euronews
La saison cyclonique n’est pas encore fini dans les Caraïbes. L’ouragan Tomas l’a rappelé aux habitants de la Barbade et d’autres îles des petites Antilles, comme la Martinique ce week-end. Il s’est renforcé ce dimanche matin passant de la catégorie 1 à 2 sur l‘échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5.
Tomas poursuivait sa progression sur un axe ouest-nord-ouest, en se rapprochant de la Jamaïque avec des vents de 160 km/h. D’ici le milieu de la semaine, Tomas pourrait se diriger vers Haïti où des milliers de personnes sont réfugiées dans des villages de tente depuis le tremblement de terre du 12 janvier.
Arbres arrachés, toits emportés, coupures d‘électricité : ce sont les conséquences qu’ont subi plusieurs îles des Caraïbes où des alertes ont été déclenchées. A Sainte-Lucie, le plus grand festival créole de l‘île a été annulé.
La saison cyclonique s‘étend de juin à novembre dans la région.
Avec AFP
http://fr.euronews.net/2010/10/31/l-ouragan-tomas-provoque-des-degats-dans-les-petites-antilles/
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dimanche 31 octobre 2010
Démission forcée de la directrice de l’Agence Internationale des Energies Renouvelables
Autour du bio
Par Nath le samedi 30 octobre 2010
L’Agence Internationale des Energies Renouvelables (Irena), créée il y a 2 ans et dont le siège est situé aux Emirats Arabes Unis, enregistre la démission de sa directrice générale, Hélène Pelosse, "parce que les autorités du pays siège de l’Agence, les Emirats Arabes Unis ont demandé à la France de me faire démissionner et que l’on m’a contrainte à écrire une lettre de démission"…
C’est ce qu’explique cette haute fonctionnaire, ancienne directrice adjointe du cabinet du Ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, dans une interview au journal Le Monde daté de samedi 30 octobre 2010.
Elle dénonce l’achat, il y a 2 ans, par les Emirats Arabes Unis, des voix des pays en développement pour obtenir le siège de l’Agence. Les pressions maintenant exercées pour obtenir le poste de direction mettent en péril l’indépendance de l’Agence. Elle raconte également, en termes diplomatiques, les "incidents de sécurité" dont elle est l’objet depuis son installation (fouilles, disparition de son passeport, intrusions à son domicile, interceptions de mails…) ! De la même façon, les fonctionnaires internationaux qui y travaillent ne bénéficient pas de l’immunité à laquelle leur statut les soumet normalement : rappelons que les Emirats sont loin d’être un modèle de démocratie…
Selon elle, de nombreux pays (Etats-Unis, Japon, Australie) n’ont aucun intérêt à voir l’Irena bien fonctionner, contrairement aux pays européens qui la soutiennent : conflits d’intérêts entretenus par les lobbies des énergies fossiles et du nucléaire.
Hélène Pelosse garde espoir pour plusieurs raisons : la Chine a tellement besoin d’énergie "qu’elle ne pourra pas se développer sans les énergies renouvelables" ; d’autre part "le potentiel des énergies renouvelables est beaucoup plus important que ce que l’on pense communément. Obtenir 80 % ou 100 % d’énergies renouvelables est à terme possible. C’est un véritable changement de paradigme. Mais beaucoup de gens ne veulent pas en entendre parler"…
http://www.autourdubio.fr/?post/demission-forcee-de-la-directrice-agence-internationale-des-energies-renouvelables-1190
Par Nath le samedi 30 octobre 2010
C’est ce qu’explique cette haute fonctionnaire, ancienne directrice adjointe du cabinet du Ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, dans une interview au journal Le Monde daté de samedi 30 octobre 2010.
Elle dénonce l’achat, il y a 2 ans, par les Emirats Arabes Unis, des voix des pays en développement pour obtenir le siège de l’Agence. Les pressions maintenant exercées pour obtenir le poste de direction mettent en péril l’indépendance de l’Agence. Elle raconte également, en termes diplomatiques, les "incidents de sécurité" dont elle est l’objet depuis son installation (fouilles, disparition de son passeport, intrusions à son domicile, interceptions de mails…) ! De la même façon, les fonctionnaires internationaux qui y travaillent ne bénéficient pas de l’immunité à laquelle leur statut les soumet normalement : rappelons que les Emirats sont loin d’être un modèle de démocratie…
Selon elle, de nombreux pays (Etats-Unis, Japon, Australie) n’ont aucun intérêt à voir l’Irena bien fonctionner, contrairement aux pays européens qui la soutiennent : conflits d’intérêts entretenus par les lobbies des énergies fossiles et du nucléaire.
Hélène Pelosse garde espoir pour plusieurs raisons : la Chine a tellement besoin d’énergie "qu’elle ne pourra pas se développer sans les énergies renouvelables" ; d’autre part "le potentiel des énergies renouvelables est beaucoup plus important que ce que l’on pense communément. Obtenir 80 % ou 100 % d’énergies renouvelables est à terme possible. C’est un véritable changement de paradigme. Mais beaucoup de gens ne veulent pas en entendre parler"…
http://www.autourdubio.fr/?post/demission-forcee-de-la-directrice-agence-internationale-des-energies-renouvelables-1190
Madagascar : Une entreprise d’extraction d’ilménite au sud-est fermée
AFRISCOOP
L'entreprise d'extraction d'ilménite nommée Qit Madagascar Minerals (QMM), basée à l'extrême sud-est de Madagascar a été fermée depuis mardi, à cause de la grève menée par l'association des jeunes dans cette région, a-t-on appris auprès d'un responsable de QMM.
Selon le directeur des affaires externes de cette entreprise canadienne, Daniel Andriamanjaka, l'association Fagnomba, qui regroupe les jeunes de la région Anosy, revendique le recrutement local et les approvisionnements locaux. Ces jeunes ne sont pas des travailleurs de QMM mais ils veulent y travailler en voyant les avantages des employés de cette entreprise.
Pourtant, Daniel Andriamanjaka a indiqué que QMM compte actuellement 560 employés dont 62% sont des natifs de la région d'Anosy.
Ces employés risquent le chômage si le barrage érigé par l'association Fagnomba bloque encore la route vers QMM. Daniel Andriamanjaka s'est plaint que les personnels de QMM n'ont pas pu rentrer chez eux lundi dernier que vers 23h00 à cause de ce barrage. Il a dit que la perte engendrée par cette grève est lourde.
Daniel Andriamanjaka a fait savoir que QMM et l'association Fagnomba ont continué leur négociation mercredi, mais cette dernière demande le licenciement de quelques cadres de cette entreprise ce qui n'est pas acceptable par QMM.
Selon le site Internet du QMM, www.riotintomadagascar.com, cette entreprise a commencé à explorer la région d'Anosy vers la fin des années 80 et en même temps à entamer des études sociales et environnementales préliminaires. Au milieu des années 90, QMM a mis en place un programme social et environnemental permanent. Une convention d'établissement, servant de cadre légal et fiscal des opérations, a été conclue en 1998 entre QMM et l'Etat malgache.
La construction a démarré en janvier 2006 et en mai 2009, la première expédition d'ilménite a été acheminée du port d'Ehoala, nouvellement construit au sud-ouest de Fort Dauphin. Le coût total de l'investissement à Madagascar et au Canada pour achever le projet est de 1,1 milliard de dollars US, avec environ 940 millions de dollars US investis à Madagascar.
L'ilménite extraite à Madagascar a une teneur en bioxyde de titane de 60%, selon le site Internet du QMM, ce qui lui confère une qualité supérieure à celle de la plupart des autres gisements dans le monde. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4991
L'entreprise d'extraction d'ilménite nommée Qit Madagascar Minerals (QMM), basée à l'extrême sud-est de Madagascar a été fermée depuis mardi, à cause de la grève menée par l'association des jeunes dans cette région, a-t-on appris auprès d'un responsable de QMM.
Selon le directeur des affaires externes de cette entreprise canadienne, Daniel Andriamanjaka, l'association Fagnomba, qui regroupe les jeunes de la région Anosy, revendique le recrutement local et les approvisionnements locaux. Ces jeunes ne sont pas des travailleurs de QMM mais ils veulent y travailler en voyant les avantages des employés de cette entreprise.
Pourtant, Daniel Andriamanjaka a indiqué que QMM compte actuellement 560 employés dont 62% sont des natifs de la région d'Anosy.
Ces employés risquent le chômage si le barrage érigé par l'association Fagnomba bloque encore la route vers QMM. Daniel Andriamanjaka s'est plaint que les personnels de QMM n'ont pas pu rentrer chez eux lundi dernier que vers 23h00 à cause de ce barrage. Il a dit que la perte engendrée par cette grève est lourde.
Daniel Andriamanjaka a fait savoir que QMM et l'association Fagnomba ont continué leur négociation mercredi, mais cette dernière demande le licenciement de quelques cadres de cette entreprise ce qui n'est pas acceptable par QMM.
Selon le site Internet du QMM, www.riotintomadagascar.com, cette entreprise a commencé à explorer la région d'Anosy vers la fin des années 80 et en même temps à entamer des études sociales et environnementales préliminaires. Au milieu des années 90, QMM a mis en place un programme social et environnemental permanent. Une convention d'établissement, servant de cadre légal et fiscal des opérations, a été conclue en 1998 entre QMM et l'Etat malgache.
La construction a démarré en janvier 2006 et en mai 2009, la première expédition d'ilménite a été acheminée du port d'Ehoala, nouvellement construit au sud-ouest de Fort Dauphin. Le coût total de l'investissement à Madagascar et au Canada pour achever le projet est de 1,1 milliard de dollars US, avec environ 940 millions de dollars US investis à Madagascar.
L'ilménite extraite à Madagascar a une teneur en bioxyde de titane de 60%, selon le site Internet du QMM, ce qui lui confère une qualité supérieure à celle de la plupart des autres gisements dans le monde. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4991
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