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vendredi 27 août 2010

Fuites médiatiques sur les fuites de pétrole dans le delta du Niger

Echo Nature

Depuis plusieurs mois, le PNUE (1) a ouvert une enquête, à la demande du gouvernement du Nigéria, afin de faire la lumière sur l'origine des fuites de pétrole qui ont pollué le pays Ogoni, situé dans le delta du Niger, au cours des dernières années. D'ici octobre prochain, les équipes du PNUE rendues sur place devraient ainsi avoir terminé les prélèvements d'échantillons d'eau, d'air, de terre, de sédiments, de végétaux et ceux effectués sur animaux. Destinés à être analysés en laboratoires, ceux-ci devraient permettre d'établir plus précisément l'impact environnemental des fuites pétrolières survenues dans cette région, et ainsi de mieux cibler les opérations de nettoyage des sites contaminés.

Rappelant son souhait de ne publier aucun résultat partiel avant la fin de l'enquête, le PNUE a souhaité éclaircir le discours récemment rapporté par certains médias. Ceux-ci révélaient, en effet, que 90 % des déversements d'hydrocarbures dans le pays Ogoni étaient le fait d'activités criminelles et du « bunkering », pratique consistant à percer illégalement des oléoducs afin de détourner une partie du pétrole qui y transite. Or, l'organisme affirme avoir spécifié lors de la publication de ces données que celles-ci étaient des estimations officielles du gouvernement nigérian et « basées en partie sur les données fournies par l'industrie pétrolière ». Affirmant que l'enquête est réalisée « en toute indépendance, intégrité et transparence », il a en outre appelé au respect des équipes scientifiques présentes sur le terrain. A l'heure d'aujourd'hui, les conclusions officielles du PNUE sur ce dossier sont attendues pour début 2011.
D'après l'organisme des Nations Unies, le financement de l'enquête en cours a été négocié avec le gouvernement du Nigéria et la branche nigériane de la société Shell Petroleum Development Company (SPDC). De fait, en accord avec le principe pollueur/payeur, Shell prend en charge le coût des investigations, estimé à 9,5 millions de dollars.
Cécile Cassier

http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=4354

Réchauffement climatique : Kofi Annan mobilise

JEUNE AFRIQUE

Invitées par Kofi Annan, l’ancien secrétaire général de l’ONU, à participer (du 2 au 4 septembre, à Accra) au Forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF), une série de personnalités ont donné leur accord de principe. Parmi elles : Judith Rodin, présidente de la Fondation Rockefeller ; Jorgen Ole Haslestad, PDG de Yara International (leader mondial des engrais minéraux) ; Clive Tasker, président de Standard Bank Africa ; Ibrahim Assane Mayaki, directeur du Nepad ; Kanayo Nwanze, président du Fonds international de développement agricole (Fida) ; ainsi que les présidents du Ghana, de la Tanzanie et du Nigeria. L’objectif est de mobiliser des financements pour lutter contre le réchauffement climatique, qui, d’ici à 2050, pourrait réduire les rendements agricoles en Afrique de 20% à 30%.

jeudi 26 août 2010

Priorité à l'eau potable dans les régions inondées ou arides

America.gov
Par Christopher Connell
Rédacteur



Washington - Les inondations au Pakistan et les sécheresses en Afrique subsaharienne représentent les deux pôles extrêmes des difficultés mortelles auxquelles se heurtent des millions de personnes quotidiennement de par le monde : le manque d'eau et d'assainissement.
L'an dernier, les États-Unis ont dépensé 774 millions de dollars pour aider 62 pays en développement à faire face à leurs problèmes en matière d'eau, dont 48 millions au titre de projets au Pakistan réalisés par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Les secours d'urgence qui sont actuellement dépêchés vers ce pays dévasté par les inondations accroîtront encore davantage le total des fonds alloués par l'USAID à l'assistance dans le domaine de l'eau et de l'assainissement pour l'année 2010.