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dimanche 21 novembre 2010

News: FRANCE ISRAËL - PETROLE OFFSHORE - REVELATIONS : TOTAL ENFIN EN ISRAËL DANS UN "CONSEIL CONSULTATIF " DE I.D.T. LIE AU PHILANTROPE ET BUSINESSMAN HOWARD JONAS.

IsraelValley
Par Jonathan-Simon Sellem

Golda Meir répétait souvent une blague juive sur le pétrole : «Pourquoi donc Moïse nous a-t-il fait attendre 40 ans dans le désert pour nous emmener dans le seul pays du Moyen-Orient sans pétrole ?» Aujourd’hui, quelques hommes d’affaires parmi les plus puissants au monde prennent les paris. Ils pensent qu’Israël pourrait cacher la première réserve de pétrole au monde. Et cela, ce n’est pas une blague… Ils investissent des sommes considérables pour creuser le sol…


Howard Jonas est un grand philanthrope connu essentiellement pour sa réussite dans le secteur des télécommunications. La semaine dernière, il a lâché une petite bombe: « Nous croyons qu’Israël a plus de pétrole que l’Arabie Saoudite. Il pourrait y avoir 500 milliards de barils dans le sol israélien contre 260 milliards pour les Saoudiens».

Jonas a donc mis sur pied une équipe d’investissement de rêve. Cette semaine, le magnat des médias Rupert Murdoch et Lord Jacob Rothschild, de la célèbre famille de banquiers, ont placé leur pile de jetons avec Jonas. Plus tôt cette année, un autre grand philanthrope juif, Michael Steinhardt, s’est joint à cette aventure…
«Les sceptiques disent que ce groupe est pareil à un moulin à vent», affirme l’initiateur du projet. «Mais regardez assez longtemps, voyez que les moulins ressemblent aux machines de forage pétrolier… »

Avant Israël, Jonas a tenté d’extraire du pétrole pendant 10 ans des terres gouvernementales du Colorado. Fort de ses réussites, il a obtenu l’accord d’Israël pour creuser un réservoir de schiste de 238 km² dans le bassin de Shfela. Malgré les luttes contre les écologistes, les recherches devraient commencer dans les prochains jours…

Le pétrole, cependant, n’est pas liquide dans le schiste. Il est argileux. Ce qui est dommage puisque le processus de transformation du schiste solide comme un roc en liquide est coûteux, long et difficile, pour ne pas mentionner qu’il pourrait, selon les critiques, conduire à des émissions de gaz excessives, à endommager la nappe phréatique et, globalement, abîmer une partie de l’environnement. Mais qu’importe pour l’instant, la recherche de l’or noir prime sur tout.

L’Union pour la Défense Environnementale d’Israël a donc tenté d’empêcher les forages. Mais devant les tribunaux, c’est bien avec l’argument de défense (militaire et économique) qui a fait que Jonas a remporté son pari. L’indépendance énergétique : le rêve de tous les pays !

Jonas, un sioniste orthodoxe, considère le projet comme une solution parfaite pour arranger bien des problèmes. En attendant, le cours de l’action IDT (nom de la compagnie de forage), vient de gagner 200% de cote en 1 an avec la seule nouvelle venant d’Israël. L’action vaut aujourd’hui plus de 20$.

Aujourd’hui, il imagine la production commerciale du pétrole. «Cela prendra 11 ou 12 ans après les découvertes… Et encore, dans les meilleurs délais… Mais imaginez un peu !»

Il est de notoriété publique que les grandes compagnies pétrolières ont hésité à forer en Israël à cause de la pression du boycott arabe et les relations étroites entre leurs dirigeants et les décideurs arabes. Et pourtant, le géant pétrolier français Total a investi avec Jonas et vient également de rejoindre le conseil consultatif d’IDT. Harold Vinager, ancien directeur scientifique de Royal Dutch Oil et ancien conseiller de Dick Cheney, a également rejoint le groupe.

Néanmoins, ce sont les sionistes religieux, tels que Jonas ou encore des groupes chrétiens sionistes, qui ont été à la pointe de l’exploration pétrolière en Israël. Ces derniers groupes ont cité des versets de la Bible qu’ils disent référer à de vastes réserves pétrolières sous la terre promise, ajoutant que l’indépendance énergétique d’Israël est le succès au prélude d’Ezéchiel (scénario de la rédemption finale).

Si Jonas, Steinhardt, Rothschild et le reste sont capables de changer le schiste souterrain d’Israël en première réserve de pétrole au monde, modifiant ainsi l’équilibre géopolitique et économique du Moyen-Orient, ils seront des héros… Bien au-delà de ce que l’on peut aujourd’hui imaginer ! Et là, on dira peut-être que Moïse savait ce qu’il faisait !


http://www.israelvalley.com/news/2010/11/20/29260/france-israel-petrole-offshore-revelations-total-enfin-en-israel-dans-un-conseil-consultatif-de-i-d-t-lie-au-philantrope-

vendredi 19 novembre 2010

Peak Oil : pourquoi le Pentagone est pessimiste

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Le Monde

Crépuscule dans le désert, le livre réquisitoire d’un banquier du pétrole texan qui suggère que l’Arabie Saoudite surestime ses capacités futures de production de pétrole, est l’une la source décisive de deux rapports récents du Pentagone envisageant des pénuries de pétrole « sévères » à partir de 2012 et jusqu’en 2015 au moins, ai-je appris auprès du département de la défense américain.

[Matthew Simmons, l’auteur de Crépuscule dans le désert (Twilight in the desert), publié en 2005, est décédé le 8 août à l’âge de 67 ans. Ses analyses sont une pièce du débat sur l’imminence du ‘peak oil’ (ou pic pétrolier). Lors de son décès, l’Agence internationale de l’énergie a salué le travail d’un « provocateur de l’industrie du pétrole » (sic) : une manifestation du respect dont jouissait ce banquier de Houston indépendant et iconoclaste, spécialiste des investissements dans le pétrole et fondateur de Simmons & Company International. En 2000, Matthew Simmons a été l’un des experts consultés par le vice-président américain Dick Cheney, lors de l’élaboration de la politique énergétique du président George W. Bush.]

Selon l’analyse développée dans Crépuscule dans le désert, les chiffres officiels publiés par la Saudi Aramco, la compagnie pétrolière nationale saoudienne, surestiment fortement le montant réel des réserves que la première puissance mondiale du pétrole est encore capable d’extraire de son sol. Conséquence, d’après Matthew Simmons : les extractions saoudiennes n’augmenteront plus, et pourraient même être sur le point de décliner brutalement.

L’état-major de l’armée américaine semble indiquer qu’il juge les craintes de M. Simmons fondées sinon crédibles, lorsqu’il reconnaît faire reposer sur elles le pronostic d’une « crise énergétique sévère » potentiellement « inévitable ».
Parus en 2008 et en 2010, les deux dernières livraisons du rapport bisannuel sur « l’environnement » des forces inter-armées américaines (les rapports JOE, pour Joint Operating Environment) occupent une place importante, à mon sens, parmi les analyses récentes reconnaissant l’éventualité (ou brandissant la menace) d’une chute des extractions mondiales de pétrole d’ici au milieu de cette décennie.

[Le seul fait que les rapports JOE2008 et JOE2010 émanent de l’état-major inter-armées américain leur confère de l’importance. L’armée U.S a toujours veillé de (très) près au bon approvisionnement en or noir saoudien de la grande puissance du « monde libre » :
dès 1944 et l’alliance passée entre le président Roosevelt et le roi Ibn Saoud quelques jours après Yalta, en passant par 1973 et la guerre du Yom Kippur, lorsque l’U.S Navy dessinait des plans d’attaque pour mettre la main sur le méga-champ de Ghawar et le terminal non moins vital de Ras Tanura, puis lorsque l’Arabie Saoudite accepta d’enfreindre secrètement son propre embargo sur le pétrole afin de réapprovisionner la 6e flotte américaine menacée de panne sèche, et… jusqu’à aujourd’hui.]

Les rapports JOE de 2008 et de 2010 émettent en termes identiques un diagnostic qui figure à ce jour parmi les plus pessimistes sur la question d’un éventuel choc pétrolier structurel d’ici à 2015 [j’ai été le premier journaliste à en faire état, en avril 2010]

Dans les rapport Joint operating environment 2008 (JOE2008, p.17) et JOE2010 (p.28 p.29), on lit :

« En 2012, les surplus de capacité de production de pétrole pourraient disparaître entièrement, et dès 2015, le déficit de production pourrait être proche de 10 millions de barils par jour. »

10 millions de barils par jour, c’est à peu près l’équivalent des extractions quotidiennes de l’Arabie Saoudite. 

Si en 2015, pour satisfaire la demande énergétique mondiale, il devait réellement manquer l’équivalent de la production de l’Arabie Saoudite, les années à venir promettraient d’être extrêmement délicates un peu partout dans le monde pour l’économie, la politique et, du coup, pour les forces militaires.


jeudi 18 novembre 2010

Dans le Nord, moins de pollution : merci la crise !

Libération


A première vue, bonne nouvelle, en 2009, le Nord-Pas-de-Calais a été beaucoup moins pollué que d'habitude. Chute impressionnante des chiffres : entre 15% et 20% de moins pour les rejets dans les airs, dans l'eau, pour les déchets. Frappant : un exemple, Arcelor Mittal, le pôle sidérurgique de Dunkerque, produisait 553 000 tonnes de déchets en 2008, 328 000 en 2009. Miraculeux ? Non. "Une telle évolution ne peut s'expliquer que par une baisse importante de l'activité", explique Michel Pascal,directeur régional de l'Environnement.
Chaque année, la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement, du logement) a le mérite de tenir conférence sur l'évolution des pollutions industrielles dans le Nord-Pas-de-Calais. C'est précieux, et tout à leur honneur. C'était cet après-midi, à Villeneuve d'Ascq : 2009 a donc moins pollué que bien d'autres années, mais c'est un cru "atypique". Comprendre : les baisses importantes constatées ne peuvent être prises comme points de référence, et il faudra s'attendre que 2010 soit un peu moins bon. Car la crise économique a frappé durement les entreprises de la région, et cela se voit, car elles ont moins pollué.
Arcelor Mittal, le plus gros pollueur régional, en premier lieu. Tout baisse chez lui et l'impact est immédiat : par exemple, il rejette à lui seul la moitié du CO2 produit par les industries dans la région (11,5 millions de tonnes sur 21 millions en 2008). Quand ce rejet descend de 3 millions de tonnes, l'impact est immédiat sur les chiffres. Moins 4,9% de CO2 rejetté dans l'atmosphère. La baisse d'activité de la raffinerie des Flandres, puis son arrêt, se voit de même dans ces données 2009. La souffrance du bassin industriel nordiste est là, et elle ne réjouit pas.
S.M.

Bois précieux de Madagascar : Nouvelles preuves que les coupes continuent

Madagascar Tribune

Un équipe de scientifiques du "Missouri Botanical Garden » (jardin botanique du Missouri), chargée de réaliser un inventaire botanique généraliste entre les rivières Ankavia et Ratsianarana, dans la partie orientale du parc national du Masoala, a déclaré avoir trouvé des douzaines de dépôts de bois de rose, et de camps de bûcherons. Apparemment, malgré l'interdiction officielle, les coupes de bois précieux (bois de rose, mais aussi ébène et palissandre) se poursuivent.
Les chercheurs estiment à 10 000 le nombre de personnes travaillant dans le parc à la coupe des arbres et à la chasse aux animaux sauvages, y compris aux lémuriens protégés. Les botanistes affirment aussi avoir découvert plusieurs pièges à lémuriens : ces animaux sont de plus en plus vendus sur le marché local, pour la consommation des habitants.
Ces évènements interviennent peu de temps après une video impliquant Andry Rajoelina dans des exportations illégales de bois de rose à destination de la Chine. Cette vidéo, un temps supprimée, a été remise en ligne (http://news.mongabay.com/2010/1105-... et http://fr.mongabay.com/2010/fr1105-...) après amélioration de la sécurité des témoins par l'EIA.
Recueilli par Mona M.


http://www.madagascar-tribune.com/Nouvelles-preuves-que-les-coupes,15085.html

Facebook lance une messagerie unifiée

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

SMS, tchat et conversations sur Facebook réunis, avec en prime, si on le souhaite, une messagerie classique en « @facebook.com » : c'est le service que vient de lancer le réseau social, en version limitée pour l'instant. Mais non, promis, ce n'est pas un concurrent des messageries actuelles...
Mark Zuckerberg, le patron du réseau social aux 500 millions d'amis, a tenu à présenter lui-même un nouveau service de messagerie qui, explique-t-il, démode complètement le courriel traditionnel, cette vieille chose devenue obsolète. L'idée est de réunir tous les messages, quels qu'ils soient, par contact et non par vecteur.
Avec ce nouveau service, une discussion entre mademoiselle A et monsieur B peut être entamée sur Facebook, poursuivie en messagerie instantanée (celle de Facebook) et terminée sur SMS. Ils pourront aussi converser par e-mails si tous les deux ont créé leur adresse sur la nouvelle messagerie, traditionnelle cette fois, proposée par le réseau social et dont les adresses se terminent par @facebook.com.
Mademoiselle A et monsieur B retrouveront ensuite l'historique complet de cette discussion sur la messagerie. Chacun d'eux pourra alors s'il le souhaite effacer complètement ou bien archiver l'ensemble de leur discussion.

Pour l'instant, l'inscription au service de messagerie passe par une demande d'invitation.
Pour l'instant, l'inscription au service de messagerie passe par une demande d'invitation. © Facebook
Mes amis et les autres
Avec l'unification et cet historique, la troisième grande fonction de cette messagerie Facebook est le tri des messages entre ceux provenant de personnes connues (les « amis », au sens de Facebook, ou les « amis d'amis ») et du reste du monde, lesquels seront enregistrés dans une rubrique « Autres ». C'est cela la « boîte à lettres sociales », explique Facebook. Cependant, les mails d'inconnus seront conservés, de sorte que si l'un de ces correspondants devient un jour un ami, ses messages seront intégrés dans la boîte des courriels personnels.
Le blog de Facebook et une vidéo (hélas en anglais) en expliquent le fonctionnement. Les francophones pourront, eux, consulter une page de questions-réponses de cette messagerie. Elle est déjà fonctionnelle mais, pour l'instant, requiert une demande pour la mettre en service.
Centrée sur Facebook, cette messagerie n'est cependant pas complètement fermée puisque tous les SMS seront reçus tandis que les messages instantanés pourront venir, selon Facebook, d'AIM ou de Windows Live Messenger mais en fait de tout logiciel de tchat compatible Jabber/XMPP, donc, par exemple, Google Talk.

mercredi 17 novembre 2010

Dailymotion - [partie 5] Les énergies renouvelables - une vidéo ...

Entretien entre Dominique Martin-Ferrari et Stéphen Kerckhove à propos du Grenelle de l'environnement : [partie 1] Le Grenelle, un engagement politique ...


[partie 5] Les énergies renouvelables
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mardi 16 novembre 2010

WWF : Le thon rouge, une composante de la culture méditerranéenne

ecolorama



En mars 2010, la proposition visant à inscrire le thon rouge de l'Atlantique en annexe I de la CITES a été rejetée à Doha par une majorité de pays menée par le Japon.

De nombreux participants se sont cependant engagés solennellement à oeuvrer pour un véritable changement lors dans la réunion de l'ICCAT de novembre 2010 pour que cette commission adopte (enfin) les mesures nécessaires pour reconstituer les stocks.

Sauvegarder le thon rouge, c'est protéger la biodiversité marine, c'est arrêter de croire que nous vivons dans un monde fini aux ressources infinies, c'est penser aux générations futures. Mais pas seulement. Sauvegarder le thon rouge c'est aussi préserver la culture méditerranéenne ! Depuis l'Antiquité on pêche le thon rouge en Méditerranée.

Des fouilles attestent de la pratique de cette pêche dès le 7ème millénaire avant notre ère. Les techniques de pêche ont évolué au fil des siècles... de la pêche à la palangre, en passant par la madrague, c'est aujourd'hui la technique de la pêche à la senne qui domine.

Des générations et des générations de méditerranéens se sont nourris de thon rouge au fil des siècles. Malheureusement, cette tradition culinaire risque de disparaitre. Car si aujourd'hui les Japonais se délectent de sushis et autres sashimis au thon rouge, les générations futures n'auront bientôt que les livres d'histoire pour connaitre ce pan de notre culture.

A l'occasion de la réunion de la commission internationale sur les thonidés qui se déroule du 17 au 27 novembre, il est impératif que cette mobilisation mette fin à la pêche industrielle (la pêche à la senne) et défende une pêche artisanale méditerranéenne.

Si on veut sauver l'espèce avec 100% de chances, le total admissible de captures doit être au maximum de 6000 tonnes par an. D'autant que ce quota total annuel répondrait aux obligations de l'Union européenne qui, dans le cadre de sa directive cadre « Stratégie pour le milieu marin », contraint juridiquement les Etats membres à adopter des mesures de gestion qui permettront aux stocks de poissons de retrouver un état satisfaisant d'ici à 2020.

En 1991, le gouvernement canadien mettait un terme à une tradition vieille de 5000 ans et interdisait la pêche au cabillaud au nord de Terre-Neuve. Aujourd'hui, le gouvernement canadien tente de conserver son héritage en développant l'élevage de cabillauds... mais le plus simple n'aurait il pas été d'arrêter la pêche intensive quand les premiers cris d'alarme ont été lancés ? L'Histoire se répète donc...

Depuis plusieurs années, les recommandations scientifiques nous alertent. La survie du thon rouge est menacée par nos pratiques et modes de consommation. Stopper la pêche industrielle au thon rouge, c'est envisager qu'un jour nos petits enfants aient l'opportunité de le déguster. Eviter de consommer du thon rouge pour le moment, c'est penser à l'avenir tout en considérant le passé. La mer méditerranée et ses composantes, terre inspiratrice de la culture méditerranéenne doit vivre et survivre à l'Homme.

Isabelle Autissier, Présidente du WWF-France

Serge Orru, Directeur général du WWF-France

Source WWF 

http://www.ecolorama.fr/eau/3/infos-presse/39/wwf-l/1750/