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dimanche 3 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
126 éoliennes coiffent Tanger : le Maroc s’engage dans l’électricité verte
RFI
           
Le Maroc s’engage dans un vaste programme de production d'électricité « verte » visant à réduire sa dépendance aux importations d'énergie mais aussi à en exporter une partie vers l'Europe. Quelque 126 éoliennes surplombent la ville de Tanger sur près de 40 kilomètres pour constituer, selon la responsable du projet, Loubna Farabi, le « plus grand parc éolien d'Afrique ».
Edifié sur les crêtes du site de Dhar Saadane, le parc d'une capacité à terme de 140 mégawatts (MW) a été inauguré en juin dernier par le roi Mohammed VI; Il constitue l'une des premières réalisations qui concrétise le plan marocain de développement des capacités de production d'énergie renouvelable.
Une « opportunité en termes économiques » pour le Maroc
En privilégiant une diversification de ses sources d'énergie, le Maroc entend également « assurer sa sécurité énergétique », a rappelé ce 29 septembre 2010 la ministre de l'Energie et des Mines, Amina Benkhadra, dans un contexte de hausse continue de sa demande énergétique intérieure (+6,5% en moyenne chaque année).
Les lourds investissements nécessaires pour produire cette énergie verte, très coûteuse et à la technologie encore nouvelle, deviennent en effet peu à peu envisageables sur la rive sud de la Méditerranée en raison de l'intérêt de plus en plus affirmé des industriels et gouvernements européens.
L'Eolien ...
Le parc éolien de Dhar Saadane n'est que le premier chantier dans la conversion énergétique du royaume, qui veut atteindre une capacité de production éolienne de 2.000 MW en 2020, pour 280 MW installés aujourd'hui, pour un investissement de l'ordre
de 2,2 milliards d'euros.
L'énergie Solaire ...
Le Maroc bénéficie d'un gisement solaire lui permettant d'envisager des centrales solaires au rendement supérieur « de 20 à 30% » à celui d'équipements équivalents en Espagne. Mustapha Bakkoury, le président de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen) entend développer ce chantier solaire -encore très marginal dans ce pays- avec un plan de 6,6 milliards d'euros qui prévoit « 2.000 MW à développer entre aujourd'hui et 2020 ». « L'énergie solaire est encore beaucoup plus chère que les énergies conventionnelles » - de l'ordre du simple au double -, rappelle Mustapha Bakkoury, et « cet effort ne saurait être justifié que si nous nous inscrivons dans une logique économique plus large : l'objet du plan solaire est d'instaurer une vraie filière économique ».
L'énergie Hydraulique ...
La production d'origine hydraulique doit être renforcée avec la construction de « trois barrages par an jusqu'en 2020 » pour atteindre une capacité de 2.200 MW, selon M. Zniber.
Inauguration du parc éolien Dahr Saadane par le roi Mohammed VI, le 28 juin 2010. 
AFP/ Abdelhak Senna
             Par RFI           
Le Maroc s’engage dans un vaste programme de production d'électricité « verte » visant à réduire sa dépendance aux importations d'énergie mais aussi à en exporter une partie vers l'Europe. Quelque 126 éoliennes surplombent la ville de Tanger sur près de 40 kilomètres pour constituer, selon la responsable du projet, Loubna Farabi, le « plus grand parc éolien d'Afrique ».
Edifié sur les crêtes du site de Dhar Saadane, le parc d'une capacité à terme de 140 mégawatts (MW) a été inauguré en juin dernier par le roi Mohammed VI; Il constitue l'une des premières réalisations qui concrétise le plan marocain de développement des capacités de production d'énergie renouvelable.
Une « opportunité en termes économiques » pour le Maroc
En privilégiant une diversification de ses sources d'énergie, le Maroc entend également « assurer sa sécurité énergétique », a rappelé ce 29 septembre 2010 la ministre de l'Energie et des Mines, Amina Benkhadra, dans un contexte de hausse continue de sa demande énergétique intérieure (+6,5% en moyenne chaque année).
Les lourds investissements nécessaires pour produire cette énergie verte, très coûteuse et à la technologie encore nouvelle, deviennent en effet peu à peu envisageables sur la rive sud de la Méditerranée en raison de l'intérêt de plus en plus affirmé des industriels et gouvernements européens.
L'Eolien ...
Le parc éolien de Dhar Saadane n'est que le premier chantier dans la conversion énergétique du royaume, qui veut atteindre une capacité de production éolienne de 2.000 MW en 2020, pour 280 MW installés aujourd'hui, pour un investissement de l'ordre
de 2,2 milliards d'euros.
L'énergie Solaire ...
Le Maroc bénéficie d'un gisement solaire lui permettant d'envisager des centrales solaires au rendement supérieur « de 20 à 30% » à celui d'équipements équivalents en Espagne. Mustapha Bakkoury, le président de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen) entend développer ce chantier solaire -encore très marginal dans ce pays- avec un plan de 6,6 milliards d'euros qui prévoit « 2.000 MW à développer entre aujourd'hui et 2020 ». « L'énergie solaire est encore beaucoup plus chère que les énergies conventionnelles » - de l'ordre du simple au double -, rappelle Mustapha Bakkoury, et « cet effort ne saurait être justifié que si nous nous inscrivons dans une logique économique plus large : l'objet du plan solaire est d'instaurer une vraie filière économique ».
L'énergie Hydraulique ...
La production d'origine hydraulique doit être renforcée avec la construction de « trois barrages par an jusqu'en 2020 » pour atteindre une capacité de 2.200 MW, selon M. Zniber.
Cinq sites ont été sélectionnés, le premier projet devant démarrer à Ouarzazate, avec une production espérée de 500 MW en 2015. Un appel d'offres pour une première phase doit être lancé avant fin 2010. Le pays importe actuellement plus de 95% de ses énergies primaires (pétrole, charbon, gaz) et 18% de son électricité. Tout en laissant ouverte la possibilité de se tourner vers le nucléaire, le Maroc s'est d'abord fixé pour ambition de porter à 42% la part d'électricité d'origine renouvelable dans sa capacité de production en 2020, avec une répartition équitable entre hydraulique, éolien et solaire (14% chacun).  | 
AFRIQUE AUSTRALE: Un cancer lié au VIH trop peu diagnostiqué et traité
IRIN
MANZINI, 28 septembre 2010 (PlusNews) - Le Sarcome de Kaposi (SK), un cancer lié au VIH, ne fait peut-être pas les gros titres en Afrique australe, mais prendre en charge cette maladie qui laisse des marques et qui est potentiellement mortelle représente une tâche colossale pour les travailleurs sanitaires. 
Savoir comment administrer une chimiothérapie dans un petit centre sanitaire rural n'est qu'une des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les travailleurs de la santé pour traiter les patients souffrant du SK dans 10 centres sanitaires gérés par l'organisation internationale Médecins sans frontières dans le district de Chiradzulu, dans le sud du Malawi.
Parmi les autres défis figurent le manque d'infrastructures et d'équipements sécurisés pour les chimiothérapies injectables, la gestion incomplète des dossiers et les problèmes d'approvisionnement en médicaments, a dit Yamika Kapitao, travailleur sanitaire de MSF, lors de la rencontre annuelle de la Rural doctors association for Southern Africa (Association des médecins ruraux d'Afrique australe, RuDASA) au Swaziland, en août.
Le Malawi affiche une prévalence nationale du VIH d'environ 12 pour cent, mais selon des études menées par le ministère de la Santé et de la population, les districts du sud comme Chiradzulu et son voisin, Thyolo, ont des taux record de 21 pour cent. Une recherche de MSF présentée lors de la rencontre a révélé qu'environ sept pour cent des quelque 11 100 patients sous ARV ayant participé à cette recherche dans le district de Thyolo avaient un SK.
« L'incidence en Afrique est toujours plus basse que dans les pays développés, mais en raison du pic dans le nombre de nos patients, et parce qu'ils se présentent très tard [pour un traitement], cela reste un danger permanent », a dit le docteur François Venter, qui dirige la Southern African HIV clinicians society (Société des cliniciens du VIH d'Afrique australe), notant que le cancer était difficile à gérer même dans des contextes où les systèmes de santé bénéficiaient de meilleures ressources, comme les centres hospitaliers universitaires.
Le SK provoque des tâches anormales formées de tissus partiellement cancéreux de couleur rouge ou violette, qui grossissent sous la peau du patient, y compris dans la bouche, le nez, la gorge et d'autres organes. Ces lésions peuvent être douloureuses et si elles se propagent à l'appareil digestif ou aux poumons, elles peuvent provoquer des saignements et des difficultés respiratoires, d'après le National Cancer Institute (Institut national du cancer) basé aux Etats-Unis.
Le traitement ARV ne protège pas du SK – l'ensemble des quelque 400 patients traités par MSF pour un SK en 2010 était sous ARV – mais les médicaments peuvent empêcher un SK à un stade avancé de se développer. L'American cancer association a noté qu'en l'absence d'un traitement ARV, le SK pouvait évoluer rapidement et mener à la mort en à peine six mois.
Le chemin vers de meilleurs soins
En mai 2010, MSF a rédigé des recommandations pour les soins et le traitement des patients atteints du SK dans ses centres du Malawi, et a commencé à consacrer certains jours spécifiquement au traitement de la maladie. Les soins du SK étaient auparavant dispensés uniquement au niveau des hôpitaux publics de districts
M. Kapitao a dit qu'instituer des jours de traitement du SK avait entraîné une amélioration de la collecte des données et du suivi des patients, et avait permis aux infirmiers de mieux préparer la chimiothérapie et de minimiser leur exposition aux radiations.
L'organisation prévoit désormais de former des équipes aux soins palliatifs pour gérer les cas difficiles, et de développer un protocole pour guider les travailleurs sanitaires face aux besoins spécifiques des patients atteints du SK, y compris la manière de panser les lésions.
Le coordinateur médical de MSF en Afrique du Sud, le docteur Eric Goemaere, a dit qu'il faudrait également faire davantage dans le domaine du diagnostic.
« Nous devons toujours faire beaucoup de formations sur ce à quoi ressemble le SK », a dit M. Goemaere, qui a recommandé d'éduquer les patients dans les salles d'attente sur les symptômes du SK afin qu'ils puissent porter cela à l'attention des médecins, dont beaucoup ne décèlent pas les signes parce qu'ils demandent rarement aux patients habituels de se déshabiller.
M. Goemaere a dit que l'accès à la chimiothérapie et à des médicaments entraînant moins d'effets secondaires négatifs pour les patients séropositifs dont le système immunitaire est déjà affaibli était généralement limité en Afrique, en partie en raison du coût élevé
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=90609
Photo: Mujahid Safodien/PlusNews  |  
| Les centres de santé ruraux ont des difficultés à traiter les patients atteints du SK | 
Savoir comment administrer une chimiothérapie dans un petit centre sanitaire rural n'est qu'une des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les travailleurs de la santé pour traiter les patients souffrant du SK dans 10 centres sanitaires gérés par l'organisation internationale Médecins sans frontières dans le district de Chiradzulu, dans le sud du Malawi.
Parmi les autres défis figurent le manque d'infrastructures et d'équipements sécurisés pour les chimiothérapies injectables, la gestion incomplète des dossiers et les problèmes d'approvisionnement en médicaments, a dit Yamika Kapitao, travailleur sanitaire de MSF, lors de la rencontre annuelle de la Rural doctors association for Southern Africa (Association des médecins ruraux d'Afrique australe, RuDASA) au Swaziland, en août.
Le Malawi affiche une prévalence nationale du VIH d'environ 12 pour cent, mais selon des études menées par le ministère de la Santé et de la population, les districts du sud comme Chiradzulu et son voisin, Thyolo, ont des taux record de 21 pour cent. Une recherche de MSF présentée lors de la rencontre a révélé qu'environ sept pour cent des quelque 11 100 patients sous ARV ayant participé à cette recherche dans le district de Thyolo avaient un SK.
« L'incidence en Afrique est toujours plus basse que dans les pays développés, mais en raison du pic dans le nombre de nos patients, et parce qu'ils se présentent très tard [pour un traitement], cela reste un danger permanent », a dit le docteur François Venter, qui dirige la Southern African HIV clinicians society (Société des cliniciens du VIH d'Afrique australe), notant que le cancer était difficile à gérer même dans des contextes où les systèmes de santé bénéficiaient de meilleures ressources, comme les centres hospitaliers universitaires.
Le SK provoque des tâches anormales formées de tissus partiellement cancéreux de couleur rouge ou violette, qui grossissent sous la peau du patient, y compris dans la bouche, le nez, la gorge et d'autres organes. Ces lésions peuvent être douloureuses et si elles se propagent à l'appareil digestif ou aux poumons, elles peuvent provoquer des saignements et des difficultés respiratoires, d'après le National Cancer Institute (Institut national du cancer) basé aux Etats-Unis.
Le traitement ARV ne protège pas du SK – l'ensemble des quelque 400 patients traités par MSF pour un SK en 2010 était sous ARV – mais les médicaments peuvent empêcher un SK à un stade avancé de se développer. L'American cancer association a noté qu'en l'absence d'un traitement ARV, le SK pouvait évoluer rapidement et mener à la mort en à peine six mois.
Le chemin vers de meilleurs soins
En mai 2010, MSF a rédigé des recommandations pour les soins et le traitement des patients atteints du SK dans ses centres du Malawi, et a commencé à consacrer certains jours spécifiquement au traitement de la maladie. Les soins du SK étaient auparavant dispensés uniquement au niveau des hôpitaux publics de districts
M. Kapitao a dit qu'instituer des jours de traitement du SK avait entraîné une amélioration de la collecte des données et du suivi des patients, et avait permis aux infirmiers de mieux préparer la chimiothérapie et de minimiser leur exposition aux radiations.
L'organisation prévoit désormais de former des équipes aux soins palliatifs pour gérer les cas difficiles, et de développer un protocole pour guider les travailleurs sanitaires face aux besoins spécifiques des patients atteints du SK, y compris la manière de panser les lésions.
Le coordinateur médical de MSF en Afrique du Sud, le docteur Eric Goemaere, a dit qu'il faudrait également faire davantage dans le domaine du diagnostic.
« Nous devons toujours faire beaucoup de formations sur ce à quoi ressemble le SK », a dit M. Goemaere, qui a recommandé d'éduquer les patients dans les salles d'attente sur les symptômes du SK afin qu'ils puissent porter cela à l'attention des médecins, dont beaucoup ne décèlent pas les signes parce qu'ils demandent rarement aux patients habituels de se déshabiller.
M. Goemaere a dit que l'accès à la chimiothérapie et à des médicaments entraînant moins d'effets secondaires négatifs pour les patients séropositifs dont le système immunitaire est déjà affaibli était généralement limité en Afrique, en partie en raison du coût élevé
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=90609
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