand vous descendrez du ciel avec vos jouets familiers, n'oubliez pas mon cadeau. Je veux de l'électricité !!! Rien que de l'électricité !!!
La SENELEC  nous électrocute  chaque jour

Papa Noel, l'électricité est un vrai problème dans mon pays. Malgré plus de 500 milliards de F CFA qui auraient été injectés dans la SENELEC, la Société Nationale d'Electricité ne parvient toujours pas à offrir aux usagers un service digne et satisfaisant et continue de plonger mon pays dans l'obscurité et l'insécurité la plus totale. Tous les secteurs de l'économie, tous les ménages sont touchés, aucun Sénégalais n'est épargné, même ta ville préférée de Ziguinchor est touchée. Les hôpitaux sont souvent délestés. Il y a quelques mois, trois enfants prématurés sont morts dans les crèches, suite à ces longues coupures. Je vous présente toutes mes condoléances.

dimanche 26 décembre 2010

Sables bitumineux : Le jackpot des sociétés pétrolières

Madagascar Tribune
lundi 27 décembre 2010

Avec 1% de recettes pour l'Etat contre 99% pour les sociétés exploitantes, il n'est pas certain que Madagascar sorte gagnante de l'exploitation des sables bitumineux, une activité qui est de plus extrêmement néfaste pour l'environnement.

Dans le partage des richesses pétrolières de Madagascar, s'il y a un gagnant, on ne peut pas dire que ce soit l'État malgache, mais plutôt le groupe français Total, et, dans une moindre mesure, d'autres sociétés pétrolières de plus faible envergure, dont Madagascar Oil.

En effet, c'est une véritable braderie qui a été faite en faveur de ces entreprises, l'État ne demandant, pendant 10 ans, qu'1% des recettes liées de l'exploitation de ces richesses pétrolières, ce qui laisse 99% du gâteau aux sociétés exploitantes, d'après les informations publiées sur le site Mediapart.

Si Total est le grand gagnant, c'est qu'il a acquis 60% du plus grand gisement de pétrole non conventionnel de la Grand Ile, à savoir celui de Bemolanga, qui pourrait produire jusqu'à 1,2 milliards de barils. Cette énorme part du gisement a été achetée par Total moyennant la somme de 100 millions de dollars, et les opérations de forage ont commencé depuis juillet 2009.

De son côté, la société Madagascar Oil se concentre majoritairement sur l'exploitation du gisement de Tsimiroro, dont les réserves sont estimées à un milliard de barils. L'exploration de ce bloc pétrolier est financée par le succès de l'introduction en bourse de la jeune société, cotée sur le marché de Londres depuis novembre dernier.

Madagascar doublement perdant

 

Avec seulement 1% des recettes, le pays ne profitera pas beaucoup de la manne financière que représentent les sables bitumineux. En revanche, il devra en supporter les coûts, notamment écologiques. En effet, le sable bitumineux est une forme semi solide de pétrole mélangé à de la terre, dont le captage nécessite une consommation folle d'énergie. L'empreinte carbone suscitée par cette exploitation sera donc conséquente, et le danger couru par la biodiversité locale est plus que sérieux.

Recueilli par Mona M.


http://www.madagascar-tribune.com/Le-jackpot-des-societes,15266.html

Une fusée indienne transportant un satellite explose en vol

Le Monde



Une fusée indienne transportant un satellite de communications a dû être détruite, samedi 25 décembre, par les responsables du lancement en raison d'une avarie. Le lanceur GSLV du satellite géosynchrone a dévié de sa trajectoire et a été volontairement détruit 47 secondes après avoir décollé de la base de lancement de Srihariko, dans le sud du pays. Selon l'organisation indienne de recherche spatiale (ISRO), les débris de la fusée sont tombés en pleine mer.

Télécommunications : Un projet de passerelle unique crée des vagues

Madagascar Tribune
vendredi 24 décembre 2010, par Yann

Les trois principaux opérateurs en télécommunication à Madagascar - Telma, Orange et Airtel - ont publié conjointement un communiqué condamnant un projet de mise en place d'une « passerelle internationale unique ».
Selon ce projet évoqué le 15 décembre dernier en conseil des ministres, tous les opérateurs locaux devraient faire transiter leurs communications internationales par cette passerelle opérée par une société privée.
Les opérateurs relèvent que ce projet s'accompagnera d'une nouvelle taxe perçue sur chaque communication internationale, ce qui en renchérira de manière significative le coût et accroîtra de facto l'isolement économique et social de Madagascar. Le monopole dont bénéficiera la société privée gérant cette passerelle lui permettra de bénéficier d'une confortable rente de situation, et remettrait en cause tous les principes de libéralisation.
Lire la suite...

samedi 25 décembre 2010

Total produira des biocarburants à base de canne à sucre au Brésil

AFP

SAO PAULO — Le groupe pétrolier français Total s'est associé à la filiale brésilienne de l'américain Amyris Biotechnologies pour produire des biocarburants à base de canne à sucre au Brésil, ont annoncé mardi des dirigeants des deux sociétés.

Total, cinquième groupe pétrolier privé mondial, apportera son expérience en produits chimiques et Amyris sa plate-forme technologique pour produire des biocarburants, selon eux.

Total "a décidé de développer à grande échelle de nouvelles énergies, comme la biomasse", a déclaré lors d'une conférence de presse Philippe Boisseau, directeur du département Gaz et nouvelles énergies de Total.

L'objectif des deux groupes est de développer des produits chimiques et des biocarburants, éthanol inclus, à partir de la canne à sucre.

Le Brésil est le second producteur mondial d'éthanol du monde derrière les Etats-Unis et le premier exportateur mondial de biocarburant à base de canne à sucre.

"Le Brésil aujourd'hui est au centre de notre intérêt. Aujourd'hui la canne à sucre au Brésil est la seule manière de produire des énergies propres sans subventions ni déforestation", a souligné M. Boisseau.

Le président de Amyris, Jonh Melo, a dit espérer pouvoir commercialiser à partir de 2012 certains des carburants développés.

En 2009, Amyris a inauguré la première usine au monde de biodiesel à base de canne à sucre à Campinas dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est du Brésil).


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hp5Som6nRoJBCZPLVoqzenQzkZFQ?docId=CNG.8630c50096a3c471dd01bbeb31a65a01.3d1

vendredi 24 décembre 2010

Skype : un lent retour à la normale

Silicon.fr
Le service de communications sur IP Skype a retrouvé son fonctionnement normal au fil des heures jeudi après la panne qui a mis son réseau à plat mercredi. Mais l'origine du problème reste inconnue.

Retour progressif à la normale pour Skype. Hier, jeudi 23 décembre, 90 % des utilisateurs pouvaient de nouveau bénéficier du populaire service de communications sur IP, selon une déclaration (en ligne) du P-dg Tony Bates. Skype était tombé en panne vers 16 heures (en Europe) privant les centaines de millions d'utilisateurs dans le monde de messagerie instantanée, communications téléphoniques Internet et vidéo-conférences. Un incident qui a duré de longue heures, privant encore plusieurs millions d'utilisateur du service en début de journée d'hier.

Tous les services n'étaient néanmoins pas opérationnels. « Merci de noter que certaines fonctionnalités peuvent ne pas fonctionner de manière aussi fiable que prévu - le statut des profils en ligne peut être lent à se mettre à jour, et les messages instantanés peuvent ne pas être livré aussi vite qu'ils le sont normalement. La visiophonie de groupe prendra plus de temps pour revenir à la normale », précisait le responsable de la communication en ligne Peter Parkes. En revanche, les entreprises qui utilisent l'offre Skype Connect n'ont pas été affectées par la panne. Un bon point pour l'offre entreprise. Skype Connect permet de bénéficier des conditions tarifaires de Skype à partir d'un PABX ou d'une solution de messagerie unifiée.
Que s'est-il passé? Difficile à dire. Skype laisse entendre qu'un dysfonctionnement de son logiciel a mis à plat les supernodes, les grappes de serveurs reliés entre eux par le protocole propriétaire peer-to-peer et qui assurent la mise en relation entre les utilisateurs mais aussi vers les postes téléphoniques traditionnels (fixes et mobiles). L'entreprise basée au Luxembourg se montre peut disserte sur l'origine de ce dysfonctionnement. « Nous comprenons maintenant la cause du problème et nous pensons qu'il n'a pas été causé par une attaque malveillante, déclare Tony Bates. Mais, nous faisons encore une analyse complète et nous vous fournirons une analyse approfondie post-mortem. »
En signe de bonne volonté, Skype entend dédommager ses utilisateurs payants d'un bon de 30 minutes de communications partout dans le monde et une semaine d'abonnement supplémentaire. Une mesure dont la mise en place pourrait nécessiter « quelques jours » prévient l'éditeur. Il n'en reste pas moins que ce genre d'incident montre le risque, pour un utilisateur ou une entreprise, de s'appuyer sur la seule solution de Skype pour ses communications.
L'entreprise fondée par fondée par Niklas Zennström et Janus Friij vise l'entrée en Bourse, ce qui lui permettrait de trouver les fonds pour renforcer son infrastructure et éviter tant que possible ce type de panne mondiale.


http://www.silicon.fr/skype-un-lent-retour-a-la-normale-43501.html

mardi 21 décembre 2010

Le moratoire sur l'énergie solaire menace un projet d'usine à Bordeaux

AFP
De Antoine AGASSE

PARIS — Lancé en grande pompe à l'été 2009, le projet d'usine de panneaux solaires de Blanquefort, près de Bordeaux, vient d'être reporté sine die dans l'attente d'éclaircissements sur l'avenir des aides publiques à l'énergie solaire, mettant en jeu la création de 400 emplois.

Le fabricant américain de panneaux photovoltaïques First Solar a décidé "à regret" de "décaler le démarrage des travaux de construction de l?usine", qui devaient débuter en janvier 2011, a-t-il annoncé vendredi.

Motif: le moratoire de 3 mois sur les nouveaux projets solaires décidé par le gouvernement français en début de mois.

Cette suspension, décidée afin de remettre à plat un système jugé trop coûteux de soutien à la filière, "réduit largement la lisibilité et les perspectives de marché", avance First Solar, un des trois leaders mondiaux du secteur.

Le projet remonte au 23 juillet 2009. Ce jour-là, une centaine de journalistes avaient été conviés à une cérémonie officielle en présence du ministre de l'Ecologie d'alors, Jean-Louis Borloo, qui entendait célébrer la naissance de la "plus grande usine de panneaux solaires en France".

"La croissance verte, c'est de l'emploi effectif en France", s'était félicité M. Borloo, tandis que le patron de First Solar, qualifiait de "tout simplement excellent" le cadre réglementaire de soutien à l'énergie solaire en France.

Un an et demi plus tard, les choses ont radicalement changé. Le gouvernement a abaissé à deux reprises le tarif de rachat de l'électricité solaire. Et il entend remettre à plat l'ensemble du système d'aides publiques d'ici au mois de mars 2011.

"Cela pourrait conduire à une pause ou à une interruption de l'usine de Blanquefort", a estimé en début de semaine le PDG de First Solar, Rob Gillette.

"Nous espérons résoudre cette incertitude avec le gouvernement français aussi vite que possible", a-t-il ajouté.

Chez EDF Energies Nouvelles (EDF EN), on se veut plus optimiste. "On va tout faire pour que l'usine se fasse", a assuré à l'AFP David Corchia, directeur général de cette filiale à 50% d'EDF.

EDF EN doit avancer la moitié de l'investissement de l'usine de Blanquefort et acheter pendant 10 ans la totalité de la production du site pour développer des fermes solaires en France.

"C'est difficile de prendre l'engagement d'acheter des panneaux, si on ne sait pas où les mettre une fois qu'ils seront fabriqués", explique M. Corchia.

Rare exception au moratoire du gouvernement, les projets de panneaux solaires déjà en cours de construction pourront bénéficier du tarif d'achat subventionné, à condition d'être terminés dans 18 mois.

Au-delà de l'été 2012, les industriels n'ont donc aucune assurance de pouvoir écouler leur marchandise. Or, c'est justement à cette date que l'usine de Blanquefort devait tourner à plein régime.

L'usine doit produire 100 à 150 mégawatts de panneaux par an, ce qui représente un engagement financier d'environ 1,5 milliard d'euros pour EDF EN.

"C'est une décision inquiétante pour l'Aquitaine (...), un gâchis très important", a réagi vendredi le président (PS) de la Région Aquitaine, Alain Rousset.

"Tous les élus sont mobilisés pour que le projet reparte", a-t-il ajouté, en estimant que la France avait "besoin de rattraper son retard dans le bouquet d'énergies renouvelables".

Le développement d'une filière industrielle photovoltaïque est justement un des objectifs du gouvernement. Aujourd'hui, 8 des 12 plus gros fabricants mondiaux de cellules photovoltaïques sont chinois. Aucun n'est français.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j95kzYEVuvBfTwF6mZA2i9APx4SQ?docId=CNG.f7eb5a5f64cdef924eb641b95dabd14c.9d1

vendredi 17 décembre 2010

Un patient atteint du VIH et d'une leucémie guéri

Le Monde

Trois ans après avoir reçu une greffe de cellules souches, un patient américain a guéri du sida, une première, ont révélé des scientifiques allemands. Leurs recherches ont été publiées, mercredi 15 décembre, dans la revue professionnelle Blood. Les chercheurs de l'université de médecine de Berlin ont cependant prévenu que ces résultats ne pouvaient pour autant pas être généralisés à la totalité des quelque 33 millions de personnes infectées par le virus du sida dans le monde.
Le patient guéri, âgé d'une quarantaine d'années et porteur du virus depuis dix ans, a été traité en 2007 pour une leucémie grâce à une greffe de cellules souches prélevées dans la moelle d'un donneur aux caractéristiques génétiques rares l'empêchant de contracter le sida. Ce type de caractéristiques génétiques ne se rencontrent que chez 1 % de la population blanche. Avant de trouver le bon, son médecin allemand, Gero Hutter, a rejeté des dizaines de potentiels donneurs.

"Les résultats montrent que ce traitement du sida a fonctionné sur ce patient", assure la Société américaine d'hématologie, qui publie Blood. Dès la fin 2008, une première étude avait montré que le sida n'était pas réapparu chez ce patient, malgré l'arrêt de son traitement par antirétroviraux. Trois ans plus tard, les médecins n'ont pas retrouvé trace du virus dans son corps.

LES SPÉCIALISTES CIRCONSPECTS
 
Mais, dans la mesure où 30 % des patients en moyenne ne survivent pas à une greffe de la moelle, les spécialistes du sida se montrent néanmoins circonspects. La greffe de moelle réclame la destruction préalable des cellule immunitaires défaillantes du patient avant la greffe provenant d'un donneur présentant des caractéristiques sanguines et immunitaires pratiquement identiques à celles du malade. De longs mois de convalescence sont nécessaires, le temps que la greffe prenne et que le système immunitaire du patient se reconstitue.

"Il faut beaucoup plus de recherches pour essayer de reproduire ce résultat sans mettre des vies en danger", estime Karen Tashima, directrice du programme d'essais cliniques VIH au Miriam Hospital, dans l'Etat américain de Rhode Island. "Les antirétroviraux sont efficaces pour contrôler le virus. Il ne serait pas déontologique de soumettre des malades à un traitement aussi extrême", a-t-elle ajouté.

La directrice de l'étude, Kristina Allers, reconnaît d'ailleurs que la procédure ne peut être répétée sur la plupart des patients. "Néanmoins, un traitement contre le sida est possible et cela donne de nouveaux espoirs aux scientifiques", estime-t-elle, jugeant que "le prochain défi sera de transposer notre découverte dans des formes de traitement moins dangereuses".

"Je suis très enthousiaste", a expliqué David Baltimore, Prix Nobel de médecine en 1975. Ce scientifique a créé une entreprise de biotechnologie développant ses propres traitements antisida par cellules souches, à l'image de la technique utilisée dans l'étude allemande. "Le fait qu'un patient ait pu être guéri avec cette technique est, je pense, un argument solide pour poursuivre dans cette voie", a-t-il affirmé.


http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/17/un-patient-atteint-du-vih-et-d-une-leucemie-gueri_1454612_3244.html#xtor=RSS-3208

mercredi 15 décembre 2010

Le Ghana devient producteur de pétrole

RFI

Par Jean-Pierre Boris
 
Le Ghana a fait hier, mardi 14 décembre 2010, son entrée dans le club des pays producteurs de pétrole. Le président ghanéen John Atta-Mills a inauguré en grande pompe l'exploitation du premier gisement de pétrole de l'histoire du pays.


Deuxième producteur mondial de cacao, grand producteur d'or, le Ghana vit depuis ce 15 décembre 2010 une révolution économique. La compagnie anglo-irlandaise Tullow a en effet commencé à pomper le pétrole ghanéen. Il s'agit d'un gisement off-shore, dans le golfe de Guinée dont le potentiel est estimé à un milliard huit cent millions de barils. Dans un premier temps, Tullow Oil va produire 55 000 barils par jour. D'ici le mois de juin 2011, la production quotidienne devrait monter en puissance atteindre les 120 000 barils par jour. Selon les estimations dont on dispose, les finances ghanéennes pourraient bénéficier d'un apport supplémentaire d'environ 1 milliard de dollars par an.

Bénédiction ou malédiction ?

Ces nouvelles ressources sont évidemment une chance de développement supplémentaire. Lors de l'inauguration du gisement baptisé « Jubilee », le président Atta-Mills a cependant souhaité que ce pétrole soit « une bénédiction pour le Ghana et non une malédiction ». Le président ghanéen se faisait là l'écho des attentes mais aussi des inquiétudes qui se sont fait jour dans l'opinion publique ghanéenne, depuis la découverte de ce gisement, en 2007. Tous les citoyens ghanéens savent en effet les dégâts qu'ont causé dans les pays voisins des ressources pétrolières mal gérées. Pollution, corruption, déséquilibres économiques, le danger est grand de tomber dans ces travers.
Déjà, certains analystes s'inquiètent de voir les cercles dirigeants prêter moins d'attention à la production de cacao dont le Ghana est le second producteur mondial au profit du pétrole. Mais le Ghana a une longue expérience de l'exploitation des matières premières. Outre le cacao sur lequel son économie est basée depuis un siècle, c'est aussi un grand producteur d'or. C'est aussi un pays à la démocratie solide et à l'économie plutôt bien gérée et donc mieux armée que de nombreux autres pays africains pour exploiter correctement cette nouvelle manne pétrolière.

Les recettes partagées entre trois fonds

Ainsi une série de dispositions législatives ont-elles été adoptées afin d'éviter de dilapider cette nouvelle manne. Les ressources tirées des exportations pétrolières seront réparties entre trois fonds. Le premier de ces fonds, le principal, alimentera le budget ghanéen. Il est prévu de verser entre 50 et 70% des recettes au budget courant de l'Etat. Deux autres fonds ont été créés. L'un est baptisé « Stabilization fund ». Les fonds dont il sera doté serviront à atténuer l'impact des fluctuations du prix du pétrole sur les finances publiques. Lorsque les cours mondiaux du brut baisseront par rapport aux prévisions qui avaient servi à l'élaboration du budget en cours, ce fonds de stabilisation sera mis à contribution. Au contraire, lorsque les cours mondiaux auront repassé ce seuil à la hausse, le fonds se remplira. Enfin, troisième fonds, cela baptisé « Heritage fund ». Il est destiné à préserver une partie des ressources pétrolières pour les générations futures. De sages dispositions qui devraient permettre d'éviter la confiscation de la rente pétrolière par une nomenklatura corrompue comme cela a souvent été le cas en Afrique.


http://www.rfi.fr/afrique/20101215-le-ghana-devient-producteur-petrole?ns_campaign=editorial&ns_mchannel=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_linkname=20101215_le_ghana_devient_producteur_petrole&ns_fee=0

L’outre-mer privée du « grand emprunt »

Le Blog de Pierre Vergès

François Fillon a présenté mardi les 14 premiers projets pilotes retenus dans le cadre des « investissements d'avenir », nouveau nom du « grand emprunt ». Selon le Premier ministre, avant la fin 2011, « 15 à 20 milliards d'euros auront été engagés sur des projets précis de long terme ».
Cette première « vague » de projets va obtenir un peu plus de 50 millions d'euros de subventions pour des investissements à hauteur de plus de 130 millions.
Parmi les secteurs concernés, il y a le développement des énergies renouvelables. 6 projets ont été retenus dans ce secteur : les nouvelles générations d'éoliennes flottantes, les hydroliennes (qui puisent l'énergie des courants marins),  un démonstrateur exploitant l'énergie des vagues.
 Trois de ces projets se situent en Bretagne. Trois autres entre Nice et la Région PACA.
Selon le gouvernement, « La France entend favoriser le développement d'une filière technologique innovante qui permettra d'atteindre les objectifs ambitieux fixés en matière de place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique européen d'ici 2020.

Mardi 18h55 : record de consommation d'électricité

Enerzine

Mardi 18h55 : record de consommation d'électricitéD'après les chiffres publiés par le Réseau de transport d'Electricité (RTE) sur son site internet, la France a atteint un nouveau record de consommation d'électricité mardi, avec un pic évalué à 94.200 mégawatts (MW), à 18h55, en raison notamment du froid qui frappe le pays.


Après ce pic, la consommation d'électricité est ensuite retombée à 93.584 MW, 20 minutes plus tard (19H15). Pour mémoire, le dernier record historique de consommation d'électricité (93.080 MW) datait du 11 février 2010.

Face à cette demande d'électricité, la France a importé, aux heures de grande consommation, un solde net de 4.000 mégawatts d'électricité pour satisfaire sa consommation intérieure, a annoncé RTE. EDF a confirmé mardi pour sa part, que 52 réacteurs du parc nucléaire français sur les 58 étaient en service.

Concernant la journée d'aujourd'hui, RTE prévoit une consommation élevée vers 19 heures (93.700 MW), sans toutefois excéder le record de mardi. De son côté, Météo France annonce en soirée des températures très souvent négatives (de -1°C, jusqu'à -6°C).

Mardi 18h55 : record de consommation d'électricité


Rappelons enfin qu'en hiver, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d'électricité d'environ 2.300 MW, soit le double de la consommation de la ville de Marseille.

dimanche 12 décembre 2010

En 2011, One Network va installer en France 10 MW de systemes SolarEdge de collecte d’energie solaire a grande echelle

TF1

SolarEdge Technologies Inc, le principal fournisseur mondial de systèmes de collecte distribuée d'énergie solaire, et One Network Energies, principal distributeur et installateur de systèmes photovoltaïques et constructeur de la gamme de suiveurs solaires TRAKY, ont annoncé leur collaboration aujourd'hui. One Network commercialise désormais toute la gamme SolarEdge d'onduleurs solaires triphasés en 8, 10 et 12,5 kW, ainsi que les PowerBox (des systèmes d'optimisation de la puissance intégrés aux modules) et le portail de supervision PV.

L'architecture distribuée de la solution SolarEdge permet d'optimiser la production d'énergie et de surveiller à distance l'installation photovoltaïque, au niveau du module. Cette architecture renforce la souplesse, la production d'énergie et la fiabilité, tout en facilitant la maintenance. Le système est également équipé de la sécurité SafeDCTM de SolarEdge de pointe, qui coupe automatiquement la tension en sortie des modules lors de l'installation, de la maintenance et encas d'incendie.

One Network distribue et installe des systèmes PV, et conçoit des solutions pour leur pointage. La société a installé 7 MW en 2010 et vise le secteur en croissance rapide des centrales solaires et des installations commerciales en toiture. « Quel que soit le système, la solution SolarEdge apporte aux installateurs et aux propriétaires de nombreux avantages en matière de conception, d'installation, de maintenance et de sécurité », a déclaré Franck Le Borgne, directeur et fondateur de One Network Energies SAS. « Les nouveaux onduleurs triphasés apportent tous ces avantages aux propriétaires d'installations commerciales et de taille moyenne, ainsi qu'un meilleur rendement et une réduction des coûts. Enfin, l'extraordinaire garantie de 12 à 20 ans sur les onduleurs contribue à un rapide retour sur investissements. »

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vendredi 10 décembre 2010

WikiLeaks : révélations sur le rôle des Etats-Unis à Copenhague


Maxisciences


C’est aujourd’hui qu’ont lieu les dernières négociations internationales sur le climat au sommet de Cancun, au Mexique. Alors que la phase diplomatique est en cours, le site WikiLeaks fait de nouvelles révélations à propos du sommet de Copenhague, qui s'est soldé par un échec l’an dernier.

Tous les documents que WikiLeaks a révélés sont actuellement disponibles sur le site du journal britannique The Guardian. Ils montrent comment le gouvernement américain a redoublé d’efforts pour obtenir un accord sur le climat. Il a ainsi proposé de verser plusieurs milliards à l’Alliance des pays insulaires (AOSIS) et à l’Ethiopie, et avait menacé la Bolivie et le Venezuela de sanctions économiques. Ces deux pays producteurs de pétrole étaient en effet opposés au traité de l’an dernier. Les documents obtenus par WikiLeaks montrent aussi la préoccupation du gouvernement américain face aux pays émergents que sont le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde et la Chine.

WikiLeaks fait aussi d'autres révélations concernant les négociations sur le climat : déjà à l’époque, Herman van Rompuy, le président du Conseil européen, aurait exprimé son pessimisme concernant les résultats du sommet de Cancun, selon certains documents. Les négociations prenant fin aujourd’hui même, nous saurons bientôt s’il avait vu juste.


http://www.maxisciences.com/climat/wikileaks-revelations-sur-le-role-des-etats-unis-a-copenhague_art11050.html

Climat: le pape un allié des Etats-Unis

Le Figaro

Les Etats-Unis voient dans le pape Benoît XVI, surnommé "le pape vert", un "allié" dans les négociations mondiales sur l'environnement, selon des câbles diplomatiques américains publiés par WikiLeaks. Une note confidentielle datée du 21 janvier 2010, intitulée "Le pape vert soutient la ligne des Etats-Unis après le sommet de Copenhague", explique que les responsables du Vatican ont même "accepté d'encourager discrètement d'autres pays à s'associer à l'accord", conclu lors du sommet de l'ONU sur le climat.

Dans cette note, l'ambassadeur des Etats-Unis près du Saint-Siège assure que le discours du pape au corps diplomatique du 11 janvier 2010 offre "aux fonctionnaires du Vatican une plate-forme solide pour faire pression grâce à l'autorité morale de l'Eglise dans la lutte contre le changement climatique". "Plus encore que l'aide que pourra constituer le lobby du Vatican compte l'influence importante que le pape pourrait avoir sur l'opinion publique dans des pays à grande majorité catholique", affirme l'ambassadeur Miguel Diaz.

Benoît XVI, parfois surnommé le "pape vert" par la presse italienne, met constamment l'accent sur la défense de la création, "oeuvre de Dieu" et donc aussi bien des êtres humains que de leur environnement. Il en avait fait l'un des thèmes de son discours du Nouvel an et a fait installer des panneaux solaires au Vatican. Il s'est même déclaré prêt à utiliser une papamobile électrique.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/09/97001-20101209FILWWW00623-climat-le-pape-un-allie-des-etats-unis.php

mercredi 8 décembre 2010

Alstom installe sa branche Energies marine à Nantes

leParisien.fr
03.12.2010

Le groupe Alstom a inauguré vendredi à Nantes les locaux dédiés à l'activité Energies Marines de sa filiale Alstom Hydro, selon un communiqué de presse.
En 2012, le groupe entend déployer sa première "hydrolienne", une nouvelle génération de turbines sous-marines produisant de l'électricité grâce aux courants de marée. La "Beluga 9", sera entièrement conçue dans ses locaux nantais mais elle sera testée dans la Baie de Fundy, sur la côte atlantique du Canada.

"D'un diamètre de 13 mètres, Beluga 9 atteindra une hauteur totale de 20 mètres une fois installée sur son support, soit l'équivalent d'un immeuble de six étages. Elle sera adaptée aux sites de 30 mètres de profondeur ou plus, comme par exemple ceux de la Manche", souligne Alstom.
"Par ailleurs, l'équipe de Nantes vient de commencer les études de développement d'un second modèle destiné à des sites moins énergétiques et plus profonds, qui devrait être testé en Bretagne dès 2013", ajoute-t-on de même source.
"L'énergie hydrolienne représente un potentiel de marché considérable estimé entre 50 et 100 Gigawatts (GW) à l'échelle mondiale, dont 10% sont situés en France et au Royaume-Uni", affirme Alstom. "L'énergie produite est parfaitement prévisible et les hydroliennes sont totalement invisibles une fois immergées", le communiqué.
L'activité Energies Marines a été créée en 2008 avec la signature d'un contrat de licence de technologie avec le Canadien Clean Current, précise Alstom.
 
 
 
 

mercredi 1 décembre 2010

USA: les républicains se débarrassent d'une commission sur le climat

Romandie News


WASHINGTON - Les adversaires républicains du président Barack Obama à la Chambre des représentants ont annoncé mercredi qu'ils avaient décidé de dissoudre la commission chargée de lutter contre le réchauffement climatique, au motif que son existence constituait un gâchis financier.

"Nous nous sommes engagés à sauver l'argent des contribuables en limitant le gâchis et les redondances au Congrès", a expliqué Michael Steel, porte-parole du futur président de la Chambre des représentants John Boehner.

La commission sur le climat était "un exemple indiscutable et elle ne continuera pas (ses travaux) lors du 112e Congrès" issu des législatives de novembre et qui doit démarrer ses travaux en janvier, a-t-il dit dans un courriel adressé à l'AFP.

Les démocrates ont aussitôt jugé "très décevante" cette décision, affirmant que la commission avait joué un rôle très important lors des débats au Congrès sur la question du climat et de l'énergie.

Le parti républicain, qui a gagné la majorité à la Chambre et réduit l'écart avec les démocrates au Sénat lors des législatives s'oppose fermement à toute législation dite "cap-and-trade" de réduction des émissions de gaz à effet de serre, invoquant un coût trop élevé en période de vaches maigres économiques.


Madagascar déroule le tapis rouge aux sables bitumineux

zegreenweb
par Guillaume Duhamel, Mercredi 1 décembre 2010

Madagascar déroule le tapis rouge aux sables bitumineux
La mobilisation des associations de protection de l'environnement contre l'exploitation des sables bitumineux n'a jusqu'ici pas fait plier les autorités des pays concernés, et à Madagascar plus qu'ailleurs les enjeux économiques semblent beaucoup trop importants
Ils sont le boulet environnemental du Canada, même si les autorités du pays – et encore, pas toutes – n'en ont finalement convenu que du bout des lèvres. Ils sont aussi, les  ONG en sont toutes convaincues et les dernières études scientifiques abondent dans leur sens, à l'origine de gravissimes problèmes sanitaires.

Également exploités – à un degré moindre – en Russie, au Venezuela et à Madagascar, les sables bitumineux sont aussi bien partis pour devenir la plaie écologique de l'île africaine, dont les autorités n'ont jusque là encore jamais fait montre d'un intérêt prononcé pour la préservation de l'environnement. Elles n'ont certes pas le monopole de cette approche mais préfèrent d'abord voir les bénéfices économiques que ceux-ci leur procurent, aussi les groupes pétroliers jouent sur du velours, à plus forte raison parce que le pays n'a encore jamais produit d'or noir dans des quantités « commerciales ».

Le Voahary Gasy, qui regroupe plusieurs associations de protection de la nature, a beau  critiquer la politique gouvernementale et déplorer l'opacité de la communication étatique, rien n'a pu empêcher la cotation à la bourse de Londres de Madagascar Oil, société qui exploite ces gisements avec le concours de son partenaire Total. Une forme de consécration économique, du pain béni pour Antananarivo  mais aussi – surtout – une preuve supplémentaire que l'arrêt de l'exploitation des « tar sands » du pays, étalés sur une surface de près de trente mille kilomètres carrés, n'est pas pour tout de suite. Quelque quatre-vingt dix mille barils peuvent en être extraits chaque jour et il y aurait de quoi voir venir pendant plusieurs décennies, les réserves étant estimées à quelques deux milliards de barils.

Des chiffres qui ont un sens tout particulier pour une nation classée par le Fonds monétaire international (FMI) au cent soixante-dixième rang mondial en termes de pauvreté (sur cent quatre-vingt deux pays). Compréhensible vu cet état de fait, la considération que porte les pouvoirs publics malgaches aux sables bitumineux a cependant le tort d'être sans limite, les contrats étant valables sur plusieurs décennies. Connue pour sa biodiversité, Madagascar est toutefois loin de déployer toute son énergie à sa préservation et fait le jeu de projets qui pourraient nécessiter des quantités d'eau encore plus importantes qu'au Canada. Une aberration supplémentaire alors que la population peine à y accéder.

Une association alerte sur les substances chimiques contenues dans les repas des enfants

Le Monde

Capture d'écran du site menustoxiques.fr présentant le résultat de l'étude pour le déjeuner : 33 résidus chimiques dont 17 cancérigènes probables ou possibles.
Capture d'écran du site menustoxiques.fr présentant le résultat de l'étude pour le déjeuner : 33 résidus chimiques dont 17 cancérigènes probables ou possible

Plus de quatre-vingts substances chimiques, dont certaines susceptibles d'être cancérigènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la santé, selon une étude du mouvement Générations futures – qui milite notamment pour une agriculture sans pesticides et sans OGM – et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau environnement santé. (Lire l'article du Monde, en édition abonnés, "Des résidus chimiques dans l'assiette des enfants").
Les associations, qui lancent une campagne de sensibilisation intitulée "Cancer et environnement", ont acheté dans des supermarchés de l'Oise et de Paris entre juillet et septembre les denrées alimentaires généralement consommées en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d'une dizaine d'années. Ces repas-types, incluant les recommandations officielles – telles que cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d'eau par jour – ainsi que des friandises, ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique pour y détecter la présence de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants.

Le bilan de l'assiette, selon cette étude publiée mercredi, est accablant : cent vingt-huit résidus, quatre-vingt-une substances chimiques, dont quarante-deux sont classées cancérigènes possibles ou probables et cinq substances classées cancérigènes certaines ainsi que trente-sept substances susceptibles d'agir comme perturbateurs endocriniens (PE). "Même si, dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées, on voit bien dans notre enquête que la réalité de l'exposition des consommateurs aux contaminants possiblement cancérigènes et/ou PE est préoccupante", note l'association.

LE SAUMON, LE PLUS RICHE EN PESTICIDES

Pour le petit-déjeuner, le beurre et le thé au lait contiennent à eux seuls plus d'une dizaine de résidus cancérigènes possibles et trois avérés comme des cancérigènes certains ainsi que près d'une vingtaine de résidus susceptibles de perturber le système hormonal.

La pomme, importée du Brésil, prévue comme encas, présente des traces de six substances chimiques, dont un fongicide pourtant interdit en France. Même chose pour les haricots verts du Kenya, inclus dans le déjeuner, sur lesquels l'étude a détecté des traces d'un insecticide puissant également interdit dans l'Union européenne.

Le steak haché, le thon en boîte, et même la baguette de pain et le chewing-gum, étaient truffés de pesticides et autres substances chimiques. Dans l'eau du robinet les analyses ont révélé la présence de nitrates et chloroforme. Mais c'est le steak de saumon prévu pour le dîner qui s'est révélé le plus "riche" avec trente-quatre résidus chimiques détectés. Même l'examen de l'assiette en plastique utilisée pour réchauffer le repas au micro-onde n'en était pas exempte.

"COCKTAILS CONTAMINANTS"

Le risque final pour le consommateur de ce "cocktails de contaminants" "est probablement sous-estimé", selon l'étude. Le problème serait-il résolu par un lavage voire un épluchage systématique des fruits et légumes avant consommation ? "Certaines études montrent que ces précautions ne sont pas suffisantes voire qu'elles sont inutiles", a souligné Générations futures. De même, "l'impact de ces résidus dans les aliments conjugué aux autres substances chimiques auxquelles nous sommes exposés tous les jours, par l'air, les cosmétiques, les biocides, n'est pas évalué non plus".

Le but de l'étude "est de faire prendre conscience aux citoyens et aux responsables publics de la part importante que représentent les facteurs de risque environnementaux parmi les causes de cancers et ainsi de les inciter à agir et prendre les mesures qui s'imposent". Le groupement d'associations milite donc pour "l'application du principe de précaution dans l'objectif de diminuer au maximum l'exposition environnementale, et notamment alimentaire, de la population à des substances soupçonnées d'être cancérigènes ou PE" en interdisant notamment "l'usage de pesticides au champ" et l'utilisation de certains additifs.


http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/01/pres-de-80-substances-chimiques-dans-les-repas-quotidiens-d-un-enfant_1447578_3234.html#xtor=RSS-3208

Le froid s'installe sur la France

L'EXPRESS.fr


Dix-sept départements sont en vigilance orange à cause de la neige et du verglas.

 
Les températures ont chuté en France avec des records de froid dans la nuit de lundi à mardi dans la région Centre et les chutes de neige ont rendu la circulation difficile, incitant de nombreux départements à suspendre transports scolaires et circulation des camions. 
Météo France a placé 17 départements (en Rhône-Alpes et Auvergne, ainsi que le Loir-et-Cher et le Loiret) en vigilance orange en raison de la neige, du froid et du verglas. 
Lire l'article >>

mardi 30 novembre 2010

Google TV ne séduit pas aux USA

AV HD


Un gros bide pour les Google TV aux USA

Il y a quelques jours nous vous parlions du blocage de certaines chaînes sur les Google TV. En marge de ce problème, il semblerait que les consommateurs US boudent également les appareils Google TV à l'image du lecteur Blu-ray et TV de Sony lancés tout récemment aux USA.




À vrai dire, c'est carrément un flop puisque Sony vient de revoir ses tarifs en baisse jusqu'à 25% de moins pour le lecteur Blu-ray équipé de Google TV. Avec le véritable bras de fer qui se déroule en ce moment entre les chaînes de TV françaises (et internationales), les Google TV ont du souci à se faire. En effet, les groupes télévisés auraient beaucoup plus de poids que Google l'aurait pensé !

Enfin pour finir, les premiers retours parlent d'une interface mal conçue et d'un système sans intérêt comparé aux services en ligne de plus en plus complets que l'on trouve sur les TV Samsung,  Philips et même Sony.




lundi 29 novembre 2010

EPR Olkiluoto 3 : nouveau retard de 6 mois

Enerzine

 
EPR Olkiluoto 3 : nouveau retard de 6 moisD'après le groupe finlandais d'électricité TVO, le réacteur nucléaire de troisième génération en cours de construction en Finlande sera achevé en 2012, pour une "utilisation régulière" à partir du deuxième semestre 2013, soit 6 mois de retard sur un calendrier déjà révisé à 5 reprises.
  Le dernier démarrage du réacteur était prévu fin 2012 selon la dernière estimation datée de juin 2010. Prévu pour être terminé en avril 2009, le chantier Olkiluoto 3 aurait donc au total 4 ans de retard.

Les retards accumulés sur le chantier ont forcé Areva à enregistrer des provisions d'un montant global de 2,7 milliards d'euros alors que le coût initial de l'EPR était estimé à 3 milliards d'euros.


http://www.enerzine.com/2/10875+epr-olkiluoto-3---nouveau-retard-de-6-mois+.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+enerzine-lesdernieresbreves+%28Enerzine.com+-+Les+derni%C3%A8res+br%C3%A8ves%29&utm_content=FaceBook

dimanche 28 novembre 2010

La Box TGV arrive le 1er décembre

À partir du 1er décembre 2010, les clients TGV de la ligne Est pourront opter pour un service Box TGV via leur ordinateur portable équipé Wi-Fi.

Box-tgvDepuis 2007, la SNCF teste un portail de services et un accès à Internet via liaison satellite et relais Wi-Fi en gare pour des rames de la ligne du TGV Est ( consulter notre dossier pour plus de détails ). La SNCF vient d'officialiser un service Box TGV qui sera disponible de manière progressive à partir du 1er décembre pour les clients TGV Est sur l'ensemble des 52 rames.

Proposée aux voyageurs de 1ère et 2ème classe, l'offre Box TGV autorisera un accès Internet à partir de 4,99 € l'heure ( ou 9,99 € pour la durée totale du voyage ). Les débits annoncés sont de 2 Mbps ( descendant ) et 512 kpbs ( montant ). L'achat pourra se faire lors de la réservation ou avec une carte prépayée.

L'offre multimédia sera proposée avec des programmes de 0,49 € à 5,49 €. Les contenus pourront être payés à l'acte ou via un portefeuille virtuel créé lors d'une inscription à Box TGV ( https://boxtgv.net ). Le contenu sera renouvelé tous les mois avec notamment 10 films dont 5 récents ( sorties DVD du mois ), 25 mini-recettes, 5 documentaires, 4 concerts. Tous les contenus vidéo payants sont proposés en partenariat avec MySkreen.

Parmi les autres contenus, des packs pour les enfants ( jeux, documentaires, dessins animés ), des cours de langues, des formations aux outils informatiques... Des informations touristiques seront facturées ( city guide ), tandis que des informations pratiques seront gratuites ( informations sur la gare d'arrivée, interconnexion des modes de transport, trafic routier à Paris... ). Également gratuitement, le voyageur sera informé en temps réel sur l'évolution de son trajet.

Fin septembre 2011, la SNCF fera un premier bilan du succès ou non de Box TGV pour décider de la suite à donner.


http://www.generation-nt.com/box-tgv-acces-internet-sncf-actualite-1121751.html

La technologie peut-elle éliminer la pauvreté ?

Le Monde

La Boston Review a organisé dans son numéro même des réactions nourries aux propos de Kentaro Toyama que nous évoquions la semaine dernière.

COMMENT SE PRÉSERVER DE L'UTOPIE TECHNOLOGIQUE ?
Le Cassandre Evgeny Morozov, qui s'apprête à publier un livre sur la Désillusion Internet, boit du petit lait : "Les décideurs peuvent croire qu'en reconnaissant tout simplement l'échec des technologies précédentes, ils s'assurent que leurs nouvelles initiatives évitent le même sort. Si seulement c'était aussi simple que ça ! La longue histoire de l'utopisme technologique nous enseigne le contraire. Les promesses non tenues des technologies du passé dérangent rarement les partisans les plus fervents des nouveautés les plus à la pointe, qui estiment que leur outil est véritablement différent de tous ceux qui les ont précédés. Et parce que la croyance populaire dans la première puissance mondiale économique qu'est la technologie est souvent basée sur des mythes plutôt que des données recueillies avec soin ou une évaluation rigoureuse, il est facile de voir pourquoi l'utopisme technologique est si omniprésent : les mythes, à la différence des théories scientifiques, sont à l'abri de la preuve."

Le rythme de l'innovation laisse peu de temps à l'auto-réflexion. Au lieu d'analyser les échecs passés des gadgets d'hier, les innovateurs passionnés sont déjà en train d'essayer les technologies qui seront cool demain, explique Evgeny Morozov. Mais si l'utopie technologique est là pour rester, comment faire pour sauvegarder nos politiques et les projets de son influence pernicieuse?
Lire la suite...

samedi 27 novembre 2010

28e édition du Festival International du Film d’Environnement

ECO TOURISME Magazine

Mis en ligne par Stéphane Clerc le 23 novembre 2010


28e Festival International du Film d'EnvironnementDu 24 au 30 novembre prochain se tiendra la 28ème édition du Festival International du Film d'Environnement (FIFE) au cinéma La Pagode à Paris et en Ile-de-France. Durant une semaine, plus de 140 films et documentaires seront projetés (fictions, courts-métrages, avant-premières, etc.) en provenance du monde entier (38 pays représentés). Organisé par la Région Île-de-France, le Festival international du film d'environnement est destiné à sensibiliser le public à l'éco-citoyenneté en l'incitant à la réflexion et à l'action notamment à travers des débats participatifs. Gratuit et ouvert à tous, le FIFE a été créé en 1982 et s'est internationalisé au fil des ans tout en s'ouvrant à des thématiques plus sociétales comme le développement durable et solidaire.
Dans le cadre de la programmation du 28e Festival international du film d'environnement, plus de 2000 documentaires, courts métrages et fictions ont été visionnés par l'équipe du Fife. Les 140 œuvres sélectionnées doivent permettre au festival d'évoquer le plus largement possible les thématiques internationales actuelles sur l'environnement et sont jugées sur l'adéquation entre la forme artistique et le fond. Les thèmes de l'édition 2010 sont très variés : Habitat et construction, Désastre pétrolier, Des idées pour demain, Les poisons du quotidien… Des thèmes qui convergent vers la question cruciale de la survie de l'homme sur une planète en danger.
Festival International du Film d'EnvironnementComme chaque année, des rencontres seront organisées à l'issue des séances afin de permettre au public, aux réalisateurs et aux équipes de films de confronter leurs idées, partager leurs expériences et nourrir leur réflexion sur les différents thèmes abordés lors des projections.
A l'issue du festival, plusieurs prix seront décernés. Présidé par la journaliste Isabelle Giordano, le jury est composé de spécialistes de l'environnement, du cinéma et de journalistes. 2 prix spéciaux seront également remis par un jury de lycéens et le jury du personnel de la région IDF.

Infos pratiques :

Dates : du mercredi 24 au mercredi 30 novembre 2010
Lieux :
- Cinéma La Pagode, 57 bis rue de Babylone, Paris 7ème (métro St-François Xavier)
- Cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5ème (métro Censier-Daubenton)
- Ciné 104, 104 av Jean Lolive, Pantin (métro Hoche)
- Cinéma Le Capitole, 3 rue Ledru-Rollin, Suresnes (tramway Suresnes-Longchamp)
Entrée gratuite.


http://www.ecotourisme-magazine.com/28e-edition-du-festival-international-du-film-denvironnement/

Bras de fer sino-américain prévisible à Cancun sur le climat

Le Point

par Alister Doyle

OSLO (Reuters) - La communauté internationale, qui se réunira du 29 novembre au 10 décembre à Cancun pour débattre du changement climatique, cherchera à éviter que cette conférence de l'Onu ne soit paralysée par le bras de fer entre la Chine et les Etats-Unis, les deux plus gros pollueurs.

La plupart des pays participants nourrissent peu d'espoirs quant au succès de cette conférence des ministres de l'Environnement dans la station balnéaire mexicaine depuis l'incapacité du sommet de Copenhague, l'an dernier, à produire un traité pour lutter contre le réchauffement de la planète.

La conférence de Cancun servira de test à la faculté des Nations unies de réconcilier les intérêts de la Chine et des Etats-Unis, les deux puissances qui émettent le plus de gaz à effets de serre (GES), avec ceux des 192 autres participants, qui disposent tous d'un droit de veto.

"Nous devrons prendre quelques mesures pour avancer, ou les gens vont perdre foi dans le système des Nations unies", souligne Rajendra Pachauri, chef de la commission des spécialistes climatiques de l'Onu.
"Je suis un peu déprimé au sujet de Cancun", confie l'ancien vice-président américain Al Gore, militant écologiste de premier plan. "Le problème ne s'éloigne pas, il a plutôt tendance à s'aggraver, ajoute celui qui a partagé en 2007 le prix Nobel de la paix avec le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour leur contribution commune à la lutte contre le réchauffement climatique.

"PLUS DUR APRÈS 2012"

Les négociateurs de Cancun s'efforceront de s'entendre sur des "blocs d'accord", comme par exemple un "fonds vert" pour canaliser l'aide vers les pays pauvres, un mécanisme pour partager les nouvelles technologies énergétiques dites propres et une entente sur la protection des forêts tropicales, qui absorbent les GES.

Les espoirs d'un accord global contraignant se sont évanouis en partie en raison de l'incapacité de Washington et de Pékin au cours de cette année de s'entendre sur de nouvelles actions et des réticences du Sénat américain de ratifier un traité dans les années qui viennent.

"Il y a une impasse totale aux Etats-Unis, ce qui veut dire que la Chine ne va pas faire de geste", prédit Johan Rockstrom, directeur de l'Institut d'Environnement de Stockholm.

Une telle inaction augmente les risques de changement climatiques abrupts comme la fonte de la calotte polaire ou du permafrost.

Le monde a conclu l'actuelle convention des Nations unies sur le climat en 1992. Mais, pour l'actualiser, la Chine estime que le président Barack Obama doit aller au-delà de sa proposition de réduire d'ici 2020 les émissions de GES de 17% de moins que leurs niveaux de 2005.

Washington rétorque que la Chine doit, elle, durcir son plan "volontaire" de réduction d'émissions de carbone de 40% à 45% d'ici à 2020, par rapport à 2005.

Ce bras de fer éclipse les autres sujets de tension entre pays riches et pauvres.

Pour Alden Meyer, de l'"Union des savants concernés", le monde a sous-estimé les obstacles aux Etats-Unis, où Barack Obama risque de perdre en 2012 sa majorité démocrate au Sénat, même s'il est réélu. Pour ratifier un traité international, il faut le vote de 67 sénateurs sur 100.

"C'est probable que ce sera plus dur encore après 2012."

LES GES À UN NIVEAU SANS PRÉCÉDENT

Tous les pays industriels, sauf les Etats-Unis, soutiennent le Protocole de Kyoto, qui prévoit de réduire avant 2008-12 de 5,2% les niveaux d'émission de CO2 par rappport à 1990.

Avant l'échéance de la fin 2012, ils devront décider quelle suite à donner au Protocole.

Beaucoup d'espoirs reposent maintenant sur un accord au Sommet de la Terre prévu à Rio de Janeiro en 2012.

Soulignant l'urgence d'une action résolue, l'Organisation météorologique mondiale a annoncé mercredi que les concentrations des principaux GES dans l'atmosphère ont atteint leur niveau le plus élevé depuis l'aube de l'ère industrielle.

Les concentrations de dioxyde de carbone (CO2), de méthane et de protoxyde d'azote (N2O) ont continué d'augmenter en 2009 - dernière année d'observation prise en compte - malgré la crise économique mondiale, a souligné l'OMM, qui dépend de l'Onu, dans son dernier bulletin sur les GES.

L'augmentation des quantités de GES dans l'atmosphère y provoque une hausse des radiations, ce qui réchauffe la surface de la Terre et provoque des changements climatiques.

Il faudra un siècle environ pour que le CO2 disparaisse de l'atmosphère en cas d'arrêt total des émissions de GES.

Avec Laura MacInnis à Genève et Gerard Wynn à Londres, Eric Faye, Jean-Loup Fiévet et Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser


http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/bras-de-fer-sino-americain-previsible-a-cancun-sur-le-climat-27-11-2010-1267689_240.php

Madagascar : début des essais techniques dans la centrale électrique du projet Ambatovy

AFRISCOOP

Les essais techniques dans la centrale électrique du projet Ambatovy de production de nickel et de cobalt, dans son usine à Toamasina à l'est de Madagascar, commenceront dans quelques jours, selon communiqué rendu public vendredi par le projet.

Les essais techniques concernent les trois chaudières de l'usine par le nettoyage des conduites par l'évacuation de vapeur à haute pression dans le circuit de tuyauterie à travers un silencieux.

La mise en service de l'usine de calcaire, les usines de séparation d'air et d'hydrogène, les systèmes de chargement et de déchargement par trains et autorails ainsi que l'installation de stockage d'ammonium est également inclus dans les essais.

Le responsable de communication du projet a annoncé que ces essais techniques "ne présentent aucun danger aussi bien pour les employés d'Ambatovy que pour la communauté et qui respectent les normes internationales établies ainsi que les bonnes pratiques en la matière".

Avant ces essais, des séances d'information seront dans le programme du projet afin d'expliquer aux publics et riverains l'importance et la portée de chaque essai technique et faire dissiper les éventuels soucis.

Notons que la phase de construction du projet Ambatovy est à 80%. Une fois les travaux de constr
uction finis, l'on procède à la phase des essais techniques et la phase d'exploitation du nickel et du cobalt peut commencer vers le début de l'année 2011. (Xinhua)



http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve5327

mercredi 24 novembre 2010

Miners feared dead after second explosion

Malaisie : Total acquiert une participation dans un permis d'exploration en eaux profondes

LCI

Total (Paris:FP) (LSE:TTA) (NYSE:TOT) annonce la signature d'un accord avec la compagnie nationale Petronas pour l'acquisition d'une participation de 85% dans le permis SK317B, au large des côtes malaises. Selon les termes de cet accord, Total opère le permis aux côtés de son partenaire Petronas Carigali, qui détient les 15% restants.

Situé à environ 100 kilomètres des côtes de Sarawak, le bloc SK317B s'étend sur plus de 700 kilomètres carrés, par des profondeurs d'eau de 200 à 1 000 mètres. Le programme de travail durant la période d'exploration prévoit une campagne d'acquisition de données sismiques et des opérations de forage par grande profondeur d'eau, un domaine dans lequel Total dispose d'une expertise reconnue.

Suite à cette signature, Jean-Marie Guillermou, directeur Asie-Pacifique à Total Exploration & Production a déclaré : « Cette acquisition illustre la volonté de Total d'étendre son domaine minier dans de nouvelles zones ou sur de nouvelles thématiques tout en développant ses partenariats avec les compagnies nationales comme Petronas ».

Total E&P Malaisie
 
Total est présent en Malaisie au travers d'une participation, acquise en 2008, de 70% dans un contrat de partage de production qui couvre les permis PM303 et PM324, situés au large de la péninsulemalaise, en partenariat avec Petronas Carigali (30%). Opérateur sur ces deux permis, Total a déjà mené une campagne d'acquisition de données sismiques en 2009 et débutera en 2011 une campagne de forage d'exploration dans des conditions de haute pression et haute température (HP/HT).

Total Exploration & Production en Asie - Pacifique
 
Avec 250 000 barils équivalents pétrole par jour, la région Asie - Pacifique a représenté 11% de la production totale et plus de 50% de la production de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) du Groupe en 2009. Le Groupe est fortement implanté en Indonésie, où il opère le bloc de la Mahakam depuis 1970, et où il est l'un des premiers producteurs de gaz naturel du pays. Total produit également du gaz en Thaïlande, au Myanmar et dans le Sultanat de Brunei.

En exploration, le Groupe a diversifié ses positions en prenant des participations en Australie, au Cambodge, en Malaisie et au Vietnam. En Australie, Total détient en outre une participation de 24% dans le projet GNL Ichthys, en partenariat avec Inpex, et vient d'acquérir une participation de 20% dans le projet GLNG aux côtés de Santos et Petronas. En Chine, le Groupe a signé un contrat avec China National Petroleum Corporation pour évaluer les ressources en gaz naturel du bloc Sulige Sud.


Total est l'un des tout premiers groupes pétroliers et gaziers internationaux, exerçant ses activités dans plus de 130 pays. Ses 96 000 collaborateurs développent leur savoir-faire à tous les niveaux de cette industrie : exploration et production de pétrole et de gaz naturel, raffinage et distribution, gaz et énergies nouvelles et trading. Ils contribuent ainsi à satisfaire la demande énergétique mondiale, présente et future. Le Groupe est également un acteur de premier plan de la chimie. www.total.com


http://bourse.lci.fr/bourse-en-ligne.hts?urlAction=bourse-en-ligne.hts&idnews=BNW101119_00005590&numligne=0&date=101119

mardi 23 novembre 2010

Organisation du 4ème Salon des énergies renouvelables et de l’environnement en Afrique, en avril 2011 à Dakar

AFRIQUE AVENIR

APA-​Da­kar(Sé­né­gal) La 4ème édi­tion du Salon in­ter­na­tio­nal des éner­gies re­nou­ve­lables et de l'en­vi­ron­ne­ment en Afrique, or­ga­ni­sé par Expo car­re­four Afrique (Excaf), se tien­dra du 27 au 30 avril 2011 à Dakar, a ap­pris APA au­près de l'or­ga­ni­sa­teur.

« Le Salon sera un cadre afri­cain de pro­mo­tion des nou­velles tech­no­lo­gies dans les dif­fé­rentes fi­lières des éner­gies re­nou­ve­lables et de l'en­vi­ron­ne­ment », avance Ibra­hi­ma DIAGNE, pré­sident di­rec­teur gé­né­ral d'Excaf.

Il ajoute que le salon qui aura lieu au parc des Ex­po­si­tions du Centre in­ter­na­tio­nal du com­merce ex­té­rieur du Sé­né­gal (CICES) com­prend trois vo­lets.

Le pre­mier est une ex­po­si­tion in­ter­na­tio­nale ou­verte aux en­tre­prises, aux or­ga­ni­sa­tions in­ter­na­tio­nales, aux or­ga­nismes et struc­tures de re­cherche et d'études, pro­ve­nant d'ho­ri­zons di­vers et évo­luant dans les dif­fé­rentes fi­lières.

Le 2ème volet est un col­loque in­ter­na­tio­nal dont les thèmes se­ront axés sur les pré­oc­cu­pa­tions ma­jeures des pays afri­cains face à la si­tua­tion éner­gé­tique et à la pro­blé­ma­tique en­vi­ron­ne­men­tale ac­tuelles et sur les so­lu­tions al­ter­na­tives adap­tées au contexte afri­cain.

Le der­nier volet sera consti­tué de ren­contres de par­te­na­riat dont l'ob­jec­tif prin­ci­pal est de pro­mou­voir les in­ves­tis­se­ments dans les fi­lières des éner­gies re­nou­ve­lables et les dif­fé­rents sec­teurs de l'en­vi­ron­ne­ment en Afrique.

« Lors de la pré­cé­dente édi­tion, la di­ver­si­té des ex­po­sants pro­ve­nant de dif­fé­rents pays et des or­ga­ni­sa­tions in­ter­na­tio­nales (ONUDI - FABER - CDE) ont of­fert aux pro­fes­sion­nels et vi­si­teurs les ré­sul­tats de leurs re­cherches et ex­pé­riences sur les éner­gies re­nou­ve­lables et l'en­vi­ron­ne­ment » rap­pelle M. Diagne.

C'est fort de ce ré­sul­tat, pour­suit-​il que « nous nous pro­po­sons de pour­suivre nos ef­forts de pro­mo­tion et d'appui des dits sec­teurs par la pro­gram­ma­tion de la 4ème édi­tion ».

MS/moma/APA
17-​11-​2010


http://www.afriqueavenir.org/2010/11/17/organisation-du-4eme-salon-des-energies-renouvelables-et-de-l%E2%80%99environnement-en-afrique-en-avril-2011-a-dakar-2/

Attempted Madagascar coup unlikely to affect Ambatovy

MINING REVIEW

<em>The Ambatovy nickel<br />project in Madagascar</em>
The Ambatovy nickel
project in Madagascar
Seoul, South Korea --- MININGREVIEW.COM --- 22 November 2010 - The attempted coup in Madagascar is unlikely to have a major impact on plans to start production of nickel from the US$4.65 billion (R32.5 billion) Ambatovy mine in the first half of next year.
.
In an e-mailed statement issued here, the state-run minerals explorer Korea Resources Corporation said it was watching developments closely. The Seoul-based company is part of a group that holds 27.5% of the project.
Madagascar's army is trying to persuade about 20 rebel officers to turn themselves in after their attempt to overthrow President Andry Rajoelina failed last Wednesday. The dissident officers are at an army base near the international airport, north of the capital, Antananarivo. "Even if the airport is closed, it won't affect ongoing work on the project, since most of the construction materials are delivered by ship," Korea Resources said.
Canada's Sherritt International Corporation has a 40% stake in the Ambatovy project on the Indian Ocean island, while a Korean group led by Korea Resources and Japan's third-largest trading company, Sumitomo Corporation, each hold 27.5%.
"At the moment, there's no impact on the development plan, Koji Furui, a spokesman for Tokyo-based Sumitomo, confirmed by phone.


http://www.miningreview.com/node/18794

dimanche 21 novembre 2010

News: FRANCE ISRAËL - PETROLE OFFSHORE - REVELATIONS : TOTAL ENFIN EN ISRAËL DANS UN "CONSEIL CONSULTATIF " DE I.D.T. LIE AU PHILANTROPE ET BUSINESSMAN HOWARD JONAS.

IsraelValley
Par Jonathan-Simon Sellem

Golda Meir répétait souvent une blague juive sur le pétrole : «Pourquoi donc Moïse nous a-t-il fait attendre 40 ans dans le désert pour nous emmener dans le seul pays du Moyen-Orient sans pétrole ?» Aujourd’hui, quelques hommes d’affaires parmi les plus puissants au monde prennent les paris. Ils pensent qu’Israël pourrait cacher la première réserve de pétrole au monde. Et cela, ce n’est pas une blague… Ils investissent des sommes considérables pour creuser le sol…


Howard Jonas est un grand philanthrope connu essentiellement pour sa réussite dans le secteur des télécommunications. La semaine dernière, il a lâché une petite bombe: « Nous croyons qu’Israël a plus de pétrole que l’Arabie Saoudite. Il pourrait y avoir 500 milliards de barils dans le sol israélien contre 260 milliards pour les Saoudiens».

Jonas a donc mis sur pied une équipe d’investissement de rêve. Cette semaine, le magnat des médias Rupert Murdoch et Lord Jacob Rothschild, de la célèbre famille de banquiers, ont placé leur pile de jetons avec Jonas. Plus tôt cette année, un autre grand philanthrope juif, Michael Steinhardt, s’est joint à cette aventure…
«Les sceptiques disent que ce groupe est pareil à un moulin à vent», affirme l’initiateur du projet. «Mais regardez assez longtemps, voyez que les moulins ressemblent aux machines de forage pétrolier… »

Avant Israël, Jonas a tenté d’extraire du pétrole pendant 10 ans des terres gouvernementales du Colorado. Fort de ses réussites, il a obtenu l’accord d’Israël pour creuser un réservoir de schiste de 238 km² dans le bassin de Shfela. Malgré les luttes contre les écologistes, les recherches devraient commencer dans les prochains jours…

Le pétrole, cependant, n’est pas liquide dans le schiste. Il est argileux. Ce qui est dommage puisque le processus de transformation du schiste solide comme un roc en liquide est coûteux, long et difficile, pour ne pas mentionner qu’il pourrait, selon les critiques, conduire à des émissions de gaz excessives, à endommager la nappe phréatique et, globalement, abîmer une partie de l’environnement. Mais qu’importe pour l’instant, la recherche de l’or noir prime sur tout.

L’Union pour la Défense Environnementale d’Israël a donc tenté d’empêcher les forages. Mais devant les tribunaux, c’est bien avec l’argument de défense (militaire et économique) qui a fait que Jonas a remporté son pari. L’indépendance énergétique : le rêve de tous les pays !

Jonas, un sioniste orthodoxe, considère le projet comme une solution parfaite pour arranger bien des problèmes. En attendant, le cours de l’action IDT (nom de la compagnie de forage), vient de gagner 200% de cote en 1 an avec la seule nouvelle venant d’Israël. L’action vaut aujourd’hui plus de 20$.

Aujourd’hui, il imagine la production commerciale du pétrole. «Cela prendra 11 ou 12 ans après les découvertes… Et encore, dans les meilleurs délais… Mais imaginez un peu !»

Il est de notoriété publique que les grandes compagnies pétrolières ont hésité à forer en Israël à cause de la pression du boycott arabe et les relations étroites entre leurs dirigeants et les décideurs arabes. Et pourtant, le géant pétrolier français Total a investi avec Jonas et vient également de rejoindre le conseil consultatif d’IDT. Harold Vinager, ancien directeur scientifique de Royal Dutch Oil et ancien conseiller de Dick Cheney, a également rejoint le groupe.

Néanmoins, ce sont les sionistes religieux, tels que Jonas ou encore des groupes chrétiens sionistes, qui ont été à la pointe de l’exploration pétrolière en Israël. Ces derniers groupes ont cité des versets de la Bible qu’ils disent référer à de vastes réserves pétrolières sous la terre promise, ajoutant que l’indépendance énergétique d’Israël est le succès au prélude d’Ezéchiel (scénario de la rédemption finale).

Si Jonas, Steinhardt, Rothschild et le reste sont capables de changer le schiste souterrain d’Israël en première réserve de pétrole au monde, modifiant ainsi l’équilibre géopolitique et économique du Moyen-Orient, ils seront des héros… Bien au-delà de ce que l’on peut aujourd’hui imaginer ! Et là, on dira peut-être que Moïse savait ce qu’il faisait !


http://www.israelvalley.com/news/2010/11/20/29260/france-israel-petrole-offshore-revelations-total-enfin-en-israel-dans-un-conseil-consultatif-de-i-d-t-lie-au-philantrope-