AFP
La compagnie pétrolière Total figure au cinquième rang des groupes d'énergie les plus performants, après l'américain ExxonMobil, le britannique BP, le russe Gazprom et le brésilien Petrobras, selon une étude de la société d'information énergétique Platts diffusée mardi.
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jeudi 4 novembre 2010
L’énergie atomique et le réchauffement climatique
AGORAVOX
par JL
par JL
L’énergie nucléaire est-elle une énergie fossile comme une autre ? Sans dégagement de CO2, quels sont les implications comparées du nucléaire et des énergies fossiles sur le réchauffement et sur le dérèglement climatiques ?
Il est incontestable que, du point de vue du deuxième principe de la thermodynamique, et seulement de ce point de vue, la combustion d’énergies fossiles soit un facteur de réchauffement climatique. Mais ce constat implique a pour corollaire les déductions suivantes :
1 - Le dégagement et le surplus de CO2 est une conséquence concomitante et non pas une cause du réchauffement dû à la combustion d’énergies fossiles : on restitue à l’atmosphère un CO2 que la photosynthèse avait, durant des milliards d’années, résorbé sous forme d’énergies fossiles.
2 - le surcroit de CO2 a pour conséquence un bouleversement climatique sans commune mesure avec une augmentation epsilonesque de température globale moyenne. Vouloir faire accroire que le CO2 est responsable du réchauffement est une imposture : outre que c’est présenter les conséquences comme étant les causes, nul n’est capable de dire ce que ce surcroit de CO2 aura comme conséquences !
3 - toute consommation d’énergie fossile est propre à élever la température de la planète. Ainsi les bombes atomiques ou conventionnelles, et également et en particulier l’énergie nucléaire qui est une forme d’énergie fossile au carré si l’on peut dire puisque contenue dans la masse. Avec cependant une différence pour l’énergie nucléaire par le fait qu’il n’y a pas de dégagement de CO2. Donc pas de bouleversement climatique comparable aux combustions de composés organiques.
1 - Le dégagement et le surplus de CO2 est une conséquence concomitante et non pas une cause du réchauffement dû à la combustion d’énergies fossiles : on restitue à l’atmosphère un CO2 que la photosynthèse avait, durant des milliards d’années, résorbé sous forme d’énergies fossiles.
2 - le surcroit de CO2 a pour conséquence un bouleversement climatique sans commune mesure avec une augmentation epsilonesque de température globale moyenne. Vouloir faire accroire que le CO2 est responsable du réchauffement est une imposture : outre que c’est présenter les conséquences comme étant les causes, nul n’est capable de dire ce que ce surcroit de CO2 aura comme conséquences !
3 - toute consommation d’énergie fossile est propre à élever la température de la planète. Ainsi les bombes atomiques ou conventionnelles, et également et en particulier l’énergie nucléaire qui est une forme d’énergie fossile au carré si l’on peut dire puisque contenue dans la masse. Avec cependant une différence pour l’énergie nucléaire par le fait qu’il n’y a pas de dégagement de CO2. Donc pas de bouleversement climatique comparable aux combustions de composés organiques.
L’expression "réchauffement climatique" est beaucoup moins pertinente que "bouleversement climatique" mais est connotée positivement. Pourquoi n’est-elle pas admise par tous ?
Outre les lobbies opposés à une taxe carbone qui s’opposent à l’idée même que l’activité anthropique puisse avoir une influence sur le climat :
1 – Cette expression arrange bien ceux qui vendent de la bio-ingénierie comme ceux qui vendent du pétrole : en effet, les consommateurs occidentaux se moquent bien d’un réchauffement qu’ils verraient volontiers advenir et pour le plus grand bonheur des pétroliers.
2 - Les géo-ingénieristes savent vendre de la géo-ingénierie qui refroidit, personne n’est assez bête pour croire que l’on saurait produire de la géo-ingénierie qui régule le climat.
3 – prétendre que la géo-ingénierie qui refroidit est une imposture planétaire : en effet, outre que ce serait ajouter le mal au mal, du CO2 au CO2, les principes évoqués ne relèvent que la pensée magique qui croit que l’on peut refroidir la cuisine en ouvrant la porte du frigo.
2 - Les géo-ingénieristes savent vendre de la géo-ingénierie qui refroidit, personne n’est assez bête pour croire que l’on saurait produire de la géo-ingénierie qui régule le climat.
3 – prétendre que la géo-ingénierie qui refroidit est une imposture planétaire : en effet, outre que ce serait ajouter le mal au mal, du CO2 au CO2, les principes évoqués ne relèvent que la pensée magique qui croit que l’on peut refroidir la cuisine en ouvrant la porte du frigo.
Pour conclure : l’activité humaine provoque un réchauffement epsilonesque de la température globale du globe. Les centrales nucléaires, si elles ne dégagent pas de CO2 contribuent au réchauffement. En revanche, les pollutions dégagées par la combustion des énergies fossiles sont responsables des perturbations climatiques observées. La principale pollution n’est pas forcément due au CO2 mais plus vraisemblablement aux dioxydes notamment d’azote et de soufre.
mercredi 3 novembre 2010
Légaliser la marijuana, traquer les extra-terrestres, les "propositions" rejetées
Le Monde
En plus de choisir leurs sénateurs, gouverneurs et représentants, les électeurs américains dans certains Etats étaient appelés à se prononcer sur des "propositions", des initiatives citoyennes qui prennent la forme de référendums. En 2010, près de 150 "propositions" était soumises au vote dans tout le pays.
Légalisation de la marijuana. Le référendum le plus médiatisé de ce cycle électoral était sans aucun doute celui visant la légalisation de la marijuana en Californie. La "proposition 19", qui a fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis et à l'étranger, a été largement rejetée par les électeurs. Ce n'est pas la première fois qu'un Etat américain soumettait la légalisation de la marijuana au vote : la Californie, où l'utilisation médicale de la marijuana est légale, l'avait déjà rejeté en 1972. L'Alaska, le Colorado, le Nevada et le Dakota du Sud ont fait de même dans les dernières décennies.
Le "référendum sur le réchauffement climatique". C'est le nom qu'a pris "la proposition 23", en grande partie financée par les compagnies pétrolières, qui aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz. Selon les derniers chiffres, elle devait être rejetée par les électeurs (59 % contre 41 %). La "proposition 23" prévoyait que la loi contre le changement climatique, signée par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10 %, ne serait pas retombé à 5,5 %.
Une commission pour traquer les extraterrestres. L'idée, qui a germé dans l'esprit de Jeff Peckman, un habitant de Denver, a été soumise au vote mardi. M. Peckman proposait la création d'une commission pour traquer la vie extraterrestre et recenser les observations en la matière des citoyens de cette ville du Colorado. La proposition a été rejetée.
Un impôt sur le revenu pour les très riches. Dans l'Etat de Washington, où l'impôt sur le revenu n'existe pas, les électeurs ont rejeté la création d'une taxe spécifique pour les ménages qui gagnent plus de 200 000 dollars par an. La proposition était vivement défendue par Bill Gates, un des fondateurs de Microsoft.
Changer le nom de Rhode Island. Les électeurs avaient le choix entre changer le nom de leur Etat ou garder son nom actuel, le "Rhode Island and Providence Plantations". Finalement, près de 80 % ont préféré le nom originel, même si ses détracteurs critiquent l'origine escalavagiste de cette appellation datant de 1640.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/03/legaliser-la-marijuana-traquer-les-extraterrestres-les-propositions-rejetees_1434696_3222.html
En plus de choisir leurs sénateurs, gouverneurs et représentants, les électeurs américains dans certains Etats étaient appelés à se prononcer sur des "propositions", des initiatives citoyennes qui prennent la forme de référendums. En 2010, près de 150 "propositions" était soumises au vote dans tout le pays.
Légalisation de la marijuana. Le référendum le plus médiatisé de ce cycle électoral était sans aucun doute celui visant la légalisation de la marijuana en Californie. La "proposition 19", qui a fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis et à l'étranger, a été largement rejetée par les électeurs. Ce n'est pas la première fois qu'un Etat américain soumettait la légalisation de la marijuana au vote : la Californie, où l'utilisation médicale de la marijuana est légale, l'avait déjà rejeté en 1972. L'Alaska, le Colorado, le Nevada et le Dakota du Sud ont fait de même dans les dernières décennies.
Le "référendum sur le réchauffement climatique". C'est le nom qu'a pris "la proposition 23", en grande partie financée par les compagnies pétrolières, qui aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz. Selon les derniers chiffres, elle devait être rejetée par les électeurs (59 % contre 41 %). La "proposition 23" prévoyait que la loi contre le changement climatique, signée par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10 %, ne serait pas retombé à 5,5 %.
Une commission pour traquer les extraterrestres. L'idée, qui a germé dans l'esprit de Jeff Peckman, un habitant de Denver, a été soumise au vote mardi. M. Peckman proposait la création d'une commission pour traquer la vie extraterrestre et recenser les observations en la matière des citoyens de cette ville du Colorado. La proposition a été rejetée.
Un impôt sur le revenu pour les très riches. Dans l'Etat de Washington, où l'impôt sur le revenu n'existe pas, les électeurs ont rejeté la création d'une taxe spécifique pour les ménages qui gagnent plus de 200 000 dollars par an. La proposition était vivement défendue par Bill Gates, un des fondateurs de Microsoft.
Changer le nom de Rhode Island. Les électeurs avaient le choix entre changer le nom de leur Etat ou garder son nom actuel, le "Rhode Island and Providence Plantations". Finalement, près de 80 % ont préféré le nom originel, même si ses détracteurs critiquent l'origine escalavagiste de cette appellation datant de 1640.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/03/legaliser-la-marijuana-traquer-les-extraterrestres-les-propositions-rejetees_1434696_3222.html
Californie: la loi sur le climat préservée
Le Figaro
L'initiative qui visait à suspendre la loi californienne destinée à contrer les changements climatiques a été rejetée aujourd'hui par les électeurs. C'est une grande victoire pour les défenseurs de l'environnement et pour le secteur des énergies "vertes". Alors que les résultats de plus du quart des bureaux de vote étaient connus, le "non" à la proposition 23 obtenait 59% et le "oui" 41%.
L'initiative qui visait à suspendre la loi californienne destinée à contrer les changements climatiques a été rejetée aujourd'hui par les électeurs. C'est une grande victoire pour les défenseurs de l'environnement et pour le secteur des énergies "vertes". Alors que les résultats de plus du quart des bureaux de vote étaient connus, le "non" à la proposition 23 obtenait 59% et le "oui" 41%.
Cette initiative, en grande partie financée par les compagnies pétrolières, aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le sort réservé lors de cette consultation à la loi californienne AB 32 adoptée en 2006 était l'objet de toutes les attentions aux Etats-Unis, car la Californie, Etat le plus peuplé de l'Union, avait le choix soit de laisser tomber la lutte contre le réchauffement climatique, soit de persévérer sur la voie de la réduction des GES.
La proposition 23 prévoyait que la loi "AB 32" soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10%, ne serait pas retombé à 5,5% ou en deçà pendant une année entière, cas de figure rarement observé en Californie au cours de ces vingt dernières années.
L'Arabie en mesure de livrer 80 années de pétrole brut
Enerzine
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a déclaré en début semaine que l'Arabie saoudite était capable d'approvisionner le marché en pétrole pendant 80 ans au rythme actuel de production.
Cette allocution qui se veut rassurante a été prononcée volontairement dans l'objectif de contrer la promotion faite autour des énergies renouvelables. En effet, Mr al-Nouaïmi estime qu'à force de répéter les avantages induits par les énergies renouvelables, "on créait une situation difficile pour le pétrole".
Il précise sa pensée : "Certains gouvernements mettent l'accent sur l'énergie verte comme un moyen de parvenir à une indépendance énergétique. Aujourd'hui, la part mondiale des énergies renouvelables est de seulement de 2% et elle devrait atteindre les 4%. Compte tenu des disponibilités en énergies renouvelables, le monde continuera à dépendre des énergies fossiles durant les 50 prochaines années."
Enfin, sur "les 40% de hausse énergétique attendue de la demande sur les 20 prochaines années, 85% seront assurés par les énergies fossiles" a t'il conclu.
http://www.enerzine.com/10/10702/larabie-en-mesure-de-livrer-80-annees-de-petrole-brut.html
Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi a déclaré en début semaine que l'Arabie saoudite était capable d'approvisionner le marché en pétrole pendant 80 ans au rythme actuel de production.
Cette estimation est basée sur les réserves en brut de l'Arabie saoudite qui sont évaluées à 264 milliards de barils. "Et, même si nous avons produit 62 milliards de barils de brut entre 1990 et 2009, nos réserves n'ont pas baissé", a t'il ajouté en marge d'une conférence sur l'énergie à Singapour.
Il précise sa pensée : "Certains gouvernements mettent l'accent sur l'énergie verte comme un moyen de parvenir à une indépendance énergétique. Aujourd'hui, la part mondiale des énergies renouvelables est de seulement de 2% et elle devrait atteindre les 4%. Compte tenu des disponibilités en énergies renouvelables, le monde continuera à dépendre des énergies fossiles durant les 50 prochaines années."
Enfin, sur "les 40% de hausse énergétique attendue de la demande sur les 20 prochaines années, 85% seront assurés par les énergies fossiles" a t'il conclu.
http://www.enerzine.com/10/10702/larabie-en-mesure-de-livrer-80-annees-de-petrole-brut.html
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