samedi 12 mars 2011
jeudi 10 mars 2011
mercredi 9 mars 2011
Le Pazflor au large de la Réunion
Linfo.re
Une unité pétrolifère de 325 mètres de long baptisée le "Pazflor" est arrivée au port de la Réunion ce matin. Cette immense plate-forme pétrolière de Total Angola restera au large pendant deux jours avant de se diriger vers l’Angola sur une concession offshore exploitée par plusieurs compagnies dont Total.
Une unité pétrolifère de 325 mètres de long baptisée le "Pazflor" est arrivée au port de la Réunion ce matin. Cette immense plate-forme pétrolière de Total Angola restera au large pendant deux jours avant de se diriger vers l’Angola sur une concession offshore exploitée par plusieurs compagnies dont Total.
Le Pazflor est le plus gros projet opéré par Total. Lancé en 2007, cette unité de production pétrolifère mesure 325 mètres de long, 61 mètres de large et 32 mètres de haut.
Ce colosse flottant a été construit en Corée : il s’agit du premier géant des profondeurs à assurer "le traitement de deux huiles de qualités très différentes". Le Pazflor représente environ "120 000 tonnes d’aciers doté d’équipements (dont des turbines à gaz générant une puissance électrique record de 120 Méga Watt qui permettrait d’alimenter une ville de 100 000 habitants)". Cette immense plate-forme pétrolière peut traiter "jusqu’à 220 000 barils d’huile par jour et stocker 1,9 millions de barils".
Au large de la Réunion pendant deux jours, le Pazflor reprendra sa route direction l’Angola, direction une concession offshore exploitée par Total et plusieurs autres compagnies. Il s’agit d’un développement majeur pour l’Angola puisque ce projet vise à augmenter la production d’environ 220 000 barils par jour. "Afin de produire une huile lourde et visqueuse, Pazflor doit relever de nombreux challenges technologiques majeurs dont, en première mondiale, des systèmes de séparation gaz / liquide sur le fond de la mer".
samedi 5 mars 2011
Juridictions minières:Madagascar est en fin de liste
AFRIQUE HEBDO
Madagascar est parmi les dix territoires les moins attrayants au monde pour l'investissement minier. C'est ce qui ressort de l'enquête annuelle internationale auprès des dirigeants de l'industrie minière, publiée hier par l'Institut Fraser, l'organisme de recherche en politiques publiques le plus réputé du Canada.
Dans le cadre de son Enquête sur les sociétés minières 2010-2011, l'Institut Fraser a interrogé les dirigeants de 494 sociétés d'exploration et de développement miniers sur le climat d'investissement de 79 territoires dans le monde. C'est la première fois que Madagascar participait à ce classement, où il termine à la 73e place.
Les sociétés participant à l'enquête ont déclaré des dépenses d'exploration de 2,43 milliards de dollars américains en 2010 et de 1,86 milliard de dollars américains en 2009.
Elles étaient interrogées sur les conséquences dans leurs politiques d'investissement de la taxation en vigueur, de la situation des infrastructures, des conditions socio-économiques, des polémiques sur les questions d'appartenance des terres exploitées, de la situation politique, du potentiel minéralogique, des barrières commerciales, de l'accès à l'information, de la sécurité, de la présence ou non de compétences locales, et de leur vision de l'avenir.
Les réponses concernant Madagascar sont sans surprise. Des chefs d'entreprises minières interrogés, pas un seul n'a remis en cause le potentiel de l'île en ressources minières. Cependant, ils ont tous cité l'instabilité politique et leur incertitude quant à une amélioration dans un avenir proche. 22% des sondés ont même déclaré suspendre leurs investissements à cause de cette incertitude politique. Tous les autres facteurs de risque cités ci-dessus ont été évoqués par une grande proportion de sondés, 90% se plaignent du manque de compétences locales, 75% du manque d'infrastructures, 63% de l'insécurité, 60% des barrières commerciales, 43% de la législation sur le travail…
« Cette situation politique est d'autant plus regrettable que le potentiel du pays est vraiment intéressant », a remarqué un des chefs d'entreprises interrogés.
La plupart des territoires se situent en Amérique du Nord. La première place est d'ailleurs raflée par l'Alberta (Canada)
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