Projet de construction du craqueur d'éthane d'Arzew
Qatar Petroleum rejoint Total et Sonatrach
Qatar Petroleum (QP) rejoint Total et Sonatrach dans le projet de construction du craqueur d'éthane d'Arzew. L'annonce a été faite, hier, sur le site Internet Arabianoilandgas.com, citant une source anonyme. QP détiendrait 10% des parts du projet, contre 39% pour Total et 51% pour Sonatrach, selon ce site.
L'arrivée de Qatar Petroleum fait suite à la loi dite 51/49 votée dans le cadre de la LFC 2009, qui donne aux entreprises algériennes la majorité du capital dans tous les projets d'investissements réalisés en partenariat avec des groupes étrangers. Il faut préciser qu'avant cette date, Total détenait 51% du projet de complexe pétrochimique d'Arzew et Sonatrach les 49% restants. Il aura donc fallu presque un an à Total et Sonatrach pour parvenir à un accord sur ce projet signé en décembre 2007 à l'occasion de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie.
L'accord-cadre, signé par Christophe de Margerie, directeur général de Total, et Mohamed Meziane, ex-PDG de Sonatrach, prévoit la construction d'un complexe pétrochimique à Arzew, près d'Oran, qui comprend un craqueur d'éthane et trois lignes de produits, pour un investissement estimé à 3 milliards de dollars. Le document prévoyait un démarrage des unités à un horizon de cinq ans, soit en 2013. Le craqueur, d'une capacité de 1,4 million de tonnes d'éthane par an sera alimenté par le gaz issu des gisements du sud de l'Algérie. Il produira environ 1,1 million de tonnes d'éthylène par an, qui sera transformé en mono-éthylène glycol (410 000 tonnes par an), en polyéthylène haute densité (350 000 tonnes par an) et en polyéthylène linéaire basse densité (450 000 tonnes par an).
Ces produits seront principalement destinés à l'exportation. Les études de développement vont être lancées en vue du démarrage des unités. Présent en Algérie depuis 1946, Total a produit 80 000 barils équivalent par jour en quote-part en 2006 à partir des champs de Hamra et Tin Fouyé Tabankort ainsi que via sa participation dans Cepsa dans les champs de Rhourde El Khrouf et Ourhoud. Quant à Qatar Petroleum (QP), elle est la compagnie pétrolière nationale du Qatar. Elle produit à la fois du pétrole et du gaz. Elle s'occupe de l'exploration, de la production, du raffinage, du transport et du stockage. Les activités de la QP sont directement liées avec les agences gouvernementales et les autorités de régulation. Les revenus pétroliers et gaziers représentent 60% du PBI national. C'est le troisième groupe pétrolier mondial en termes de réserves cumulées de pétrole et de gaz.
[via] Smaïl Boughazi, latribune-online.com
http://newspublish.algerieautrefois.com/09/08/2010/algerie-qatar-petroleum-qp-rejoint-total-et-sonatrach-dans-le-projet-de-construction-du-craqueur-d%E2%80%99ethane-d%E2%80%99arzew/
google.com, pub-8770072612658242, DIRECT, f08c47fec0942fa0
mardi 10 août 2010
lundi 9 août 2010
Inondations:la pire crise humanitaire au Pakistan
nouvelobs.com
ISLAMABAD (AP) — Avec plus de 13 millions de sinistrés, les inondations au Pakistan constituent une crise humanitaire encore plus grave que le tsunami de 2004 et les séismes au Cachemire et en Haïti réunis, ont estimé lundi les Nations unies, soulignant que l'impossibilité pour les secours d'atteindre certaines régions affectées aggrave encore la situation.
"L'ampleur de la tragédie est si immense qu'elle est difficile à évaluer", a déclaré le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani lors d'une visite lundi à Multan, dans le centre du pays.
Provoquées par des pluies de mousson torrentielles, les inondations ont fait plus de 1.500 morts en deux semaines. Les Nations unies estiment qu'elles ont fait plus de 13,8 millions de sinistrés, soit deux millions de plus que si l'on additionne ceux du tsunami de 2004 dans l'océan Indien, du tremblement de terre de 2005 au Cachemire et du séisme de 2010 en Haïti.
"Le nombre de personnes affectées par les inondations est plus élevé que les trois autres catastrophes réunies", a souligné lundi Maurizio Giuliano, porte-parole de l'OCHA (Bureau de l'ONU pour la coordination des Affaires humanitaires). Ces trois événements avaient été plus meurtriers mais avaient fait moins de sinistrés: cinq millions pour le tsunami et trois millions pour chacun des deux tremblements de terre.
Le Premier ministre pakistanais estime lui aussi que la crise humanitaire actuelle est pire que celles causées par le séisme qui avait fait près de 80.000 morts au Cachemire en 2005, et l'opération militaire contre les talibans dans la vallée de Swat, qui avait fait plus de deux millions de déplacés au printemps 2009.
Dans cette vallée, inaccessible par la route, jusqu'à 600.000 sinistrés sont hors de portée des secours depuis le début des inondations. Le mauvais temps empêche les hélicoptères de décoller, déplore Maurizio Giuliano. "Toutes ces personnes ont sérieusement besoin d'aide et nous sommes très inquiets de leur situation", déclare le porte-parole de l'OCHA.
Les inondations ont plus particulièrement touché la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest) et se sont étendues ces derniers jours au Penjab et au Sind (centre et sud).
Dans les régions de Shikarpur et de Sukkur, dans la province du Sind, des milliers de personnes campent sur des routes, des voies ferrées, sous des ponts, ou en tout lieu sec. Souvent, ils n'ont rien d'autre que les vêtements qu'ils portent. Parfois, ils ont une bâche en plastique pour se protéger de la pluie qui continue de tomber en trombes.
"Nous avons réussi à échapper à la montée des eaux mais la faim va peut-être nous tuer", s'inquiétait Hora Mai, 40 ans, assise dans une route inondée de Sukkur, avec des centaines d'autres personnes.
Le gouvernement du Sukkur affirme qu'il tente de mettre en place des camps pour accueillir les sinistrés et leur distribuer de la nourriture. Mais sur place, aucun camp n'est pour l'heure visible, ni aucune aide gouvernementale d'ailleurs.
Les inondations touchent le Pakistan à un moment où la population est déjà confrontée à de graves difficultés économiques et à une guerre meurtrière entre l'armée et les talibans. L'incapacité du gouvernement à venir en aide aux habitants pourrait ouvrir un boulevard aux islamistes, qui ont déjà commencé à distribuer de l'aide humanitaire dans le nord-ouest. AP
ISLAMABAD (AP) — Avec plus de 13 millions de sinistrés, les inondations au Pakistan constituent une crise humanitaire encore plus grave que le tsunami de 2004 et les séismes au Cachemire et en Haïti réunis, ont estimé lundi les Nations unies, soulignant que l'impossibilité pour les secours d'atteindre certaines régions affectées aggrave encore la situation.
"L'ampleur de la tragédie est si immense qu'elle est difficile à évaluer", a déclaré le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani lors d'une visite lundi à Multan, dans le centre du pays.
Provoquées par des pluies de mousson torrentielles, les inondations ont fait plus de 1.500 morts en deux semaines. Les Nations unies estiment qu'elles ont fait plus de 13,8 millions de sinistrés, soit deux millions de plus que si l'on additionne ceux du tsunami de 2004 dans l'océan Indien, du tremblement de terre de 2005 au Cachemire et du séisme de 2010 en Haïti.
"Le nombre de personnes affectées par les inondations est plus élevé que les trois autres catastrophes réunies", a souligné lundi Maurizio Giuliano, porte-parole de l'OCHA (Bureau de l'ONU pour la coordination des Affaires humanitaires). Ces trois événements avaient été plus meurtriers mais avaient fait moins de sinistrés: cinq millions pour le tsunami et trois millions pour chacun des deux tremblements de terre.
Le Premier ministre pakistanais estime lui aussi que la crise humanitaire actuelle est pire que celles causées par le séisme qui avait fait près de 80.000 morts au Cachemire en 2005, et l'opération militaire contre les talibans dans la vallée de Swat, qui avait fait plus de deux millions de déplacés au printemps 2009.
Dans cette vallée, inaccessible par la route, jusqu'à 600.000 sinistrés sont hors de portée des secours depuis le début des inondations. Le mauvais temps empêche les hélicoptères de décoller, déplore Maurizio Giuliano. "Toutes ces personnes ont sérieusement besoin d'aide et nous sommes très inquiets de leur situation", déclare le porte-parole de l'OCHA.
Les inondations ont plus particulièrement touché la province de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest) et se sont étendues ces derniers jours au Penjab et au Sind (centre et sud).
Dans les régions de Shikarpur et de Sukkur, dans la province du Sind, des milliers de personnes campent sur des routes, des voies ferrées, sous des ponts, ou en tout lieu sec. Souvent, ils n'ont rien d'autre que les vêtements qu'ils portent. Parfois, ils ont une bâche en plastique pour se protéger de la pluie qui continue de tomber en trombes.
"Nous avons réussi à échapper à la montée des eaux mais la faim va peut-être nous tuer", s'inquiétait Hora Mai, 40 ans, assise dans une route inondée de Sukkur, avec des centaines d'autres personnes.
Le gouvernement du Sukkur affirme qu'il tente de mettre en place des camps pour accueillir les sinistrés et leur distribuer de la nourriture. Mais sur place, aucun camp n'est pour l'heure visible, ni aucune aide gouvernementale d'ailleurs.
Les inondations touchent le Pakistan à un moment où la population est déjà confrontée à de graves difficultés économiques et à une guerre meurtrière entre l'armée et les talibans. L'incapacité du gouvernement à venir en aide aux habitants pourrait ouvrir un boulevard aux islamistes, qui ont déjà commencé à distribuer de l'aide humanitaire dans le nord-ouest. AP
samedi 7 août 2010
Climat : les négociations internationales enlisées
sponsorisés p
Climat : les négociations internationales enlisées
A trois mois de la Conférence de Cancun, les 178 pays réunis à Bonn n'ont pas avancé.
LE MONDE | 2010/08/07 13:45:53- mis à jours le 2010/08/07 13:45:54
Droit de reproduction et de diffusion reservé © Le Monde.fr 2010
Usage strictement personnel. L'utilisateur du site reconnait avoir pris connaissance de la licence de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions.
Les ARV génériques menacés par des lois restrictives sur les brevets
IRIN
VIENNE, 6 août 2010 (PlusNews) - La majorité des quelque 5,2 millions de personnes sous traitement antirétroviral (ARV) dans le monde reçoivent des versions génériques fabriquées principalement en Inde, mais la législation sur le commerce et les droits de propriété intellectuelle, de plus en plus restrictive, pourrait entraîner la fermeture de « la pharmacie du monde en développement ».
Alors que les brevets de nombreux médicaments anciens de première ligne ont expiré, offrant la possibilité aux fabricants génériques de les produire librement, les traitements plus récents, moins nocifs et plus efficaces sont protégés par des brevets et vendus à des prix inabordables pour les nations les moins développées.
Le principal moyen, pour les fabricants de génériques, de pouvoir produire des médicaments plus récents est d’obtenir une « licence volontaire » du détenteur du brevet. Cette licence définit généralement des critères qualité et détermine les marchés sur lesquels le fabricant est autorisé à vendre son produit. Par exemple, le géant pharmaceutique Gilead a autorisé la firme sud-africaine Aspen Pharmacare à produire et distribuer des versions génériques et brevetées du Tenofovir, l’un des ARV de première ligne les plus récents.
Lire la suite de l'article
VIENNE, 6 août 2010 (PlusNews) - La majorité des quelque 5,2 millions de personnes sous traitement antirétroviral (ARV) dans le monde reçoivent des versions génériques fabriquées principalement en Inde, mais la législation sur le commerce et les droits de propriété intellectuelle, de plus en plus restrictive, pourrait entraîner la fermeture de « la pharmacie du monde en développement ».
Alors que les brevets de nombreux médicaments anciens de première ligne ont expiré, offrant la possibilité aux fabricants génériques de les produire librement, les traitements plus récents, moins nocifs et plus efficaces sont protégés par des brevets et vendus à des prix inabordables pour les nations les moins développées.
Le principal moyen, pour les fabricants de génériques, de pouvoir produire des médicaments plus récents est d’obtenir une « licence volontaire » du détenteur du brevet. Cette licence définit généralement des critères qualité et détermine les marchés sur lesquels le fabricant est autorisé à vendre son produit. Par exemple, le géant pharmaceutique Gilead a autorisé la firme sud-africaine Aspen Pharmacare à produire et distribuer des versions génériques et brevetées du Tenofovir, l’un des ARV de première ligne les plus récents.
Lire la suite de l'article
Inscription à :
Articles (Atom)