samedi 7 août 2010
vendredi 6 août 2010
Gibson Guitars Receives Guidance From Rainforest Alliance
By Katie Leavitt
Efforts are being made to make sure strings are only being plucked on sustainably-sourced wood guitars.
In 2009, the US Fish & Wildlife Service uncovered some rosewood from Madagascar in the Gibson USA production facilities in Nashville, Tenn. The legality of the wood is still pending, however Gibson Chairman and CEO, Henry Juszkiewicz, is making sure the company doesn't run up this tree again.
Gibson has joined forces with the Rainforest Alliance for help with their legality issues and to receive guidance on their wood sourcing. The goal is to eventually source from only Forest Stewardship Council (FSC) certified forests. Gibson has also set product control measures to rid itself completely of any illegal wood coming through its supply chain.
The guitar company is banning future purchases of ebony or rosewood from Madagascar, requiring all purchases to be from documented legal sources and trying to implement alternative resources such as composite materials and recycled woods.
In their efforts to move toward a completely FSC-certified supply, the Gibson Foundation has provided $240,000 in support for community, indigenous and smaller enterprises working toward FSC certification in Guatemala, Honduras, Nicaragua, Peru and Bolivia.
Knowing those sweet guitar riffs could be coming from illegal, environmentally damaging sources can quickly turn a note sour. Gibson's collaboration with the Rainforest Alliance and the company's continuing efforts to source sustainably may, in the words of The Beatles, take a sad song make it better.
Photo by Justin Brockie via Flickr
jeudi 5 août 2010
La grippe A fait un retour timide à la Réunion
Clicanoo.com
Si la grippe est présente sur notre territoire, les vaccins trivalents (protégeant contre trois souches de grippe) ne sont toujours pas arrivés à la Réunion.
Après l’Australie ou Madagascar, la grippe A (H1N1) a fait sa réapparition à la Réunion. En 15 jours, quatre cas ont été identifiés sur le territoire, dont deux enfants ont été hospitalisés. D’autres virus grippaux circulent dans l’île, mais les épidémiologistes ont du mal à comprendre pourquoi il n’y a pas de flambée, comme à Maurice.
“Le virus circule mais il n’y a pas de flambée.” Laurent Filleul, responsable de la cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) de l’océan Indien, se veut rassurant. La grippe A (H1N1) 2009 a bien fait sa réapparition dans l’hémisphère sud avec la baisse des températures, mais de manière modérée. De la Nouvelle-Zélande à Madagascar, des cas ont été identifiés par sérologie dans presque toute la zone. La Réunion n’est pas épargnée par le virus pandémique même si son introduction est plus tardive. Le premier cas autochtone a été confirmé biologiquement mi-juillet (le dernier datait d’octobre 2009). Il s’agissait d’un enfant âgé d’un an. Par précaution, il a été hospitalisé quelques jours. Depuis, la grippe A (H1N1) a été diagnostiquée sur trois autres Réunionnais, dont un enfant qui a été hospitalisé également quelques jours.
“On a très peu de malades”, constate avec surprise Laurent Filleul. Les épidémiologistes s’attendaient en effet à observer des courbes plus ou moins similaires à celles enregistrées à Maurice. L’île sœur connaît une flambée de grippe saisonnière depuis le mois de mai, qui est actuellement en phase de déclin. Mais entre le 19 et le 25 juillet, encore 27 621 personnes présentaient une infection des voies respiratoires (36 574 une semaine auparavant). Et “sur les 1 759 échantillons analysés, 140 étaient positifs à la grippe A (H1N1)”, rapporte la presse mauricienne. Les autorités locales ont reconnu le décès de deux personnes diabétiques, tandis qu’il y a encore débat sur les causes de la mort d’une femme de 39 ans. Du côté de Madagascar, l’épidémie est moins violente mais la grippe A est bien là. Depuis le début de l’année, le centre national de référence pour la grippe (CNRG) de l’institut Pasteur de Madagascar a analysé 72 cas de grippe A (H1N1) sur les 418 prélèvements de malades effectués.
Les quatre cas de grippe pandémique constatés à la Réunion ne représentent qu’une indication sur la présence des virus qui sont actuellement en circulation dans l’île. Ils ne reflètent pas la réalité chiffrée, dans la mesure où les médecins ne font pas de prescription systématique d’analyse. Dans la réalité, il y en a donc bien plus de Réunionnais qui ont contracté la grippe A.
Aussi, “nous maintenons notre vigilance au maximum”, affirme Laurent Filleul. Les autorités sanitaires invitent à la prudence et recommandent une bonne hygiène des mains (lavage fréquent et désinfection avec une solution hydro-alcoolique), le port de masques chirurgicaux (afin de protéger l’entourage en cas d’infection respiratoire aiguë) et l’utilisation d’un mouchoir à usage unique en cas de toux ou d’éternuement. Par ailleurs, ceux qui le désirent peuvent se faire vacciner contre la grippe pandémique. Il reste encore 20 000 doses de vaccin dont une partie arrivera à expiration dans moins d’un mois. Mais ce vaccin ne saurait prémunir des autres virus qui sont également présents dans le département, et qui eux, sont bien plus nombreux (lire par ailleurs)…
Marie Payrard
Si la grippe est présente sur notre territoire, les vaccins trivalents (protégeant contre trois souches de grippe) ne sont toujours pas arrivés à la Réunion.
Après l’Australie ou Madagascar, la grippe A (H1N1) a fait sa réapparition à la Réunion. En 15 jours, quatre cas ont été identifiés sur le territoire, dont deux enfants ont été hospitalisés. D’autres virus grippaux circulent dans l’île, mais les épidémiologistes ont du mal à comprendre pourquoi il n’y a pas de flambée, comme à Maurice.
“Le virus circule mais il n’y a pas de flambée.” Laurent Filleul, responsable de la cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) de l’océan Indien, se veut rassurant. La grippe A (H1N1) 2009 a bien fait sa réapparition dans l’hémisphère sud avec la baisse des températures, mais de manière modérée. De la Nouvelle-Zélande à Madagascar, des cas ont été identifiés par sérologie dans presque toute la zone. La Réunion n’est pas épargnée par le virus pandémique même si son introduction est plus tardive. Le premier cas autochtone a été confirmé biologiquement mi-juillet (le dernier datait d’octobre 2009). Il s’agissait d’un enfant âgé d’un an. Par précaution, il a été hospitalisé quelques jours. Depuis, la grippe A (H1N1) a été diagnostiquée sur trois autres Réunionnais, dont un enfant qui a été hospitalisé également quelques jours.
“On a très peu de malades”, constate avec surprise Laurent Filleul. Les épidémiologistes s’attendaient en effet à observer des courbes plus ou moins similaires à celles enregistrées à Maurice. L’île sœur connaît une flambée de grippe saisonnière depuis le mois de mai, qui est actuellement en phase de déclin. Mais entre le 19 et le 25 juillet, encore 27 621 personnes présentaient une infection des voies respiratoires (36 574 une semaine auparavant). Et “sur les 1 759 échantillons analysés, 140 étaient positifs à la grippe A (H1N1)”, rapporte la presse mauricienne. Les autorités locales ont reconnu le décès de deux personnes diabétiques, tandis qu’il y a encore débat sur les causes de la mort d’une femme de 39 ans. Du côté de Madagascar, l’épidémie est moins violente mais la grippe A est bien là. Depuis le début de l’année, le centre national de référence pour la grippe (CNRG) de l’institut Pasteur de Madagascar a analysé 72 cas de grippe A (H1N1) sur les 418 prélèvements de malades effectués.
Les quatre cas de grippe pandémique constatés à la Réunion ne représentent qu’une indication sur la présence des virus qui sont actuellement en circulation dans l’île. Ils ne reflètent pas la réalité chiffrée, dans la mesure où les médecins ne font pas de prescription systématique d’analyse. Dans la réalité, il y en a donc bien plus de Réunionnais qui ont contracté la grippe A.
Aussi, “nous maintenons notre vigilance au maximum”, affirme Laurent Filleul. Les autorités sanitaires invitent à la prudence et recommandent une bonne hygiène des mains (lavage fréquent et désinfection avec une solution hydro-alcoolique), le port de masques chirurgicaux (afin de protéger l’entourage en cas d’infection respiratoire aiguë) et l’utilisation d’un mouchoir à usage unique en cas de toux ou d’éternuement. Par ailleurs, ceux qui le désirent peuvent se faire vacciner contre la grippe pandémique. Il reste encore 20 000 doses de vaccin dont une partie arrivera à expiration dans moins d’un mois. Mais ce vaccin ne saurait prémunir des autres virus qui sont également présents dans le département, et qui eux, sont bien plus nombreux (lire par ailleurs)…
Marie Payrard
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