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lundi 9 août 2010

Inondations:la pire crise humanitaire au Pakistan

nouvelobs.com

ISLAMABAD (AP) — Avec plus de 13 millions de sinistrés, les inondations au Pakistan constituent une crise humanitaire encore plus grave que le tsunami de 2004 et les séismes au Cachemire et en Haïti réunis, ont estimé lundi les Nations unies, soulignant que l'impossibilité pour les secours d'atteindre certaines régions affectées aggrave encore la situation.
"L'ampleur de la tragédie est si immense qu'elle est difficile à évaluer", a déclaré le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani lors d'une visite lundi à Multan, dans le centre du pays.
Provoquées par des pluies de mousson torrentielles, les inondations ont fait plus de 1.500 morts en deux semaines. Les Nations unies estiment qu'elles ont fait plus de 13,8 millions de sinistrés, soit deux millions de plus que si l'on additionne ceux du tsunami de 2004 dans l'océan Indien, du tremblement de terre de 2005 au Cachemire et du séisme de 2010 en Haïti.
"Le nombre de personnes affectées par les inondations est plus élevé que les trois autres catastrophes réunies", a souligné lundi Maurizio Giuliano, porte-parole de l'OCHA (Bureau de l'ONU pour la coordination des Affaires humanitaires). Ces trois événements avaient été plus meurtriers mais avaient fait moins de sinistrés: cinq millions pour le tsunami et trois millions pour chacun des deux tremblements de terre.
Le Premier ministre pakistanais estime lui aussi que la crise humanitaire actuelle est pire que celles causées par le séisme qui avait fait près de 80.000 morts au Cachemire en 2005, et l'opération militaire contre les talibans dans la vallée de Swat, qui avait fait plus de deux millions de déplacés au printemps 2009.
Dans cette vallée, inaccessible par la route, jusqu'à 600.000 sinistrés sont hors de portée des secours depuis le début des inondations. Le mauvais temps empêche les hélicoptères de décoller, déplore Maurizio Giuliano. "Toutes ces personnes ont sérieusement besoin d'aide et nous sommes très inquiets de leur situation", déclare le porte-parole de l'OCHA.
Les inondations ont plus particulièrement touché la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest) et se sont étendues ces derniers jours au Penjab et au Sind (centre et sud).
Dans les régions de Shikarpur et de Sukkur, dans la province du Sind, des milliers de personnes campent sur des routes, des voies ferrées, sous des ponts, ou en tout lieu sec. Souvent, ils n'ont rien d'autre que les vêtements qu'ils portent. Parfois, ils ont une bâche en plastique pour se protéger de la pluie qui continue de tomber en trombes.
"Nous avons réussi à échapper à la montée des eaux mais la faim va peut-être nous tuer", s'inquiétait Hora Mai, 40 ans, assise dans une route inondée de Sukkur, avec des centaines d'autres personnes.
Le gouvernement du Sukkur affirme qu'il tente de mettre en place des camps pour accueillir les sinistrés et leur distribuer de la nourriture. Mais sur place, aucun camp n'est pour l'heure visible, ni aucune aide gouvernementale d'ailleurs.
Les inondations touchent le Pakistan à un moment où la population est déjà confrontée à de graves difficultés économiques et à une guerre meurtrière entre l'armée et les talibans. L'incapacité du gouvernement à venir en aide aux habitants pourrait ouvrir un boulevard aux islamistes, qui ont déjà commencé à distribuer de l'aide humanitaire dans le nord-ouest. AP

Moscou suffoque: "La fumée est partout, c'est terrible, comme un cauchemar" - LePost.fr

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Chine : le bilan s'alourdit à 127 morts suite à des glissements de terrain au Gansu

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samedi 7 août 2010

Climat : les négociations internationales enlisées

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Climat : les négociations internationales enlisées

A trois mois de la Conférence de Cancun, les 178 pays réunis à Bonn n'ont pas avancé.
LE MONDE | 2010/08/07 13:45:53- mis à jours le 2010/08/07 13:45:54

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Les ARV génériques menacés par des lois restrictives sur les brevets

IRIN

VIENNE, 6 août 2010 (PlusNews) - La majorité des quelque 5,2 millions de personnes sous traitement antirétroviral (ARV) dans le monde reçoivent des versions génériques fabriquées principalement en Inde, mais la législation sur le commerce et les droits de propriété intellectuelle, de plus en plus restrictive, pourrait entraîner la fermeture de « la pharmacie du monde en développement ».

Alors que les brevets de nombreux médicaments anciens de première ligne ont expiré, offrant la possibilité aux fabricants génériques de les produire librement, les traitements plus récents, moins nocifs et plus efficaces sont protégés par des brevets et vendus à des prix inabordables pour les nations les moins développées. 

Le principal moyen, pour les fabricants de génériques, de pouvoir produire des médicaments plus récents est d’obtenir une « licence volontaire » du détenteur du brevet. Cette licence définit généralement des critères qualité et détermine les marchés sur lesquels le fabricant est autorisé à vendre son produit. Par exemple, le géant pharmaceutique Gilead a autorisé la firme sud-africaine Aspen Pharmacare à produire et distribuer des versions génériques et brevetées du Tenofovir, l’un des ARV de première ligne les plus récents.
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allAfrica.com: Angola: Face la propagation de la polio, le pays vaccine 5,6 millions d'enfants

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La viande impropre prolifère à Madagascar

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