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mercredi 8 décembre 2010

Alstom installe sa branche Energies marine à Nantes

leParisien.fr
03.12.2010

Le groupe Alstom a inauguré vendredi à Nantes les locaux dédiés à l'activité Energies Marines de sa filiale Alstom Hydro, selon un communiqué de presse.
En 2012, le groupe entend déployer sa première "hydrolienne", une nouvelle génération de turbines sous-marines produisant de l'électricité grâce aux courants de marée. La "Beluga 9", sera entièrement conçue dans ses locaux nantais mais elle sera testée dans la Baie de Fundy, sur la côte atlantique du Canada.

"D'un diamètre de 13 mètres, Beluga 9 atteindra une hauteur totale de 20 mètres une fois installée sur son support, soit l'équivalent d'un immeuble de six étages. Elle sera adaptée aux sites de 30 mètres de profondeur ou plus, comme par exemple ceux de la Manche", souligne Alstom.
"Par ailleurs, l'équipe de Nantes vient de commencer les études de développement d'un second modèle destiné à des sites moins énergétiques et plus profonds, qui devrait être testé en Bretagne dès 2013", ajoute-t-on de même source.
"L'énergie hydrolienne représente un potentiel de marché considérable estimé entre 50 et 100 Gigawatts (GW) à l'échelle mondiale, dont 10% sont situés en France et au Royaume-Uni", affirme Alstom. "L'énergie produite est parfaitement prévisible et les hydroliennes sont totalement invisibles une fois immergées", le communiqué.
L'activité Energies Marines a été créée en 2008 avec la signature d'un contrat de licence de technologie avec le Canadien Clean Current, précise Alstom.
 
 
 
 

mercredi 1 décembre 2010

USA: les républicains se débarrassent d'une commission sur le climat

Romandie News


WASHINGTON - Les adversaires républicains du président Barack Obama à la Chambre des représentants ont annoncé mercredi qu'ils avaient décidé de dissoudre la commission chargée de lutter contre le réchauffement climatique, au motif que son existence constituait un gâchis financier.

"Nous nous sommes engagés à sauver l'argent des contribuables en limitant le gâchis et les redondances au Congrès", a expliqué Michael Steel, porte-parole du futur président de la Chambre des représentants John Boehner.

La commission sur le climat était "un exemple indiscutable et elle ne continuera pas (ses travaux) lors du 112e Congrès" issu des législatives de novembre et qui doit démarrer ses travaux en janvier, a-t-il dit dans un courriel adressé à l'AFP.

Les démocrates ont aussitôt jugé "très décevante" cette décision, affirmant que la commission avait joué un rôle très important lors des débats au Congrès sur la question du climat et de l'énergie.

Le parti républicain, qui a gagné la majorité à la Chambre et réduit l'écart avec les démocrates au Sénat lors des législatives s'oppose fermement à toute législation dite "cap-and-trade" de réduction des émissions de gaz à effet de serre, invoquant un coût trop élevé en période de vaches maigres économiques.


Madagascar déroule le tapis rouge aux sables bitumineux

zegreenweb
par Guillaume Duhamel, Mercredi 1 décembre 2010

Madagascar déroule le tapis rouge aux sables bitumineux
La mobilisation des associations de protection de l'environnement contre l'exploitation des sables bitumineux n'a jusqu'ici pas fait plier les autorités des pays concernés, et à Madagascar plus qu'ailleurs les enjeux économiques semblent beaucoup trop importants
Ils sont le boulet environnemental du Canada, même si les autorités du pays – et encore, pas toutes – n'en ont finalement convenu que du bout des lèvres. Ils sont aussi, les  ONG en sont toutes convaincues et les dernières études scientifiques abondent dans leur sens, à l'origine de gravissimes problèmes sanitaires.

Également exploités – à un degré moindre – en Russie, au Venezuela et à Madagascar, les sables bitumineux sont aussi bien partis pour devenir la plaie écologique de l'île africaine, dont les autorités n'ont jusque là encore jamais fait montre d'un intérêt prononcé pour la préservation de l'environnement. Elles n'ont certes pas le monopole de cette approche mais préfèrent d'abord voir les bénéfices économiques que ceux-ci leur procurent, aussi les groupes pétroliers jouent sur du velours, à plus forte raison parce que le pays n'a encore jamais produit d'or noir dans des quantités « commerciales ».

Le Voahary Gasy, qui regroupe plusieurs associations de protection de la nature, a beau  critiquer la politique gouvernementale et déplorer l'opacité de la communication étatique, rien n'a pu empêcher la cotation à la bourse de Londres de Madagascar Oil, société qui exploite ces gisements avec le concours de son partenaire Total. Une forme de consécration économique, du pain béni pour Antananarivo  mais aussi – surtout – une preuve supplémentaire que l'arrêt de l'exploitation des « tar sands » du pays, étalés sur une surface de près de trente mille kilomètres carrés, n'est pas pour tout de suite. Quelque quatre-vingt dix mille barils peuvent en être extraits chaque jour et il y aurait de quoi voir venir pendant plusieurs décennies, les réserves étant estimées à quelques deux milliards de barils.

Des chiffres qui ont un sens tout particulier pour une nation classée par le Fonds monétaire international (FMI) au cent soixante-dixième rang mondial en termes de pauvreté (sur cent quatre-vingt deux pays). Compréhensible vu cet état de fait, la considération que porte les pouvoirs publics malgaches aux sables bitumineux a cependant le tort d'être sans limite, les contrats étant valables sur plusieurs décennies. Connue pour sa biodiversité, Madagascar est toutefois loin de déployer toute son énergie à sa préservation et fait le jeu de projets qui pourraient nécessiter des quantités d'eau encore plus importantes qu'au Canada. Une aberration supplémentaire alors que la population peine à y accéder.