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vendredi 1 octobre 2010

Les Etats-Unis présentent leurs excuses pour des expériences médicales menées au Guatemala

Le Monde

Il aura fallu attendre près de soixante-dix ans. Les Etats-Unis ont présenté, vendredi 1er octobre, des excuses publiques pour une expérience menée dans les années 1940 au Guatemala par des médecins fédéraux qui ont délibérément inoculé la syphilis et la blennorragie à des détenus, des femmes et des malades mentaux dans le but de tester l'efficacité de la pénicilline, dont on commençait à peine à se servir.

Les chercheurs qui ont mené cette étude avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche ni de ce qui allait leur arriver. Dans un premier temps, les chercheurs ont inoculé la syphilis ou la blennorragie à des prostituées, les laissant ensuite avoir des rapports sexuels avec des soldats ou des détenus. Dans une deuxième phase, "voyant que peu d'hommes étaient infectés, l'approche de la recherche a changé et a consisté à inoculer directement des soldats, des prisonniers et des malades mentaux", selon des documents décrivant l'étude. Des tests ont également été menés dans des asiles d'aliénés et des casernes.

"L'étude d'inoculation de cette maladie sexuellement transmissible menée de 1946 à 1948 au Guatemala était manifestement contraire à l'éthique", déclarent Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, et Kathleen Sebelius, secrétaire à la santé. "Même si ces événements se sont produits il y a plus de soixante-quatre ans, nous sommes révoltées que des recherches aussi répréhensibles aient pu être menées au nom de la santé publique. Nous regrettons profondément ce qui s'est passé et nous présentons des excuses à tous ceux qui ont été affectés par des pratiques aussi odieuses", ajoutent-elles.

CRIME CONTRE L'HUMANITÉ
L'expérience a été menée par le Dr. John Cutler, des services fédéraux de santé publique (PHS), dans le cadre d'un programme financé par les PHS, l'Institut national de la santé, le Bureau panaméricain des questions sanitaires et le gouvernement guatémaltèque. Son existence a été dévoilée cette année par Susan Reverby, qui enseigne au Wellesley College, dans le Massachusetts. Entre sept cents et quinze cents personnes, hommes et femmes, auraient été exposés à la maladie avant de recevoir de la pénicilline. "L'étude s'est poursuivie jusqu'en 1948 et les archives suggèrent qu'en dépit des intentions affichées, il est probable que tous n'ont pas été guéris", souligne-t-elle dans un communiqué. Ses conclusions seront publiées en janvier dans le Journal of Policy History.

Ces experimentations ont été qualifiées, vendredi, de "crime contre l'humanité" par le président guatémaltèque, Alvaro Colom. "Ce qui est arrivé à l'époque est un crime contre l'humanité et le gouvernement se réserve le droit de porter plainte", a déclaré devant la presse le chef de l'Etat du pays d'Amérique centrale, qui a été informé jeudi par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.

 Cette affaire rappelle une autre expérience médicale tristement célèbre, l'affaire de Tuskegee, menée dans les années 1960 sur des Noirs américains que des médecins avaient exposés à la syphilis sans les soigner et à laquelle avait également participé le Dr Cutler, mort en 2003. A ce stade, on ignore si une procédure d'indemnisation des victimes guatémaltèques pourra être lancée. Il n'est pas certain que ces cobayes puissent être retrouvés, a expliqué Arturo Valenzuela, sous-secrétaire d'Etat adjoint aux affaires américaines.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/10/01/les-etats-unis-presentent-leurs-excuses-pour-des-experiences-medicales-menees-au-guatemala_1419193_3222.html#xtor=RSS-3208

PSA veut 10% de biodiesel dans les carburants diesel

Enerzine

PSA : pour une utilisation raisonnée des biocarburantsAfin de répondre aux objectifs de la Directive Européenne Energie Renouvelable qui prévoit un taux minimal de 10% en contenu énergétique renouvelable pour le transport en 2020, le groupe PSA Peugeot Citroën et la FNSEA se engagés à collaborer au développement des biocarburants.
Les deux acteurs ont réaffirmés "l'impact positif que ces nouveaux carburants issus de ressources renouvelables peuvent avoir pour la réduction des émissions de CO2 tout en insistant sur la nécessité de prendre en compte des critères de durabilité dans le développement des produits et des filières".

En conséquences, PSA Peugeot Citroën et la FNSEA collaboreront ensemble pour atteindre les objectifs de 10% dans chacune des deux filières, bioéthanol et biodiesel, et garantir la performance de ces carburants.

L'introduction de ces nouveaux carburants à un taux de 10% en contenu énergétique permettra selon eux "d'avoir un impact positif immédiat sur les émissions de CO2 du fait de leur compatibilité avec la grande majorité des véhicules en circulation. Si tous les véhicules Peugeot et Citroën utilisaient ces carburants, une économie de plus de 800 000 tonnes de CO2 par an serait réalisée".

La FNSEA confirme que les ressources agricoles françaises et européennes sont suffisantes au déploiement des biocarburants sans porter atteinte à l'approvisionnement des marchés alimentaires sur le marché intérieur comme à l'export. En outre les industriels sont en mesure d’offrir les capacités suffisantes pour l’atteinte d’un objectif de 10%.

De son côté, PSA Peugeot Citroën réaffirme son engagement pour une "utilisation raisonnée" des biocarburants. Ces nouveaux carburants sont un levier complémentaire au sein de sa stratégie véhicules décarbonés. Le Groupe insiste sur l'importance de pouvoir disposer rapidement de carburants diesel contenant 10% de biodiesel, le B10.
L'impact positif sur les émissions de CO2 serait renforcé compte tenu de la part des véhicules diesels en Europe.

PSA Peugeot Citroën garantit déjà que toutes ses motorisations Diesel sont compatibles avec des carburants contenant jusqu'à 30% de biodiesel. Ceci inclut les nouvelles technologies hybrides en cours de lancement commercial : micro-hybride e-HDi et HYbrid4.

De même, tous les modèles Peugeot et Citroën produits après 2000 peuvent utiliser la nouvelle essence SP95-E10 (essence sans plomb 95 contenant jusqu’à 10% d’éthanol). Le groupe travaille activement à améliorer la compatibilité de ses moteurs à des teneurs en bioéthanol plus élevées (E15, jusqu’à 15% d’éthanol).

"Les agriculteurs sont fiers de s'engager dans le développement d’une énergie verte, qui au-delà de ses atouts environnementaux, crée des emplois, permet de dynamiser le tissu rural et contribue à notre indépendance énergétique" a indiqué Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.

Pour sa part Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën a déclaré que "les moteurs thermiques représenteront toujours 85% du marché en 2020. Les biocarburants, associés aux technologies innovantes que nous développons, doivent contribuer à l’atteinte d’un objectif ambitieux d’avoir des émissions de CO2 inférieures au seuil de 95 g/km envisagé en Europe à cet horizon."

lundi 27 septembre 2010

Des pluies torrentielles au Honduras

Courrier international

La tempête tropicale Matthew a touché ce week-end plusieurs pays d'Amérique centrale, dont le Honduras. Son passage et les fortes pluies enregistrées ont aggravé la situation dans laquelle se trouve ce pays frappé par d'importantes inondations ces derniers mois. Le quotidien hondurien consacre sa première pages aux très lourds dégâts causés par ces intempéries qui ont fait plus de 55 morts depuis le début de l'année. En raison des inondations, le Honduras a déjà révisé à la baisse de 5% ses prévisions de récolte de canne à sucre, un des piliers de l'économie locale.