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Les sessions annuelles du Comité du Patrimoine de l’Unesco sont aussi l’occasion pour les acteurs internationaux de se pencher sur le cas de sites en périls. Dans ce contexte, le Parc national des Everglades aux Etats-Unis a été inscrit sur la liste des biens en danger. Un autre site a suscité l’intérêt des membres du Comité de l’Unesco : il s’agit de Madagascar
Pendant que la Réunion attend avec impatience la décision finale du Comité de l’Unesco, les habitants de la Grande-Ile placent eux-aussi beaucoup d’espoir dans la 34ème session du Comité de l’Unesco.
Les membres qui inscrivent chaque année de nouveaux biens mixtes, naturels et culturels sur la liste du Patrimoine de l’Humanité, classent également des sites dits "en danger".
A Madagascar, ce sont les forêts humides de l’Atsinanana qui ont été déclarées "site en péril" par les membres du Comité mondial. De fait, l’exploitation outrancière des bois précieux et le braconnage fragilisent peu à peu le Parc National malgache. Si rien n’est fait, les lémuriens, véritables emblèmes de l’île risquent de disparaître.
Mariam Kenza Ali, Chargée de conservation à l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature(UICN) a travaillé sur cette problématique. Pour elle, le milieu de vie de ces animaux, sans cesse la proie des industriels doit être préservé à tout prix.
L’inscription des forêts de l’Atsinanana permettrait au pays de pouvoir bénéficier à nouveau du financement international annulé en janvier 2009, suite à la crise politique qui avait alors secoué le pays. Ainsi, les défenseurs du Patrimoine malgache pourront lutter contre le braconnage et l’exploitation de bois précieux, deux fléaux que connaît la Grande-Ile.