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samedi 6 novembre 2010
vendredi 5 novembre 2010
Une ville sud-africaine veut acheter les urines de ses administrés
Libération
La ville de Durban, en Afrique du Sud, veut acheter les urines de ses administrés. L'enjeu: surmonter les réticences des gens à utiliser les toilettes sèches, installées par la mairie dans les quartiers pauvres.
«Si nous pouvons faire des toilettes sèches une source de revenus, les gens voudront les utiliser», affirme Neil Mac Leod, chef du service des eaux de la cité portuaire, située sur les rivages de l'Océan indien (est).
Le sujet des fluides corporels est tellement tabou que personne ne veut même l'évoquer. Interrogée, une jeune mère de famille accuse vaguement des «voleurs» d'avoir dérobé «la porte et la cuvette» de son lieu d'aisance, transformé en débarras.
«Les gens comparent ces WC avec ceux qui ont une chasse d'eau et ils ont l'impression qu'on leur a donné un système inférieur», explique Lucky Sibiya, éducateur au service des eaux de Durban. Dès qu'ils en ont les moyens, ils investissent dans une fosse septique et abandonnent les toilettes sèches, où il faut mettre du sable après chaque passage, s'efforcer de séparer les urines des excréments et vider les cuves régulièrement.
Pour cette raison, peu de villes se sont lancées dans l'installation à grande échelle de toilettes sèches. Durban a fait ce choix en 2002, quand une épidémie de choléra a mis en évidence le manque d'hygiène dans l'agglomération, où 1,3 des 4 millions d'habitants n'avaient accès à aucune forme de latrines.
Pour éviter de mettre en place toute une filière d'assainissement et économiser l'eau, la ville avait opté pour les toilettes sèches. Aujourd'hui, elle reste convaincue de la pertinence de son choix. «En Afrique du Sud, l'eau est rare, rappelle Teddy Gounden, responsable du projet. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter cette précieuse ressource dans les égoûts.»
Mais le principe de base est acquis. Chaque famille «productrice» recevrait 30 rands (3 euros) par semaine, une somme non négligeable dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Dans un deuxième temps, l'idée est de transformer aussi les excréments, qui finissent aujourd'hui souvent dans la nature... à l'encontre de tous les principes d'hygiène.
http://www.liberation.fr/monde/01012300623-une-ville-sud-africaine-veut-acheter-les-urines-de-ses-administres
Une toilette écologique à Cap-Haïtien (Haïti) (Creative Commons - Wikimédia/Rémi Kaupp)
«Si nous pouvons faire des toilettes sèches une source de revenus, les gens voudront les utiliser», affirme Neil Mac Leod, chef du service des eaux de la cité portuaire, située sur les rivages de l'Océan indien (est).
Réticences envers les toilettes sèches
Par souci d'hygiène et d'économie, Durban a doté les cours des quartiers délaissés d'environ 90.000 de ces toilettes à litière, qui n'utilisent pas une goutte d'eau. Mais la population boude. Dans le township d'Inanda, le spectacle est désolant: portes et toits arrachés, les cabanons servent d'annexe, quand ils ne sont pas complètement désossés.Le sujet des fluides corporels est tellement tabou que personne ne veut même l'évoquer. Interrogée, une jeune mère de famille accuse vaguement des «voleurs» d'avoir dérobé «la porte et la cuvette» de son lieu d'aisance, transformé en débarras.
«Les gens comparent ces WC avec ceux qui ont une chasse d'eau et ils ont l'impression qu'on leur a donné un système inférieur», explique Lucky Sibiya, éducateur au service des eaux de Durban. Dès qu'ils en ont les moyens, ils investissent dans une fosse septique et abandonnent les toilettes sèches, où il faut mettre du sable après chaque passage, s'efforcer de séparer les urines des excréments et vider les cuves régulièrement.
Un système vieux de plusieurs siècles
Ce système, inventé au Yémen il y a des siècles, «fonctionne très bien en zone rurale parce que l'engrais produit à partir de l'urine et des fèces est utilisé sur place», rappelle Pierre-Yves Oger, consultant en eau et assainissement basé en Afrique du Sud. «Mais en zone urbaine, il y a dissociation entre le producteur (d'excréments) et l'utilisateur des produits recyclés, et c'est très difficile de surmonter les blocages psychologiques», souligne-t-il.Pour cette raison, peu de villes se sont lancées dans l'installation à grande échelle de toilettes sèches. Durban a fait ce choix en 2002, quand une épidémie de choléra a mis en évidence le manque d'hygiène dans l'agglomération, où 1,3 des 4 millions d'habitants n'avaient accès à aucune forme de latrines.
Pour éviter de mettre en place toute une filière d'assainissement et économiser l'eau, la ville avait opté pour les toilettes sèches. Aujourd'hui, elle reste convaincue de la pertinence de son choix. «En Afrique du Sud, l'eau est rare, rappelle Teddy Gounden, responsable du projet. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter cette précieuse ressource dans les égoûts.»
3 euros par semaine pour chaque famille
Pour convaincre les habitants, la ville envisage d'installer des réceptacles de 20 litres pour récupérer contre rémunération les urines - riches en azote, phosphore et potassium - en vue de leur transformation en engrais. Les modalités exactes du projet doivent encore être définies, en partenariat avec le laboratoire suisse Eawag et la fondation Bill et Melinda Gates.Mais le principe de base est acquis. Chaque famille «productrice» recevrait 30 rands (3 euros) par semaine, une somme non négligeable dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Dans un deuxième temps, l'idée est de transformer aussi les excréments, qui finissent aujourd'hui souvent dans la nature... à l'encontre de tous les principes d'hygiène.
http://www.liberation.fr/monde/01012300623-une-ville-sud-africaine-veut-acheter-les-urines-de-ses-administres
Déchets radioactifs à Metz : le convoi de tous les dangers
Le Graoully déchaîné
Pendant que nos élus et gouvernements européens font de l’ultra communication autour de l’écologie, très à la mode en ce moment, que l’on nous culpabilise d’oublier de faire du tri sélectif, de ne pas mettre nos appareils électriques en veille, de laisser couler l’eau de la douche quand on se shampoigne - oui, ça va jusque là !- on assiste aux pollutions irréversibles de nos chéres multinationales Après les catastrophes écologiques ayant eu pour conséquences les marées noires, voilà que l’on transporte des déchets hautement dangereux à travers la France jusqu’en Allemagne
Contournant Paris alors que la capitale est sur le trajet - tiens donc ! - le tracé de ce convoi "exceptionnel " passera par Metz demain ! Et peutêtre par Forbach, mais ça nous le saurons que demain car Areva se méfiant des militants écolos allemands, nous ne savons encore où sera franchie la frontière
L’usine Areva de La Hague, cette sympathique société déjà sous le coup d’une plainte de Greenpeace pour être passé outre la réglementation des lieux pouvant entreposer des déchets nucléaires, est en plus complétment irresponsable.
En effet ces wagons contiennent le plus dangereux convoi jamais transporté : " la radioactivité contenue dans le convoi s’élèverait à 3000 PBq (Peta Becquerel), soit dix fois plus que celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl en 1986, qui avait atteint 260 PBq." (analyses officielles de greenpeace) Et il franchira allégrement de nombreuses villes françaises...
Nos comparses allemands, qui auront le grand privilège d’accueillir à Gorleben ce convoi , centre non adapté en plus pour ce type de déchets, se réuniront au passage du train pour bloquer ce dernier Trente mille personnes sont attendues... S’il vous prenait l’envie d’imiter nos amis frontaliers, voiçi le trajet précis du convoi ferroviaire.
jeudi 4 novembre 2010
Le français Total, cinquième groupe mondial d'énergie (étude)
AFP
La compagnie pétrolière Total figure au cinquième rang des groupes d'énergie les plus performants, après l'américain ExxonMobil, le britannique BP, le russe Gazprom et le brésilien Petrobras, selon une étude de la société d'information énergétique Platts diffusée mardi.
La compagnie pétrolière Total figure au cinquième rang des groupes d'énergie les plus performants, après l'américain ExxonMobil, le britannique BP, le russe Gazprom et le brésilien Petrobras, selon une étude de la société d'information énergétique Platts diffusée mardi.
L’énergie atomique et le réchauffement climatique
AGORAVOX
par JL
par JL
L’énergie nucléaire est-elle une énergie fossile comme une autre ? Sans dégagement de CO2, quels sont les implications comparées du nucléaire et des énergies fossiles sur le réchauffement et sur le dérèglement climatiques ?
Il est incontestable que, du point de vue du deuxième principe de la thermodynamique, et seulement de ce point de vue, la combustion d’énergies fossiles soit un facteur de réchauffement climatique. Mais ce constat implique a pour corollaire les déductions suivantes :
1 - Le dégagement et le surplus de CO2 est une conséquence concomitante et non pas une cause du réchauffement dû à la combustion d’énergies fossiles : on restitue à l’atmosphère un CO2 que la photosynthèse avait, durant des milliards d’années, résorbé sous forme d’énergies fossiles.
2 - le surcroit de CO2 a pour conséquence un bouleversement climatique sans commune mesure avec une augmentation epsilonesque de température globale moyenne. Vouloir faire accroire que le CO2 est responsable du réchauffement est une imposture : outre que c’est présenter les conséquences comme étant les causes, nul n’est capable de dire ce que ce surcroit de CO2 aura comme conséquences !
3 - toute consommation d’énergie fossile est propre à élever la température de la planète. Ainsi les bombes atomiques ou conventionnelles, et également et en particulier l’énergie nucléaire qui est une forme d’énergie fossile au carré si l’on peut dire puisque contenue dans la masse. Avec cependant une différence pour l’énergie nucléaire par le fait qu’il n’y a pas de dégagement de CO2. Donc pas de bouleversement climatique comparable aux combustions de composés organiques.
1 - Le dégagement et le surplus de CO2 est une conséquence concomitante et non pas une cause du réchauffement dû à la combustion d’énergies fossiles : on restitue à l’atmosphère un CO2 que la photosynthèse avait, durant des milliards d’années, résorbé sous forme d’énergies fossiles.
2 - le surcroit de CO2 a pour conséquence un bouleversement climatique sans commune mesure avec une augmentation epsilonesque de température globale moyenne. Vouloir faire accroire que le CO2 est responsable du réchauffement est une imposture : outre que c’est présenter les conséquences comme étant les causes, nul n’est capable de dire ce que ce surcroit de CO2 aura comme conséquences !
3 - toute consommation d’énergie fossile est propre à élever la température de la planète. Ainsi les bombes atomiques ou conventionnelles, et également et en particulier l’énergie nucléaire qui est une forme d’énergie fossile au carré si l’on peut dire puisque contenue dans la masse. Avec cependant une différence pour l’énergie nucléaire par le fait qu’il n’y a pas de dégagement de CO2. Donc pas de bouleversement climatique comparable aux combustions de composés organiques.
L’expression "réchauffement climatique" est beaucoup moins pertinente que "bouleversement climatique" mais est connotée positivement. Pourquoi n’est-elle pas admise par tous ?
Outre les lobbies opposés à une taxe carbone qui s’opposent à l’idée même que l’activité anthropique puisse avoir une influence sur le climat :
1 – Cette expression arrange bien ceux qui vendent de la bio-ingénierie comme ceux qui vendent du pétrole : en effet, les consommateurs occidentaux se moquent bien d’un réchauffement qu’ils verraient volontiers advenir et pour le plus grand bonheur des pétroliers.
2 - Les géo-ingénieristes savent vendre de la géo-ingénierie qui refroidit, personne n’est assez bête pour croire que l’on saurait produire de la géo-ingénierie qui régule le climat.
3 – prétendre que la géo-ingénierie qui refroidit est une imposture planétaire : en effet, outre que ce serait ajouter le mal au mal, du CO2 au CO2, les principes évoqués ne relèvent que la pensée magique qui croit que l’on peut refroidir la cuisine en ouvrant la porte du frigo.
2 - Les géo-ingénieristes savent vendre de la géo-ingénierie qui refroidit, personne n’est assez bête pour croire que l’on saurait produire de la géo-ingénierie qui régule le climat.
3 – prétendre que la géo-ingénierie qui refroidit est une imposture planétaire : en effet, outre que ce serait ajouter le mal au mal, du CO2 au CO2, les principes évoqués ne relèvent que la pensée magique qui croit que l’on peut refroidir la cuisine en ouvrant la porte du frigo.
Pour conclure : l’activité humaine provoque un réchauffement epsilonesque de la température globale du globe. Les centrales nucléaires, si elles ne dégagent pas de CO2 contribuent au réchauffement. En revanche, les pollutions dégagées par la combustion des énergies fossiles sont responsables des perturbations climatiques observées. La principale pollution n’est pas forcément due au CO2 mais plus vraisemblablement aux dioxydes notamment d’azote et de soufre.
mercredi 3 novembre 2010
Légaliser la marijuana, traquer les extra-terrestres, les "propositions" rejetées
Le Monde
En plus de choisir leurs sénateurs, gouverneurs et représentants, les électeurs américains dans certains Etats étaient appelés à se prononcer sur des "propositions", des initiatives citoyennes qui prennent la forme de référendums. En 2010, près de 150 "propositions" était soumises au vote dans tout le pays.
Légalisation de la marijuana. Le référendum le plus médiatisé de ce cycle électoral était sans aucun doute celui visant la légalisation de la marijuana en Californie. La "proposition 19", qui a fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis et à l'étranger, a été largement rejetée par les électeurs. Ce n'est pas la première fois qu'un Etat américain soumettait la légalisation de la marijuana au vote : la Californie, où l'utilisation médicale de la marijuana est légale, l'avait déjà rejeté en 1972. L'Alaska, le Colorado, le Nevada et le Dakota du Sud ont fait de même dans les dernières décennies.
Le "référendum sur le réchauffement climatique". C'est le nom qu'a pris "la proposition 23", en grande partie financée par les compagnies pétrolières, qui aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz. Selon les derniers chiffres, elle devait être rejetée par les électeurs (59 % contre 41 %). La "proposition 23" prévoyait que la loi contre le changement climatique, signée par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10 %, ne serait pas retombé à 5,5 %.
Une commission pour traquer les extraterrestres. L'idée, qui a germé dans l'esprit de Jeff Peckman, un habitant de Denver, a été soumise au vote mardi. M. Peckman proposait la création d'une commission pour traquer la vie extraterrestre et recenser les observations en la matière des citoyens de cette ville du Colorado. La proposition a été rejetée.
Un impôt sur le revenu pour les très riches. Dans l'Etat de Washington, où l'impôt sur le revenu n'existe pas, les électeurs ont rejeté la création d'une taxe spécifique pour les ménages qui gagnent plus de 200 000 dollars par an. La proposition était vivement défendue par Bill Gates, un des fondateurs de Microsoft.
Changer le nom de Rhode Island. Les électeurs avaient le choix entre changer le nom de leur Etat ou garder son nom actuel, le "Rhode Island and Providence Plantations". Finalement, près de 80 % ont préféré le nom originel, même si ses détracteurs critiquent l'origine escalavagiste de cette appellation datant de 1640.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/03/legaliser-la-marijuana-traquer-les-extraterrestres-les-propositions-rejetees_1434696_3222.html
En plus de choisir leurs sénateurs, gouverneurs et représentants, les électeurs américains dans certains Etats étaient appelés à se prononcer sur des "propositions", des initiatives citoyennes qui prennent la forme de référendums. En 2010, près de 150 "propositions" était soumises au vote dans tout le pays.
Légalisation de la marijuana. Le référendum le plus médiatisé de ce cycle électoral était sans aucun doute celui visant la légalisation de la marijuana en Californie. La "proposition 19", qui a fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis et à l'étranger, a été largement rejetée par les électeurs. Ce n'est pas la première fois qu'un Etat américain soumettait la légalisation de la marijuana au vote : la Californie, où l'utilisation médicale de la marijuana est légale, l'avait déjà rejeté en 1972. L'Alaska, le Colorado, le Nevada et le Dakota du Sud ont fait de même dans les dernières décennies.
Le "référendum sur le réchauffement climatique". C'est le nom qu'a pris "la proposition 23", en grande partie financée par les compagnies pétrolières, qui aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz. Selon les derniers chiffres, elle devait être rejetée par les électeurs (59 % contre 41 %). La "proposition 23" prévoyait que la loi contre le changement climatique, signée par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10 %, ne serait pas retombé à 5,5 %.
Une commission pour traquer les extraterrestres. L'idée, qui a germé dans l'esprit de Jeff Peckman, un habitant de Denver, a été soumise au vote mardi. M. Peckman proposait la création d'une commission pour traquer la vie extraterrestre et recenser les observations en la matière des citoyens de cette ville du Colorado. La proposition a été rejetée.
Un impôt sur le revenu pour les très riches. Dans l'Etat de Washington, où l'impôt sur le revenu n'existe pas, les électeurs ont rejeté la création d'une taxe spécifique pour les ménages qui gagnent plus de 200 000 dollars par an. La proposition était vivement défendue par Bill Gates, un des fondateurs de Microsoft.
Changer le nom de Rhode Island. Les électeurs avaient le choix entre changer le nom de leur Etat ou garder son nom actuel, le "Rhode Island and Providence Plantations". Finalement, près de 80 % ont préféré le nom originel, même si ses détracteurs critiquent l'origine escalavagiste de cette appellation datant de 1640.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/03/legaliser-la-marijuana-traquer-les-extraterrestres-les-propositions-rejetees_1434696_3222.html
Californie: la loi sur le climat préservée
Le Figaro
L'initiative qui visait à suspendre la loi californienne destinée à contrer les changements climatiques a été rejetée aujourd'hui par les électeurs. C'est une grande victoire pour les défenseurs de l'environnement et pour le secteur des énergies "vertes". Alors que les résultats de plus du quart des bureaux de vote étaient connus, le "non" à la proposition 23 obtenait 59% et le "oui" 41%.
L'initiative qui visait à suspendre la loi californienne destinée à contrer les changements climatiques a été rejetée aujourd'hui par les électeurs. C'est une grande victoire pour les défenseurs de l'environnement et pour le secteur des énergies "vertes". Alors que les résultats de plus du quart des bureaux de vote étaient connus, le "non" à la proposition 23 obtenait 59% et le "oui" 41%.
Cette initiative, en grande partie financée par les compagnies pétrolières, aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le sort réservé lors de cette consultation à la loi californienne AB 32 adoptée en 2006 était l'objet de toutes les attentions aux Etats-Unis, car la Californie, Etat le plus peuplé de l'Union, avait le choix soit de laisser tomber la lutte contre le réchauffement climatique, soit de persévérer sur la voie de la réduction des GES.
La proposition 23 prévoyait que la loi "AB 32" soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10%, ne serait pas retombé à 5,5% ou en deçà pendant une année entière, cas de figure rarement observé en Californie au cours de ces vingt dernières années.
L'Arabie en mesure de livrer 80 années de pétrole brut
Enerzine
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a déclaré en début semaine que l'Arabie saoudite était capable d'approvisionner le marché en pétrole pendant 80 ans au rythme actuel de production.
Cette allocution qui se veut rassurante a été prononcée volontairement dans l'objectif de contrer la promotion faite autour des énergies renouvelables. En effet, Mr al-Nouaïmi estime qu'à force de répéter les avantages induits par les énergies renouvelables, "on créait une situation difficile pour le pétrole".
Il précise sa pensée : "Certains gouvernements mettent l'accent sur l'énergie verte comme un moyen de parvenir à une indépendance énergétique. Aujourd'hui, la part mondiale des énergies renouvelables est de seulement de 2% et elle devrait atteindre les 4%. Compte tenu des disponibilités en énergies renouvelables, le monde continuera à dépendre des énergies fossiles durant les 50 prochaines années."
Enfin, sur "les 40% de hausse énergétique attendue de la demande sur les 20 prochaines années, 85% seront assurés par les énergies fossiles" a t'il conclu.
http://www.enerzine.com/10/10702/larabie-en-mesure-de-livrer-80-annees-de-petrole-brut.html
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a déclaré en début semaine que l'Arabie saoudite était capable d'approvisionner le marché en pétrole pendant 80 ans au rythme actuel de production.
Cette estimation est basée sur les réserves en brut de l'Arabie saoudite qui sont évaluées à 264 milliards de barils. "Et, même si nous avons produit 62 milliards de barils de brut entre 1990 et 2009, nos réserves n'ont pas baissé", a t'il ajouté en marge d'une conférence sur l'énergie à Singapour.
Il précise sa pensée : "Certains gouvernements mettent l'accent sur l'énergie verte comme un moyen de parvenir à une indépendance énergétique. Aujourd'hui, la part mondiale des énergies renouvelables est de seulement de 2% et elle devrait atteindre les 4%. Compte tenu des disponibilités en énergies renouvelables, le monde continuera à dépendre des énergies fossiles durant les 50 prochaines années."
Enfin, sur "les 40% de hausse énergétique attendue de la demande sur les 20 prochaines années, 85% seront assurés par les énergies fossiles" a t'il conclu.
http://www.enerzine.com/10/10702/larabie-en-mesure-de-livrer-80-annees-de-petrole-brut.html
Soupçonné d'avoir espionné Greenpeace, EDF renvoyé en correctionnelle
Le Monde
POSITIONS ANTINUCLÉAIRES
Deux des anciens responsables de la sécurité de l'entreprise, Pierre François et Pascal Durieux, sont renvoyés pour les mêmes motifs, a indiqué mardi 2 novembre Me Frédérik-Karel Canoy, avocat spécialisé dans la défense des petits actionnaires de Vivendi, partie civile dans un autre volet du dossier.
Il est reproché aux deux ex-responsables de la sécurité d'EDF d'avoir fait pirater l'ordinateur du dirigeant écologiste, en 2006, afin de recueillir des renseignements sur les activités de l'organisation non gouvernementale connue pour ses positions antinucléaires.
FLOYD LANDIS RENVOYÉ DEVANT LE TRIBUNAL
L'informaticien, auteur présumé du piratage, Alain Quiros, et le patron de l'officine privée de renseignement, ont également été renvoyés devant le tribunal correctionnel, conformément aux réquisitions du parquet de Nanterre. EDF s'est toujours dit "victime" des agissements de la sociétéKargus Consultant, coupable à ses yeux d'avoir dépassé le cadre d'un contrat signé en 2006, qui stipulait simplement une "veille" des actions menées par les écologistes.
L'instruction, ouverte en 2006, porte également sur des actes présumés d'espionnage informatique au préjudice du laboratoire de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et d'un avocat spécialisé dans la défense des petits actionnaires de Vivendi, Me Frédérik-Karel Canoy. Dans le volet sportif de l'affaire, le cycliste américain, Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour de France en 2006, et son entraîneur Arnie Baker ont été également renvoyés devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/02/soupconne-d-avoir-espionne-greenpeace-edf-renvoye-en-correctionnelle_1434597_3224.html
Le groupe EDF et deux anciens responsables de sa sécurité ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Nanterre dans l'affaire de piratage informatique présumé de l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace.
Le parquet avait requis fin août le renvoi d'EDF, mis en examen en 2009 en tant que "personne morale" pour "complicité et recel d'intrusion frauduleuse informatique" au préjudice de l'ex-directeur des campagnes de Greenpeace France, Yannick Jadot, devenu depuis député européen (Europe Ecologie).
Deux des anciens responsables de la sécurité de l'entreprise, Pierre François et Pascal Durieux, sont renvoyés pour les mêmes motifs, a indiqué mardi 2 novembre Me Frédérik-Karel Canoy, avocat spécialisé dans la défense des petits actionnaires de Vivendi, partie civile dans un autre volet du dossier.
Il est reproché aux deux ex-responsables de la sécurité d'EDF d'avoir fait pirater l'ordinateur du dirigeant écologiste, en 2006, afin de recueillir des renseignements sur les activités de l'organisation non gouvernementale connue pour ses positions antinucléaires.
FLOYD LANDIS RENVOYÉ DEVANT LE TRIBUNAL
L'informaticien, auteur présumé du piratage, Alain Quiros, et le patron de l'officine privée de renseignement, ont également été renvoyés devant le tribunal correctionnel, conformément aux réquisitions du parquet de Nanterre. EDF s'est toujours dit "victime" des agissements de la sociétéKargus Consultant, coupable à ses yeux d'avoir dépassé le cadre d'un contrat signé en 2006, qui stipulait simplement une "veille" des actions menées par les écologistes.
L'instruction, ouverte en 2006, porte également sur des actes présumés d'espionnage informatique au préjudice du laboratoire de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et d'un avocat spécialisé dans la défense des petits actionnaires de Vivendi, Me Frédérik-Karel Canoy. Dans le volet sportif de l'affaire, le cycliste américain, Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour de France en 2006, et son entraîneur Arnie Baker ont été également renvoyés devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/02/soupconne-d-avoir-espionne-greenpeace-edf-renvoye-en-correctionnelle_1434597_3224.html
mardi 2 novembre 2010
Des matrices LED qui s’implantent sous la peau
tom's style
Chaque fois que la technologie de pointe vient apporter son aide à la médecine, le résultat ne peut être que positif. La médecine est sur le point de réaliser un grand pas en développant des matrices LED à implanter sous la peau. Il semblerait que cette implantation sous-cutanée offre de nouvelles possibilités médicales.
Dirigée par John Rogers de l’Université de l’Illinois, Urbana-Champaign, États-Unis, une équipe de chercheurs nord-américains et asiatiques a mis au point des feuilles ultra-minces de 2,5 micromètres d’épaisseur pour une surface de 100 x 100 micromètres, contenant des matrices LED et des photo-détecteurs. Implantés sous la peau, ces feuilles peuvent être utilisées à des fins biomédicales telles que la surveillance médicale, l’activation de médicaments photosensibles et d’autres applications.
Outre la médecine, il semblerait que ces implants soient également l’avenir du tatouage.Ces matrices ont été imprimées sur un substrat en verre, puis transférées sur du PDMS (polydiméthylsiloxane), un polymère biocompatible pour réaliser le maillage des LED avec les photo-détecteurs. En fait, ceci a été réalisé avec des LED organiques ou OLED que l’on sait sensible à l’eau et à l’oxygène, une fine couche de silicone servant de liant. Le substrat PDMS est très souple et les circuits fonctionnent sans problème même avec une torsion ou un allongement à 75%.
La découverte a été testée en milieu humide dans un premier temps et sous une peau animale dans un second temps. La prochaine étape sera logiquement des tests sur le corps humain.
L'Inde intéressée à prendre une part dans un champ pétrolier en Angola
AFP
Le directeur du groupe indien ONGC (d) inaugure un puits de pétrole à Kalol, près d'Ahmenabad, le 18 novembre 2009 NEW DELHI — Le groupe public indien d'énergie ONGC examine l'opportunité de racheter au géant américain ExxonMobil sa prise de participation dans un champ pétrolier en Angola, a-t-il déclaré lundi. "Nous examinons une telle opportunité" d'acheter une part dans le champ pétrolier, a déclaré à la presse à New Delhi R.S. Butola, directeur général de la branche internationale d'Oil and Natural Gas Corporation (ONGC) qui cherche à sécuriser l'approvisionnement énergétique du pays. L'Inde est "tout à fait intéressé" concernant les 25% du champ détenus par Exxon mais le groupe n'a pas encore déclaré s'il était prêt à lui céder sa part, a-t-il ajouté, précisant que la proposition avait été faite à ONGC par des banques d'investissement. Ces commentaires interviennent au lendemain d'une rencontre entre le ministre indien du Pétrole Murli Deora et son homologue angolais Jose Botelho de Vasconcelos. ONGC devrait soumettre une offre rapidement, selon le quotidien Economic Times, qui écrit lundi que la participation de l'américain serait valorisée environ 2 milliards de dollars. Un accord permettrait de stimuler l'Inde dans la course au pétrole en Afrique et dans d'autres endroits du monde engagée avec son rival économique chinois. Le champ devrait fournir 300.000 barils de brut par jour à son pic de production d'ici 2012, selon les statistiques officielles du site internet du centre américain sur l'énergie. Esso Exploration, une branche d'ExxonMobil, possède les 25% de ce champ en eau profonde opéré par le groupe britannique BP. Parmi les autres propriétaires figurent notamment l'Etat angolais et le français Total. |
KAZAKHSTAN : L'uranium de toutes les convoitises
Courrier international
La visite officielle du président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev en France, du 26 au 28 octobre, a permis à Astana de conclure "des contrats de fourniture de trains, hélicoptères et usine de production de combustible nucléaire pour un montant total de 2 milliards d'euros", rapporte le webzine Ferghana.ru. "La Russie pâtira de ce rapprochement entre Astana et Paris", s'inquiète le journal russe Pravda. Si pour l'expert russe Andréï Grozine une coopération militaire et aérospatiale franco-kazakhe n'est pas réellement inquiétante, dans la mesure où la Russie coopère, elle aussi, dans ces domaines avec la France, l'intrusion d'Areva dans le domaine de l'extraction et du traitement de l'uranium naturel "est une nouvelle peu agréable pour Moscou, car pour elle l'uranium kazakhe est d'une importance primordiale". "Pour que l'uranium [dont le Kazakhstan est premier producteur mondial avec 14 000 tonnes extraites en 2009] ne lui échappe pas totalement, Moscou devra inventer et proposer des projet alléchants à Nazarbaev."
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/11/02/l-uranium-de-toutes-les-convoitises?utm_source=www.courrierinternational.com&utm_medium=twitter&utm_content=L'anticipation+au+quotidien
La visite officielle du président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev en France, du 26 au 28 octobre, a permis à Astana de conclure "des contrats de fourniture de trains, hélicoptères et usine de production de combustible nucléaire pour un montant total de 2 milliards d'euros", rapporte le webzine Ferghana.ru. "La Russie pâtira de ce rapprochement entre Astana et Paris", s'inquiète le journal russe Pravda. Si pour l'expert russe Andréï Grozine une coopération militaire et aérospatiale franco-kazakhe n'est pas réellement inquiétante, dans la mesure où la Russie coopère, elle aussi, dans ces domaines avec la France, l'intrusion d'Areva dans le domaine de l'extraction et du traitement de l'uranium naturel "est une nouvelle peu agréable pour Moscou, car pour elle l'uranium kazakhe est d'une importance primordiale". "Pour que l'uranium [dont le Kazakhstan est premier producteur mondial avec 14 000 tonnes extraites en 2009] ne lui échappe pas totalement, Moscou devra inventer et proposer des projet alléchants à Nazarbaev."
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/11/02/l-uranium-de-toutes-les-convoitises?utm_source=www.courrierinternational.com&utm_medium=twitter&utm_content=L'anticipation+au+quotidien
dimanche 31 octobre 2010
L’ouragan Tomas provoque des dégâts dans les petites Antilles
euronews
La saison cyclonique n’est pas encore fini dans les Caraïbes. L’ouragan Tomas l’a rappelé aux habitants de la Barbade et d’autres îles des petites Antilles, comme la Martinique ce week-end. Il s’est renforcé ce dimanche matin passant de la catégorie 1 à 2 sur l‘échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5.
Tomas poursuivait sa progression sur un axe ouest-nord-ouest, en se rapprochant de la Jamaïque avec des vents de 160 km/h. D’ici le milieu de la semaine, Tomas pourrait se diriger vers Haïti où des milliers de personnes sont réfugiées dans des villages de tente depuis le tremblement de terre du 12 janvier.
Arbres arrachés, toits emportés, coupures d‘électricité : ce sont les conséquences qu’ont subi plusieurs îles des Caraïbes où des alertes ont été déclenchées. A Sainte-Lucie, le plus grand festival créole de l‘île a été annulé.
La saison cyclonique s‘étend de juin à novembre dans la région.
Avec AFP
http://fr.euronews.net/2010/10/31/l-ouragan-tomas-provoque-des-degats-dans-les-petites-antilles/
La saison cyclonique n’est pas encore fini dans les Caraïbes. L’ouragan Tomas l’a rappelé aux habitants de la Barbade et d’autres îles des petites Antilles, comme la Martinique ce week-end. Il s’est renforcé ce dimanche matin passant de la catégorie 1 à 2 sur l‘échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5.
Tomas poursuivait sa progression sur un axe ouest-nord-ouest, en se rapprochant de la Jamaïque avec des vents de 160 km/h. D’ici le milieu de la semaine, Tomas pourrait se diriger vers Haïti où des milliers de personnes sont réfugiées dans des villages de tente depuis le tremblement de terre du 12 janvier.
Arbres arrachés, toits emportés, coupures d‘électricité : ce sont les conséquences qu’ont subi plusieurs îles des Caraïbes où des alertes ont été déclenchées. A Sainte-Lucie, le plus grand festival créole de l‘île a été annulé.
La saison cyclonique s‘étend de juin à novembre dans la région.
Avec AFP
http://fr.euronews.net/2010/10/31/l-ouragan-tomas-provoque-des-degats-dans-les-petites-antilles/
Démission forcée de la directrice de l’Agence Internationale des Energies Renouvelables
Autour du bio
Par Nath le samedi 30 octobre 2010
Par Nath le samedi 30 octobre 2010
L’Agence Internationale des Energies Renouvelables (Irena), créée il y a 2 ans et dont le siège est situé aux Emirats Arabes Unis, enregistre la démission de sa directrice générale, Hélène Pelosse, "parce que les autorités du pays siège de l’Agence, les Emirats Arabes Unis ont demandé à la France de me faire démissionner et que l’on m’a contrainte à écrire une lettre de démission"…
C’est ce qu’explique cette haute fonctionnaire, ancienne directrice adjointe du cabinet du Ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, dans une interview au journal Le Monde daté de samedi 30 octobre 2010.
Elle dénonce l’achat, il y a 2 ans, par les Emirats Arabes Unis, des voix des pays en développement pour obtenir le siège de l’Agence. Les pressions maintenant exercées pour obtenir le poste de direction mettent en péril l’indépendance de l’Agence. Elle raconte également, en termes diplomatiques, les "incidents de sécurité" dont elle est l’objet depuis son installation (fouilles, disparition de son passeport, intrusions à son domicile, interceptions de mails…) ! De la même façon, les fonctionnaires internationaux qui y travaillent ne bénéficient pas de l’immunité à laquelle leur statut les soumet normalement : rappelons que les Emirats sont loin d’être un modèle de démocratie…
Selon elle, de nombreux pays (Etats-Unis, Japon, Australie) n’ont aucun intérêt à voir l’Irena bien fonctionner, contrairement aux pays européens qui la soutiennent : conflits d’intérêts entretenus par les lobbies des énergies fossiles et du nucléaire.
Hélène Pelosse garde espoir pour plusieurs raisons : la Chine a tellement besoin d’énergie "qu’elle ne pourra pas se développer sans les énergies renouvelables" ; d’autre part "le potentiel des énergies renouvelables est beaucoup plus important que ce que l’on pense communément. Obtenir 80 % ou 100 % d’énergies renouvelables est à terme possible. C’est un véritable changement de paradigme. Mais beaucoup de gens ne veulent pas en entendre parler"…
http://www.autourdubio.fr/?post/demission-forcee-de-la-directrice-agence-internationale-des-energies-renouvelables-1190
C’est ce qu’explique cette haute fonctionnaire, ancienne directrice adjointe du cabinet du Ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, dans une interview au journal Le Monde daté de samedi 30 octobre 2010.
Elle dénonce l’achat, il y a 2 ans, par les Emirats Arabes Unis, des voix des pays en développement pour obtenir le siège de l’Agence. Les pressions maintenant exercées pour obtenir le poste de direction mettent en péril l’indépendance de l’Agence. Elle raconte également, en termes diplomatiques, les "incidents de sécurité" dont elle est l’objet depuis son installation (fouilles, disparition de son passeport, intrusions à son domicile, interceptions de mails…) ! De la même façon, les fonctionnaires internationaux qui y travaillent ne bénéficient pas de l’immunité à laquelle leur statut les soumet normalement : rappelons que les Emirats sont loin d’être un modèle de démocratie…
Selon elle, de nombreux pays (Etats-Unis, Japon, Australie) n’ont aucun intérêt à voir l’Irena bien fonctionner, contrairement aux pays européens qui la soutiennent : conflits d’intérêts entretenus par les lobbies des énergies fossiles et du nucléaire.
Hélène Pelosse garde espoir pour plusieurs raisons : la Chine a tellement besoin d’énergie "qu’elle ne pourra pas se développer sans les énergies renouvelables" ; d’autre part "le potentiel des énergies renouvelables est beaucoup plus important que ce que l’on pense communément. Obtenir 80 % ou 100 % d’énergies renouvelables est à terme possible. C’est un véritable changement de paradigme. Mais beaucoup de gens ne veulent pas en entendre parler"…
http://www.autourdubio.fr/?post/demission-forcee-de-la-directrice-agence-internationale-des-energies-renouvelables-1190
Madagascar : Une entreprise d’extraction d’ilménite au sud-est fermée
AFRISCOOP
L'entreprise d'extraction d'ilménite nommée Qit Madagascar Minerals (QMM), basée à l'extrême sud-est de Madagascar a été fermée depuis mardi, à cause de la grève menée par l'association des jeunes dans cette région, a-t-on appris auprès d'un responsable de QMM.
Selon le directeur des affaires externes de cette entreprise canadienne, Daniel Andriamanjaka, l'association Fagnomba, qui regroupe les jeunes de la région Anosy, revendique le recrutement local et les approvisionnements locaux. Ces jeunes ne sont pas des travailleurs de QMM mais ils veulent y travailler en voyant les avantages des employés de cette entreprise.
Pourtant, Daniel Andriamanjaka a indiqué que QMM compte actuellement 560 employés dont 62% sont des natifs de la région d'Anosy.
Ces employés risquent le chômage si le barrage érigé par l'association Fagnomba bloque encore la route vers QMM. Daniel Andriamanjaka s'est plaint que les personnels de QMM n'ont pas pu rentrer chez eux lundi dernier que vers 23h00 à cause de ce barrage. Il a dit que la perte engendrée par cette grève est lourde.
Daniel Andriamanjaka a fait savoir que QMM et l'association Fagnomba ont continué leur négociation mercredi, mais cette dernière demande le licenciement de quelques cadres de cette entreprise ce qui n'est pas acceptable par QMM.
Selon le site Internet du QMM, www.riotintomadagascar.com, cette entreprise a commencé à explorer la région d'Anosy vers la fin des années 80 et en même temps à entamer des études sociales et environnementales préliminaires. Au milieu des années 90, QMM a mis en place un programme social et environnemental permanent. Une convention d'établissement, servant de cadre légal et fiscal des opérations, a été conclue en 1998 entre QMM et l'Etat malgache.
La construction a démarré en janvier 2006 et en mai 2009, la première expédition d'ilménite a été acheminée du port d'Ehoala, nouvellement construit au sud-ouest de Fort Dauphin. Le coût total de l'investissement à Madagascar et au Canada pour achever le projet est de 1,1 milliard de dollars US, avec environ 940 millions de dollars US investis à Madagascar.
L'ilménite extraite à Madagascar a une teneur en bioxyde de titane de 60%, selon le site Internet du QMM, ce qui lui confère une qualité supérieure à celle de la plupart des autres gisements dans le monde. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4991
L'entreprise d'extraction d'ilménite nommée Qit Madagascar Minerals (QMM), basée à l'extrême sud-est de Madagascar a été fermée depuis mardi, à cause de la grève menée par l'association des jeunes dans cette région, a-t-on appris auprès d'un responsable de QMM.
Selon le directeur des affaires externes de cette entreprise canadienne, Daniel Andriamanjaka, l'association Fagnomba, qui regroupe les jeunes de la région Anosy, revendique le recrutement local et les approvisionnements locaux. Ces jeunes ne sont pas des travailleurs de QMM mais ils veulent y travailler en voyant les avantages des employés de cette entreprise.
Pourtant, Daniel Andriamanjaka a indiqué que QMM compte actuellement 560 employés dont 62% sont des natifs de la région d'Anosy.
Ces employés risquent le chômage si le barrage érigé par l'association Fagnomba bloque encore la route vers QMM. Daniel Andriamanjaka s'est plaint que les personnels de QMM n'ont pas pu rentrer chez eux lundi dernier que vers 23h00 à cause de ce barrage. Il a dit que la perte engendrée par cette grève est lourde.
Daniel Andriamanjaka a fait savoir que QMM et l'association Fagnomba ont continué leur négociation mercredi, mais cette dernière demande le licenciement de quelques cadres de cette entreprise ce qui n'est pas acceptable par QMM.
Selon le site Internet du QMM, www.riotintomadagascar.com, cette entreprise a commencé à explorer la région d'Anosy vers la fin des années 80 et en même temps à entamer des études sociales et environnementales préliminaires. Au milieu des années 90, QMM a mis en place un programme social et environnemental permanent. Une convention d'établissement, servant de cadre légal et fiscal des opérations, a été conclue en 1998 entre QMM et l'Etat malgache.
La construction a démarré en janvier 2006 et en mai 2009, la première expédition d'ilménite a été acheminée du port d'Ehoala, nouvellement construit au sud-ouest de Fort Dauphin. Le coût total de l'investissement à Madagascar et au Canada pour achever le projet est de 1,1 milliard de dollars US, avec environ 940 millions de dollars US investis à Madagascar.
L'ilménite extraite à Madagascar a une teneur en bioxyde de titane de 60%, selon le site Internet du QMM, ce qui lui confère une qualité supérieure à celle de la plupart des autres gisements dans le monde. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4991
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