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samedi 29 janvier 2011

Comment Ben Ali tentait d'identifier les utilisateurs de Facebook

France24


Comment Ben Ali tentait d'identifier les utilisateurs de Facebook
Pour la première fois, Facebook détaille comment, au plus fort de la contestation qui a conduit à la chute du régime de Ben Ali, celui-ci a essayé de mettre la main sur les identifiants des utilisateurs tunisiens du célèbre réseau social.
Par Sébastian SEIBT (texte)
"Nous n'avions jamais rencontré de problème de sécurité de l'ampleur de celui qui a eu lieu en Tunisie." Facebook a détaillé, ce week-end, la bataille qu'il a menée pour contrer les tentatives du régime de Zine El-Abidine Ben Ali de récupérer les identifiants des utilisateurs tunisiens du célèbre réseau social durant l'agitation qui a conduit à la fuite de l'ancien président. Une opération de communication qui confère, certes, le beau rôle à la star du Web 2.0, mais jette aussi une lumière crue sur la façon dont le pouvoir tentait de contrôler l'accès au Net.

Dans un entretien accordé, ce lundi, au mensuel culturel américain "The Atlantic", Joe Sullivan, le responsable de la sécurité au sein de Facebook, revient sur l'incident. Tout a commencé pendant les fêtes de fin d'année, explique-t-il. Plusieurs utilisateurs tunisiens se plaignent alors d'avoir vu leur compte Facebook effacé.

Les internautes tunisiens, en ébullition à la suite de l'immolation du jeune Mohamed Bouazizi, à Sidi Bouzid, le 17 décembre, craignent une censure. Dans un premier temps, Facebook n'arrive pas à identifier le problème.

Posture apolitique

Au final, il faudra une dizaine de jours à l'équipe de Joe Sullivan pour comprendre ce qui se trame dans le pays. "Le principal fournisseur d'accès à Internet (FAI) [tunisien] avait mis en place un système sans précédent pour récupérer les identifiants et les mots de passe des Tunisiens inscrits sur Facebook", explique celui-ci. Le réseau social accuse, sans la nommer, l'Agence tunisienne d'Internet (ATI) de s'être adonnée au plaisir du piratage informatique.

L'organisme, qui dépend du ministère des Télécommunications, a injecté sur la page de connexion à Facebook un mouchard permettant d'enregistrer l'adresse électronique et le mot de passe que les utilisateurs écrivaient en se connectant.

Codes malicieux en ligne

Pour contourner le problème, Facebook a mis en place une page de connexion sécurisée (une adresse "https" au lieu de "http") pour tous les Tunisiens. L'internaute qui voulait accéder à son compte devait en outre confirmer son identité en répondant à une question de sécurité. Deux mesures qui, d'après Joe Sullivan, ont suffi à éviter que le régime de Ben Ali puisse effacer ou modifier leurs comptes Facebook.

La firme de Mark Zuckerberg s'est donc vue entraînée dans un événement politique majeur. "Nous avons décidé de traiter cela comme un simple problème technique et de garder une posture apolitique", explique cependant Ted Sullivan. C'est pourquoi le groupe américain a attendu que l'ex-président Ben Ali quitte le pouvoir pour révéler l'histoire.

Cet épisode confirme, quoi qu'il en soit, le contrôle étroit sur le Net tunisien dénoncé depuis plusieurs mois aussi bien par les Tunisiens que par des organisations internationales de défense de la liberté d'expression. En juillet 2010, le réseau internet Global Voices s'était ainsi ému d'une tentative des autorités de récupérer les identifiants des abonnés à Gmail, la messagerie électronique de Google.

Le 3 janvier, les codes malicieux censés permettre au pouvoir tunisien de contrôler l'accès à Gmail, Yahoo Mail et Facebook ont même été publiés sur Internet.



http://www.france24.com/fr/20110124-facebook-ben-ali-censure-tunisie-revolution-internet-sidi-bouzid-ammar-confidentialite

L'IFP lance un projet sur le stockage de CO2


Où stocker le CO2 des centrales ?
Où stocker le CO2 des centrales ?
DR
 

Industrie & Technologies
Le 25 janvier 2011 par Thomas Blosseville


IFP Energies Nouvelles lance le projet de recherche européen SiteChar sur le stockage géologique de CO2. Il étudiera l'ensemble de la chaîne de caractérisation des réservoirs. Et doit déboucher sur une méthodologie d'évaluation des sites.
IFP Energies Nouvelles annonce le lancement du projet eurpéen SiteChar dans le cadre du 7e PCRD. Il est dédié à la caractérisation des sites de stockage géologique de CO2. L'objectif principal est de fournir une méthodologie pour évaluer les sites potentiels en intégrant les critères techniques, économiques et sociétaux.

Seize acteurs européens

Coordonné par l'IFP, SiteChar rassemble 16 acteurs (voir ci-dessous), issus de 10 pays. D'une durée de 3 ans, le projet dispose d'un budget de 5 millions d'euros, dont 3,7 millions financés par la Commission européenne. Cinq sites potentiels de stockage ont été choisis comme terrain d'expérimentation. Trois sont offshore : en mer du Nord en Ecosse ; en Norvège ; en mer Adriatique. Deux sont sur la terre ferme : au Danemark et en Pologne.

Volet sociétal

La structure géologique des bassins et des réservoirs sera modélisée pour optimiser les scénarios d'injection et prévoir le comportement du stockage dans le temps. SiteChar se penchera aussi sur le volet social. L'acceptabilité du public sera étudiée via, notamment, Internet et des réunions d'information.

Outre l'IFP, les acteurs du projet sont : AGH ECN Enel ; Geus GFZ Imperial Nerc OGS PGNiG Statoil ; TNO Sintef-Pr UniRoma1-Ceri UfU et Vattenfall. Le gouvernement écossais et Veolia Environnement soutiennent aussi le projet.

Thomas Blosseville


http://www.industrie.com/it/environnement/l-ifp-lance-un-projet-sur-le-stockage-de-co2.10861 

lundi 24 janvier 2011

Moratoire photovoltaïque: décision du Conseil d'Etat le 28 janvier

AFP


PARIS — Le Conseil d'Etat se prononcera le 28 janvier sur le recours en référé déposé par des dizaines de petits producteurs de la filière photovoltaïque contre le moratoire de 3 mois sur les aides publiques à l'énergie solaire, a annoncé vendredi leur avocat à l'AFP.
"Le président Philippe Martin rendra sa décision le 28 janvier", a indiqué Me Alexandre Faro, qui représente 80 PME qui réclament la suspension du moratoire.
Les PME se sont regroupés en association Touche Pas à Mon Panneau Solaire (TPAMPS) avec l'aide de l'ONG Ecologie sans frontières.
Les représentants du gouvernement, priés de répondre aux questions du président sur les raisons de l'imposition de ce moratoire, "ont été un peu en difficulté pour justifier leurs raisons", a estimé Me Faro.
"La seule raison avancée a été l'emballement des demandes fin 2009 et tout début 2010, et la volonté de freiner cet engorgement", selon l'avocat qui s'est étonné que le gouvernement ait attendu décembre 2010 pour agir.
A la question de savoir si, à la fin du moratoire, les entreprises ayant déjà déposé un dossier pourraient bénéficier du maintien des tarifs garantis avant le moratoire, les représentants du gouvernement "ont expliqué qu'on repartirait en réalité de zéro en 2011", selon Me Faro.
Le gouvernement a publié le 10 décembre un décret suspendant pour trois mois l'obligation pour EDF de racheter l'énergie solaire aux conditions tarifaires actuelles. Le texte concerne les installations produisant plus de 3kW et exclut les particuliers ayant des panneaux sur leurs toits.
Pour les producteurs le moratoire équivaut à un coup d'arrêt mettant en danger des centaines d'emplois.
Le syndicat professionnel Enerplan a, lui aussi, déposé un recours en annulation devant le Conseil d'Etat contre le moratoire.
Le gouvernement avait alors expliqué qu'il voulait geler pendant trois mois une file d'attente de projets représentant au total quelques 5.000 MW pour revoir les règles d'aides publiques à ce secteur en pleine effervescence.
L'objectif indicatif pour l'énergie photovoltaïque fixé par le Grenelle de l'environnement visait 5.400 MW en 2020.

dimanche 16 janvier 2011

Le gisement pétrolier de Roumaïla dépasse ses objectifs / BP

Reuters


BAGDAD, 11 janvier (Reuters) - La production du gisement pétrolier irakien de Roumaïla a augmenté de plus de 10% depuis décembre 2009, a annoncé mardi le groupe BP (BP.L: Cotation), qui a obtenu le développement du gisement.
Le groupe pétrolier britannique s'était fixé pour objectif une hausse de 10% par rapport au niveau de production de l'époque, soit 1,066 million de barils par jour (bpj).

Roumaïla est le fer de lance de l'industrie pétrolière irakienne. Ses réserves sont estimées à 17 milliards de barils. Le gisement contribue presque pour moitié à la production irakienne de 2,6 millions de bpj.

Selon BP, 10.000 personnes sont employées à Roumaïla, soit plus du double par rapport à janvier 2010. Au total, 41 puits ont été forés, sur lesquels 103 interventions ont été réalisées en un an. BP est associé au chinois CNPC [CNPET.UL] sur l'exploitation de Roumaïla.

(Ahmed Rasheed et Serena Chaudhry, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Danielle Rouquié)



http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE70A11F20110111

vendredi 14 janvier 2011

De nouvelles étiquettes-énergie sur le gros électroménager

Vous la connaissez tous : l’étiquette-énergie est apposée sur la plupart des gros appareils électroménagers. Il y a 20 ans, elle renseignait assez simplement le consommateur sur leur consommation énergétique (A consommait peu, B un peu plus, D beaucoup…). Mais entre-temps, certains appareils ayant fait de nets progrès, sont apparus les A+, puis A++ rendant ainsi la lecture de ces étiquettes déjà plus complexes… Ironie du sort, pour plus de lisibilité, le A+++ débarque… En revanche, une vraie bonne nouvelle cette fois : les niveaux sonores seront indiqués obligatoirement !
La nouvelle étiquette‐énergie, qui va s’appliquer pour le moment aux appareils de réfrigération, aux lave‐linge et aux lave‐vaisselle, conserve certaines caractéristiques de base, à savoir l’échelle de classification, ainsi que les couleurs associées aux différentes classes allant du vert foncé (efficacité énergétique élevée) au rouge (efficacité énergétique faible).

De nouveaux éléments apparaissent afin de valoriser les performances environnementales des produits ainsi que les progrès techniques réalisés. Parmi ces nouveautés :

On n’aime pas : jusqu’à trois classes supplémentaires d’efficacité énergétique, à savoir A+, A++ et A+++, peuvent être ajoutées; ce qui risque de compliquer encore plus les comparaisons de produit pour les consommateurs…

Pourquoi pas : les textes ont été remplacés par des pictogrammes qui informeront les consommateurs de façon plus simple sur les caractéristiques et les performances d’un produit donné ;

On aime beaucoup ! : La déclaration des émissions acoustiques sera obligatoire pour les produits pour lesquels le bruit constitue un critère particulièrement pertinent. Par exemple pour un lave-linge (cf. étiquette-énergie ci-contre), les pictogrammes permettront d’identifier en un coup d’oeil les niveaux sonores en phase de lavage et d’essorage, la charge de linge en kilogrammes, la consommation d’eau annuelle en litres, l’efficacité d’essorage, la consommation d’énergie annuelle en kWh.


Morgane Boileau – Source : Gifam



http://www.24hsante.com/la-fausse-bonne-idee-de-nouvelles-etiquette-energies-sur-le-gros-electromenager 

lundi 10 janvier 2011

NASA spots smallest planet yet discovered outside Sun's solar system

By the CNN Wire Staff

(CNN) -- A NASA spacecraft has detected a rocky planet that is the smallest ever discovered outside the Sun's solar system, the agency announced Monday.

The exoplanet -- so named because it orbits a star other than the Sun -- has been dubbed Kepler-10b. It measures 1.4 times the Earth's diameter and was confirmed after more than eight months of data collection, the agency said. It is the first rocky, or Earth-like, planet discovered by Kepler.

"All of Kepler's best capabilities have converged to yield the first solid evidence of a rocky planet orbiting a star other than our sun," said Natalie Batalha, deputy science team leader for the NASA mission. "The Kepler team made a commitment in 2010 about finding the telltale signatures of small planets in the data, and it's beginning to pay off."

Kepler-10b's size and rocky composition would make it more likely than gaseous planets to contain liquid water, and perhaps life of some kind, if it were the right distance from its star, NASA said. However, it is much too close to the star -- 20 times closer than Mercury is to the Sun.

Still, the discovery has scientists optimistic about what else Kepler might be able to reveal.

"Although this planet is not in the habitable zone, the exciting find showcases the kinds of discoveries made possible by the mission and the promise of many more to come," said Kepler program scientist Douglas Hudgins.

The mission is the agency's first capable of finding Earth-size planets near the habitable zone, or the distance from a star where a planet can maintain liquid water and potential life.

The spacecraft measures size and other details by noting the tiny decrease in a star's brightness that occurs when a planet crosses in front of it.


Madagascar troisième pays le plus vulnérable au monde

Témoignages


Un article d'"Afrique Hebdo" met en évidence la vulnérabilité de nos voisins aux effets du changement climatique.




Madagascar est parmi les pays les plus exposés aux cyclones. Un phénomène de ce type, c'est aussitôt des milliers de familles qui perdent tout. (photo Imaz Press Réunion)

Après le Bangladesh (1er) et l'Inde (2ème), Madagascar arrive à la 3ème place en ce qui concerne les menaces des impacts désastreux du changement climatique pour les 30 prochaines années.
Le pays figure ainsi parmi les Etats les plus exposés à des risques très élevés. Dans le top 10 des pays à très hauts risques, il y a Madagascar, le Mozambique (5ème) et le Zimbabwe (9ème) selon les données de Maplecroft. Celle-ci est une firme internationale qui travaille sur les risques, les responsabilités politiques, économiques, sociales et environnementales face aux enjeux majeurs mondiaux dont le changement climatique. Rappelons que d'après les données des Nations unies, Madagascar est également parmi les pays les plus exposés aux cyclones. Toutes les études avancent, par ailleurs, que les cyclones pourraient augmenter en intensité pour les prochaines décennies. Or, la Banque mondiale estime qu'il faut 5 ans pour reconstruire et relever complètement l'économie touchée durement par un cyclone. Comme quoi, la politique et les stratégies pour faire face au changement climatique sont primordiales.

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