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dimanche 16 janvier 2011

Le gisement pétrolier de Roumaïla dépasse ses objectifs / BP

Reuters


BAGDAD, 11 janvier (Reuters) - La production du gisement pétrolier irakien de Roumaïla a augmenté de plus de 10% depuis décembre 2009, a annoncé mardi le groupe BP (BP.L: Cotation), qui a obtenu le développement du gisement.
Le groupe pétrolier britannique s'était fixé pour objectif une hausse de 10% par rapport au niveau de production de l'époque, soit 1,066 million de barils par jour (bpj).

Roumaïla est le fer de lance de l'industrie pétrolière irakienne. Ses réserves sont estimées à 17 milliards de barils. Le gisement contribue presque pour moitié à la production irakienne de 2,6 millions de bpj.

Selon BP, 10.000 personnes sont employées à Roumaïla, soit plus du double par rapport à janvier 2010. Au total, 41 puits ont été forés, sur lesquels 103 interventions ont été réalisées en un an. BP est associé au chinois CNPC [CNPET.UL] sur l'exploitation de Roumaïla.

(Ahmed Rasheed et Serena Chaudhry, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Danielle Rouquié)



http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE70A11F20110111

vendredi 14 janvier 2011

De nouvelles étiquettes-énergie sur le gros électroménager

Vous la connaissez tous : l’étiquette-énergie est apposée sur la plupart des gros appareils électroménagers. Il y a 20 ans, elle renseignait assez simplement le consommateur sur leur consommation énergétique (A consommait peu, B un peu plus, D beaucoup…). Mais entre-temps, certains appareils ayant fait de nets progrès, sont apparus les A+, puis A++ rendant ainsi la lecture de ces étiquettes déjà plus complexes… Ironie du sort, pour plus de lisibilité, le A+++ débarque… En revanche, une vraie bonne nouvelle cette fois : les niveaux sonores seront indiqués obligatoirement !
La nouvelle étiquette‐énergie, qui va s’appliquer pour le moment aux appareils de réfrigération, aux lave‐linge et aux lave‐vaisselle, conserve certaines caractéristiques de base, à savoir l’échelle de classification, ainsi que les couleurs associées aux différentes classes allant du vert foncé (efficacité énergétique élevée) au rouge (efficacité énergétique faible).

De nouveaux éléments apparaissent afin de valoriser les performances environnementales des produits ainsi que les progrès techniques réalisés. Parmi ces nouveautés :

On n’aime pas : jusqu’à trois classes supplémentaires d’efficacité énergétique, à savoir A+, A++ et A+++, peuvent être ajoutées; ce qui risque de compliquer encore plus les comparaisons de produit pour les consommateurs…

Pourquoi pas : les textes ont été remplacés par des pictogrammes qui informeront les consommateurs de façon plus simple sur les caractéristiques et les performances d’un produit donné ;

On aime beaucoup ! : La déclaration des émissions acoustiques sera obligatoire pour les produits pour lesquels le bruit constitue un critère particulièrement pertinent. Par exemple pour un lave-linge (cf. étiquette-énergie ci-contre), les pictogrammes permettront d’identifier en un coup d’oeil les niveaux sonores en phase de lavage et d’essorage, la charge de linge en kilogrammes, la consommation d’eau annuelle en litres, l’efficacité d’essorage, la consommation d’énergie annuelle en kWh.


Morgane Boileau – Source : Gifam



http://www.24hsante.com/la-fausse-bonne-idee-de-nouvelles-etiquette-energies-sur-le-gros-electromenager 

lundi 10 janvier 2011

NASA spots smallest planet yet discovered outside Sun's solar system

By the CNN Wire Staff

(CNN) -- A NASA spacecraft has detected a rocky planet that is the smallest ever discovered outside the Sun's solar system, the agency announced Monday.

The exoplanet -- so named because it orbits a star other than the Sun -- has been dubbed Kepler-10b. It measures 1.4 times the Earth's diameter and was confirmed after more than eight months of data collection, the agency said. It is the first rocky, or Earth-like, planet discovered by Kepler.

"All of Kepler's best capabilities have converged to yield the first solid evidence of a rocky planet orbiting a star other than our sun," said Natalie Batalha, deputy science team leader for the NASA mission. "The Kepler team made a commitment in 2010 about finding the telltale signatures of small planets in the data, and it's beginning to pay off."

Kepler-10b's size and rocky composition would make it more likely than gaseous planets to contain liquid water, and perhaps life of some kind, if it were the right distance from its star, NASA said. However, it is much too close to the star -- 20 times closer than Mercury is to the Sun.

Still, the discovery has scientists optimistic about what else Kepler might be able to reveal.

"Although this planet is not in the habitable zone, the exciting find showcases the kinds of discoveries made possible by the mission and the promise of many more to come," said Kepler program scientist Douglas Hudgins.

The mission is the agency's first capable of finding Earth-size planets near the habitable zone, or the distance from a star where a planet can maintain liquid water and potential life.

The spacecraft measures size and other details by noting the tiny decrease in a star's brightness that occurs when a planet crosses in front of it.


Madagascar troisième pays le plus vulnérable au monde

Témoignages


Un article d'"Afrique Hebdo" met en évidence la vulnérabilité de nos voisins aux effets du changement climatique.




Madagascar est parmi les pays les plus exposés aux cyclones. Un phénomène de ce type, c'est aussitôt des milliers de familles qui perdent tout. (photo Imaz Press Réunion)

Après le Bangladesh (1er) et l'Inde (2ème), Madagascar arrive à la 3ème place en ce qui concerne les menaces des impacts désastreux du changement climatique pour les 30 prochaines années.
Le pays figure ainsi parmi les Etats les plus exposés à des risques très élevés. Dans le top 10 des pays à très hauts risques, il y a Madagascar, le Mozambique (5ème) et le Zimbabwe (9ème) selon les données de Maplecroft. Celle-ci est une firme internationale qui travaille sur les risques, les responsabilités politiques, économiques, sociales et environnementales face aux enjeux majeurs mondiaux dont le changement climatique. Rappelons que d'après les données des Nations unies, Madagascar est également parmi les pays les plus exposés aux cyclones. Toutes les études avancent, par ailleurs, que les cyclones pourraient augmenter en intensité pour les prochaines décennies. Or, la Banque mondiale estime qu'il faut 5 ans pour reconstruire et relever complètement l'économie touchée durement par un cyclone. Comme quoi, la politique et les stratégies pour faire face au changement climatique sont primordiales.

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dimanche 9 janvier 2011

Exploit climatique : on a fait pleuvoir dans le désert

Le Point

Un procédé capable de déclencher des pluies en plein désert aurait été expérimenté près d'Abou Dabi. Révolution.

Exploit climatique : on a fait pleuvoir dans le désert C'est la première fois qu'une technologie parviendrait à tirer des larmes d'un ciel bleu © Pitamitz / Sipa

Par Frédéric Lewino
 
La nouvelle, stupéfiante, vient d'être publiée par des journaux anglo-saxons : une entreprise suisse aurait réussi, dans le plus grand secret, à mettre au point un procédé pour déclencher la pluie en plein désert. Le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats arabes unis (EAU), aurait financé une installation pilote qui aurait déclenché cinquante-deux orages de pluie dans la région d'Al Ain, près d'Abou Dabi, l'été dernier.

Si cette nouvelle devait être confirmée, ce serait une véritable révolution susceptible de bouleverser la vie de nombreux pays désertiques. Ma bonne dame, s'il se met à pleuvoir dans les déserts, où allons-nous ?

Ciel bleu

En elle-même, une pluie artificielle n'a rien de nouveau. Il existe déjà plusieurs procédés pour déclencher la pluie lorsque les nuages sont déjà là, mais c'est la première fois qu'une technologie parviendrait à tirer des larmes d'un ciel bleu azur. Voyons ce miracle d'un peu plus près. La firme suisse Metro Systems International, créée par Helmut Fluhrer, a installé dans le désert une centaine d'ionisateurs géants répartis sur cinq sites. Ils ressemblent à d'immenses palmiers dont les feuilles métalliques émettent dans l'atmosphère des milliards de milliards de particules ionisées (en général des électrons). Ils ne fonctionnent pas en permanence, seulement quand l'humidité dans la haute atmosphère, où se forment normalement les nuages, dépasse 30 %.

Une fois dans l'air, les particules ionisées agglomèrent autour d'elles de microscopiques grains de poussière, avant de s'envoler vers le ciel, entraînées par la convection naturelle. Une fois l'altitude de formation des nuages atteinte, ces poussières chargées négativement font leur boulot habituel : elles condensent sur elles l'humidité atmosphérique jusqu'à former de grosses gouttes qui n'ont alors plus aucune autre idée en tête que de se précipiter sur le sol. Alleluia, il pleut en plein désert !

Un coût faible

Sous le contrôle du Max Planck Institute for Meteorology, ce procédé expérimental aurait prouvé son efficacité dans cette région d'Al Ain où les météorologues n'attendaient aucune pluie. Selon son créateur, la construction d'un système ionisant ne dépasse pas 7 millions de livres contre plus de 850 millions pour une usine de dessalement d'eau de mer.

Avant de s'emballer, il faut contrôler la nature exacte des pluies. S'agit-il réellement de pluies d'orage ou d'une fine bruine qui s'évapore immédiatement ? Il faudra également vérifier si le système fonctionne partout. N'oublions pas qu'Abou Dabi est près de l'océan, qui fournit en permanence de l'humidité. Il n'est pas dit qu'au coeur du Sahara, les ionisateurs trouvent suffisamment d'humidité dans l'atmosphère. Par ailleurs, le climat est un mécanisme très fragile. Si on se met à éponger à tour de bras la vapeur atmosphérique dans un coin du ciel, est-ce que cela n'aura pas des retombées négatives ailleurs ? C'est encore à vérifier. On n'est pas né de la dernière pluie...

 
 
 
http://www.lepoint.fr/actu-science/exploit-climatique-on-a-fait-pleuvoir-dans-le-desert-03-01-2011-126222_59.php 

Les lunettes de Lady Gaga [CES 2011]



ladygaga.jpgIl y a tout juste un an, Polaroid entérinait au CES 2010 une curieuse collaboration avec Lady Gaga, nommée responsable de la création sur une nouvelle ligne de produits. La chanteuse est venue cette semaine présenter, elle-même, les trois premiers fruits de cette union.

Deux de ces produits n'ont finalement rien de bien surprenant. Il s'agit d'un nouvel appareil photo Polaroid et d'une imprimante portable Bluetooth pour smartphones (hors iPhone). Tous deux utilisent l'impression sans encre de Zink.

Le troisième produit est plus inattendu. Polaroid a incorporé dans une paire de lunettes un appareil photo et deux écrans qui affichent les prises de vue en surimpression dans chaque verre. Ces lunettes, affirme Polaroid, consacrent l'union de la mode, de la photo et de la technologie. Effet garanti dans les soirées.

         

On remarquera à ce sujet que les lunettes avaient cette année une place particulière au CES. Les fabricants de télés 3D ont rivalisé de créativité pour leurs accessoires, avec des lunettes dessinées par des créateurs ou ultralégères.

Dans un tout autre domaine, le fabricant de masques Recon est lui allé jusqu'à mettre Android dans son tout dernier masque. Les skieurs, tracés par GPS, pourront ainsi retrouver, sur un petit écran, une carte indiquant leur positionnement et celui de leurs amis.
 
 

jeudi 6 janvier 2011

Les forages pétroliers dans le Golfe du Mexique vont reprendre

par zegreenweb, jeudi 6 janvier 2011, 13:45
par Guillaume Duhame


La reprise des forages interrompus en mai dernier à la suite de la marée noire dans le Golfe du Mexique est très probablement pour bientôt

Ce n’est plus a priori qu’une question de semaines… Treize entreprises sont concernées. Parmi elles, Chevron et Shell mais pas BP.

L’observateur ordinaire ne peut qu’être décontenancé. Qui sait d’ailleurs si l’administration américaine n’en perd pas elle-même son latin, tiraillée qu’elle est entre l’obligation de tout faire pour éviter un « Deepwater Horizon bis » (et soulager des concitoyens encore traumatisés) et la nécessité de ménager les géants du brut pour ne pas risquer de graves dommages financiers à court et moyen termes.

La Maison Blanche s’est prononcée le mois dernier pour un moratoire de sept ans sur les nouveaux forages offshore dans un rayon de cent vingt-cinq miles (environ deux cents kilomètres) autour des côtes floridiennes. On pouvait alors se dire qu’elle ne laisserait plus rien passer et qu’elle allait sur sa lancée rediscuter la levée de la suspension des forages en eaux profondes, décidée par anticipation en octobre. En d’autres termes que BP et consorts allaient devoir encore patienter de longs mois avant de reprendre leurs activités dans les eaux territoriales américaines, le temps d’obtenir toutes les garanties.

Parce que comme pour n’importe quel dirigeant le costume de « superprésident » est trop grand pour Barack Obama et que le lobby pétrolier demeure extraordinairement puissant, la realpolitik a toutefois repris le dessus. Les pouvoirs publics et avec eux les défenseurs de l’or noir peuvent bien arguer que la législation relative aux conditions de sécurité a été nettement renforcée il y a déjà plusieurs semaines, le retour imminent des forages dans le Golfe du Mexique va sans doute faire jaser dans les chaumières et susciter une levée de boucliers des associations de protection de l’environnement.


Pas d’analyse écologique

Comme très souvent, le malheur des uns fera ici aussi le bonheur des autres : les treize  groupes pétroliers * (dont Shell et Chevron) qui rongent leur frein depuis mai et ont perdu des fortunes vont de leur côté pouvoir déboucher le champagne.

D’abord parce que le business va bientôt reprendre, ensuite parce qu’ils ne feront pas l’objet d’analyse écologique, ce qui n’est rien de moins qu’un torpillage du principe de précaution. La multinationale britannique BP, locataire de Deepwater Horizon et plus que jamais dans le collimateur de la commission indépendante nommée en mai dernier par Washington, dont elle attend anxieusement les conclusions – lesquelles doivent être rendues publiques la semaine prochaine et pourraient influer sur celles des autres enquêtes en cours – , devrait quant à elle rester persona non grata.

Qu’importe, l’essentiel est ailleurs, et il y a tout le lieu de croire que les États-Unis, quelles que puissent être les convictions profondes de leur président, par tradition et parce qu’elles ne tiennent pas à ce que d’autres continuent à en profiter à leur place, feront la courte échelle jusqu’au bout aux énergies fossiles. Le verdissement de l’économie du pays du dollar a tout aujourd’hui de l’idéal dévoyé, et ce ne sont pas quelques grands projets solaire et éolien qui feront passer la pilule.

« Nous sommes en train de prendre en compte les circonstances particulières concernant ces entreprises dont les opérations ont été interrompues par le moratoire et nous assurer qu’elles peuvent reprendre les activités pour lesquelles elles avaient reçu une autorisation », a laconiquement déclaré Michael Bromwich, directeur du Bureau of Ocean Energy Management, Regulation and Enforcement (BOEMRE), l’organisme fédéral chargé de délivrer les permis de forage offshore. Et d’ajouter, un brin évasif : « pour les entreprises dont les opérations étaient en cours au moment du gel (des forages) en eaux profondes, l’avis de ce jour constitue un pas significatif vers une reprise de l’activité pour laquelle elles avaient reçu une autorisation ». Les autorités ont-elles fait l’objet de pressions ? Redoutent-elles une action judiciaire groupée qui, en cas de succès des plaignants, pourrait faire davantage encore s’interroger sur sa marge de manoeuvre réelle ?

L’administration Obama n’est quoi qu’il en soit pas allée au bout et « obéit à la logique qui l’a poussée depuis le début à ne désigner que BP comme responsable du suivi technique », analyse Francis Perrin, directeur de la rédaction du magazine Pétrole et gaz arabes. « Elle continue à considérer Anadarko [...] comme un opérateur sérieux », poursuit-il. Ce qui est d’autant plus déroutant que la société se partageait avec BP la propriété du fameux puits Macondo !

« C’est une mesure d’urgence pour permettre aux entreprises qui ont bouché le puits de reprendre le travail », résume l’expert, qui table sur des contraintes sur les nouveaux forages beaucoup plus importantes. Un doute dérangeant subsiste toutefois sur celles qui entourent les forages interrompus.

En lambeaux fin 2008, l’opposition républicaine a de son côté retrouvé le sourire depuis novembre. Il sera encore plus large quand leurs protégés Chevron and co sortiront de leur coma artificiel.

Retrouvez chaque jour toute l'actualité du développement durable sur www.zegreenweb.com/sinformer

* ATP Oil and Gas, BHP Billiton Petroleum, Chevron, Cobalt International Energy, ENI US, Hess, Kerr-McGee Oil and Gas, Marathon Oil, Murphy USA, Noble Energy, Shell, Statoil et Walter Oil and Gas

Crédits photos : NOAA – Wikimedia Commons / Nandu Chitnis