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dimanche 26 décembre 2010

Sables bitumineux : Le jackpot des sociétés pétrolières

Madagascar Tribune
lundi 27 décembre 2010

Avec 1% de recettes pour l'Etat contre 99% pour les sociétés exploitantes, il n'est pas certain que Madagascar sorte gagnante de l'exploitation des sables bitumineux, une activité qui est de plus extrêmement néfaste pour l'environnement.

Dans le partage des richesses pétrolières de Madagascar, s'il y a un gagnant, on ne peut pas dire que ce soit l'État malgache, mais plutôt le groupe français Total, et, dans une moindre mesure, d'autres sociétés pétrolières de plus faible envergure, dont Madagascar Oil.

En effet, c'est une véritable braderie qui a été faite en faveur de ces entreprises, l'État ne demandant, pendant 10 ans, qu'1% des recettes liées de l'exploitation de ces richesses pétrolières, ce qui laisse 99% du gâteau aux sociétés exploitantes, d'après les informations publiées sur le site Mediapart.

Si Total est le grand gagnant, c'est qu'il a acquis 60% du plus grand gisement de pétrole non conventionnel de la Grand Ile, à savoir celui de Bemolanga, qui pourrait produire jusqu'à 1,2 milliards de barils. Cette énorme part du gisement a été achetée par Total moyennant la somme de 100 millions de dollars, et les opérations de forage ont commencé depuis juillet 2009.

De son côté, la société Madagascar Oil se concentre majoritairement sur l'exploitation du gisement de Tsimiroro, dont les réserves sont estimées à un milliard de barils. L'exploration de ce bloc pétrolier est financée par le succès de l'introduction en bourse de la jeune société, cotée sur le marché de Londres depuis novembre dernier.

Madagascar doublement perdant

 

Avec seulement 1% des recettes, le pays ne profitera pas beaucoup de la manne financière que représentent les sables bitumineux. En revanche, il devra en supporter les coûts, notamment écologiques. En effet, le sable bitumineux est une forme semi solide de pétrole mélangé à de la terre, dont le captage nécessite une consommation folle d'énergie. L'empreinte carbone suscitée par cette exploitation sera donc conséquente, et le danger couru par la biodiversité locale est plus que sérieux.

Recueilli par Mona M.


http://www.madagascar-tribune.com/Le-jackpot-des-societes,15266.html

Une fusée indienne transportant un satellite explose en vol

Le Monde



Une fusée indienne transportant un satellite de communications a dû être détruite, samedi 25 décembre, par les responsables du lancement en raison d'une avarie. Le lanceur GSLV du satellite géosynchrone a dévié de sa trajectoire et a été volontairement détruit 47 secondes après avoir décollé de la base de lancement de Srihariko, dans le sud du pays. Selon l'organisation indienne de recherche spatiale (ISRO), les débris de la fusée sont tombés en pleine mer.

Télécommunications : Un projet de passerelle unique crée des vagues

Madagascar Tribune
vendredi 24 décembre 2010, par Yann

Les trois principaux opérateurs en télécommunication à Madagascar - Telma, Orange et Airtel - ont publié conjointement un communiqué condamnant un projet de mise en place d'une « passerelle internationale unique ».
Selon ce projet évoqué le 15 décembre dernier en conseil des ministres, tous les opérateurs locaux devraient faire transiter leurs communications internationales par cette passerelle opérée par une société privée.
Les opérateurs relèvent que ce projet s'accompagnera d'une nouvelle taxe perçue sur chaque communication internationale, ce qui en renchérira de manière significative le coût et accroîtra de facto l'isolement économique et social de Madagascar. Le monopole dont bénéficiera la société privée gérant cette passerelle lui permettra de bénéficier d'une confortable rente de situation, et remettrait en cause tous les principes de libéralisation.
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samedi 25 décembre 2010

Total produira des biocarburants à base de canne à sucre au Brésil

AFP

SAO PAULO — Le groupe pétrolier français Total s'est associé à la filiale brésilienne de l'américain Amyris Biotechnologies pour produire des biocarburants à base de canne à sucre au Brésil, ont annoncé mardi des dirigeants des deux sociétés.

Total, cinquième groupe pétrolier privé mondial, apportera son expérience en produits chimiques et Amyris sa plate-forme technologique pour produire des biocarburants, selon eux.

Total "a décidé de développer à grande échelle de nouvelles énergies, comme la biomasse", a déclaré lors d'une conférence de presse Philippe Boisseau, directeur du département Gaz et nouvelles énergies de Total.

L'objectif des deux groupes est de développer des produits chimiques et des biocarburants, éthanol inclus, à partir de la canne à sucre.

Le Brésil est le second producteur mondial d'éthanol du monde derrière les Etats-Unis et le premier exportateur mondial de biocarburant à base de canne à sucre.

"Le Brésil aujourd'hui est au centre de notre intérêt. Aujourd'hui la canne à sucre au Brésil est la seule manière de produire des énergies propres sans subventions ni déforestation", a souligné M. Boisseau.

Le président de Amyris, Jonh Melo, a dit espérer pouvoir commercialiser à partir de 2012 certains des carburants développés.

En 2009, Amyris a inauguré la première usine au monde de biodiesel à base de canne à sucre à Campinas dans l'Etat de Sao Paulo (sud-est du Brésil).


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hp5Som6nRoJBCZPLVoqzenQzkZFQ?docId=CNG.8630c50096a3c471dd01bbeb31a65a01.3d1

vendredi 24 décembre 2010

Skype : un lent retour à la normale

Silicon.fr
Le service de communications sur IP Skype a retrouvé son fonctionnement normal au fil des heures jeudi après la panne qui a mis son réseau à plat mercredi. Mais l'origine du problème reste inconnue.

Retour progressif à la normale pour Skype. Hier, jeudi 23 décembre, 90 % des utilisateurs pouvaient de nouveau bénéficier du populaire service de communications sur IP, selon une déclaration (en ligne) du P-dg Tony Bates. Skype était tombé en panne vers 16 heures (en Europe) privant les centaines de millions d'utilisateurs dans le monde de messagerie instantanée, communications téléphoniques Internet et vidéo-conférences. Un incident qui a duré de longue heures, privant encore plusieurs millions d'utilisateur du service en début de journée d'hier.

Tous les services n'étaient néanmoins pas opérationnels. « Merci de noter que certaines fonctionnalités peuvent ne pas fonctionner de manière aussi fiable que prévu - le statut des profils en ligne peut être lent à se mettre à jour, et les messages instantanés peuvent ne pas être livré aussi vite qu'ils le sont normalement. La visiophonie de groupe prendra plus de temps pour revenir à la normale », précisait le responsable de la communication en ligne Peter Parkes. En revanche, les entreprises qui utilisent l'offre Skype Connect n'ont pas été affectées par la panne. Un bon point pour l'offre entreprise. Skype Connect permet de bénéficier des conditions tarifaires de Skype à partir d'un PABX ou d'une solution de messagerie unifiée.
Que s'est-il passé? Difficile à dire. Skype laisse entendre qu'un dysfonctionnement de son logiciel a mis à plat les supernodes, les grappes de serveurs reliés entre eux par le protocole propriétaire peer-to-peer et qui assurent la mise en relation entre les utilisateurs mais aussi vers les postes téléphoniques traditionnels (fixes et mobiles). L'entreprise basée au Luxembourg se montre peut disserte sur l'origine de ce dysfonctionnement. « Nous comprenons maintenant la cause du problème et nous pensons qu'il n'a pas été causé par une attaque malveillante, déclare Tony Bates. Mais, nous faisons encore une analyse complète et nous vous fournirons une analyse approfondie post-mortem. »
En signe de bonne volonté, Skype entend dédommager ses utilisateurs payants d'un bon de 30 minutes de communications partout dans le monde et une semaine d'abonnement supplémentaire. Une mesure dont la mise en place pourrait nécessiter « quelques jours » prévient l'éditeur. Il n'en reste pas moins que ce genre d'incident montre le risque, pour un utilisateur ou une entreprise, de s'appuyer sur la seule solution de Skype pour ses communications.
L'entreprise fondée par fondée par Niklas Zennström et Janus Friij vise l'entrée en Bourse, ce qui lui permettrait de trouver les fonds pour renforcer son infrastructure et éviter tant que possible ce type de panne mondiale.


http://www.silicon.fr/skype-un-lent-retour-a-la-normale-43501.html

mardi 21 décembre 2010

Le moratoire sur l'énergie solaire menace un projet d'usine à Bordeaux

AFP
De Antoine AGASSE

PARIS — Lancé en grande pompe à l'été 2009, le projet d'usine de panneaux solaires de Blanquefort, près de Bordeaux, vient d'être reporté sine die dans l'attente d'éclaircissements sur l'avenir des aides publiques à l'énergie solaire, mettant en jeu la création de 400 emplois.

Le fabricant américain de panneaux photovoltaïques First Solar a décidé "à regret" de "décaler le démarrage des travaux de construction de l?usine", qui devaient débuter en janvier 2011, a-t-il annoncé vendredi.

Motif: le moratoire de 3 mois sur les nouveaux projets solaires décidé par le gouvernement français en début de mois.

Cette suspension, décidée afin de remettre à plat un système jugé trop coûteux de soutien à la filière, "réduit largement la lisibilité et les perspectives de marché", avance First Solar, un des trois leaders mondiaux du secteur.

Le projet remonte au 23 juillet 2009. Ce jour-là, une centaine de journalistes avaient été conviés à une cérémonie officielle en présence du ministre de l'Ecologie d'alors, Jean-Louis Borloo, qui entendait célébrer la naissance de la "plus grande usine de panneaux solaires en France".

"La croissance verte, c'est de l'emploi effectif en France", s'était félicité M. Borloo, tandis que le patron de First Solar, qualifiait de "tout simplement excellent" le cadre réglementaire de soutien à l'énergie solaire en France.

Un an et demi plus tard, les choses ont radicalement changé. Le gouvernement a abaissé à deux reprises le tarif de rachat de l'électricité solaire. Et il entend remettre à plat l'ensemble du système d'aides publiques d'ici au mois de mars 2011.

"Cela pourrait conduire à une pause ou à une interruption de l'usine de Blanquefort", a estimé en début de semaine le PDG de First Solar, Rob Gillette.

"Nous espérons résoudre cette incertitude avec le gouvernement français aussi vite que possible", a-t-il ajouté.

Chez EDF Energies Nouvelles (EDF EN), on se veut plus optimiste. "On va tout faire pour que l'usine se fasse", a assuré à l'AFP David Corchia, directeur général de cette filiale à 50% d'EDF.

EDF EN doit avancer la moitié de l'investissement de l'usine de Blanquefort et acheter pendant 10 ans la totalité de la production du site pour développer des fermes solaires en France.

"C'est difficile de prendre l'engagement d'acheter des panneaux, si on ne sait pas où les mettre une fois qu'ils seront fabriqués", explique M. Corchia.

Rare exception au moratoire du gouvernement, les projets de panneaux solaires déjà en cours de construction pourront bénéficier du tarif d'achat subventionné, à condition d'être terminés dans 18 mois.

Au-delà de l'été 2012, les industriels n'ont donc aucune assurance de pouvoir écouler leur marchandise. Or, c'est justement à cette date que l'usine de Blanquefort devait tourner à plein régime.

L'usine doit produire 100 à 150 mégawatts de panneaux par an, ce qui représente un engagement financier d'environ 1,5 milliard d'euros pour EDF EN.

"C'est une décision inquiétante pour l'Aquitaine (...), un gâchis très important", a réagi vendredi le président (PS) de la Région Aquitaine, Alain Rousset.

"Tous les élus sont mobilisés pour que le projet reparte", a-t-il ajouté, en estimant que la France avait "besoin de rattraper son retard dans le bouquet d'énergies renouvelables".

Le développement d'une filière industrielle photovoltaïque est justement un des objectifs du gouvernement. Aujourd'hui, 8 des 12 plus gros fabricants mondiaux de cellules photovoltaïques sont chinois. Aucun n'est français.


http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j95kzYEVuvBfTwF6mZA2i9APx4SQ?docId=CNG.f7eb5a5f64cdef924eb641b95dabd14c.9d1

vendredi 17 décembre 2010

Un patient atteint du VIH et d'une leucémie guéri

Le Monde

Trois ans après avoir reçu une greffe de cellules souches, un patient américain a guéri du sida, une première, ont révélé des scientifiques allemands. Leurs recherches ont été publiées, mercredi 15 décembre, dans la revue professionnelle Blood. Les chercheurs de l'université de médecine de Berlin ont cependant prévenu que ces résultats ne pouvaient pour autant pas être généralisés à la totalité des quelque 33 millions de personnes infectées par le virus du sida dans le monde.
Le patient guéri, âgé d'une quarantaine d'années et porteur du virus depuis dix ans, a été traité en 2007 pour une leucémie grâce à une greffe de cellules souches prélevées dans la moelle d'un donneur aux caractéristiques génétiques rares l'empêchant de contracter le sida. Ce type de caractéristiques génétiques ne se rencontrent que chez 1 % de la population blanche. Avant de trouver le bon, son médecin allemand, Gero Hutter, a rejeté des dizaines de potentiels donneurs.

"Les résultats montrent que ce traitement du sida a fonctionné sur ce patient", assure la Société américaine d'hématologie, qui publie Blood. Dès la fin 2008, une première étude avait montré que le sida n'était pas réapparu chez ce patient, malgré l'arrêt de son traitement par antirétroviraux. Trois ans plus tard, les médecins n'ont pas retrouvé trace du virus dans son corps.

LES SPÉCIALISTES CIRCONSPECTS
 
Mais, dans la mesure où 30 % des patients en moyenne ne survivent pas à une greffe de la moelle, les spécialistes du sida se montrent néanmoins circonspects. La greffe de moelle réclame la destruction préalable des cellule immunitaires défaillantes du patient avant la greffe provenant d'un donneur présentant des caractéristiques sanguines et immunitaires pratiquement identiques à celles du malade. De longs mois de convalescence sont nécessaires, le temps que la greffe prenne et que le système immunitaire du patient se reconstitue.

"Il faut beaucoup plus de recherches pour essayer de reproduire ce résultat sans mettre des vies en danger", estime Karen Tashima, directrice du programme d'essais cliniques VIH au Miriam Hospital, dans l'Etat américain de Rhode Island. "Les antirétroviraux sont efficaces pour contrôler le virus. Il ne serait pas déontologique de soumettre des malades à un traitement aussi extrême", a-t-elle ajouté.

La directrice de l'étude, Kristina Allers, reconnaît d'ailleurs que la procédure ne peut être répétée sur la plupart des patients. "Néanmoins, un traitement contre le sida est possible et cela donne de nouveaux espoirs aux scientifiques", estime-t-elle, jugeant que "le prochain défi sera de transposer notre découverte dans des formes de traitement moins dangereuses".

"Je suis très enthousiaste", a expliqué David Baltimore, Prix Nobel de médecine en 1975. Ce scientifique a créé une entreprise de biotechnologie développant ses propres traitements antisida par cellules souches, à l'image de la technique utilisée dans l'étude allemande. "Le fait qu'un patient ait pu être guéri avec cette technique est, je pense, un argument solide pour poursuivre dans cette voie", a-t-il affirmé.


http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/12/17/un-patient-atteint-du-vih-et-d-une-leucemie-gueri_1454612_3244.html#xtor=RSS-3208