proactiveinvestors
International minerals company Malagasy Minerals (ASX: MGY) has announced a decision not to proceed with the proposed merger with the Madagascar based company, Madagascar Resources NL, which Malagasy announced to the ASX in May this year.
Malagasy stated that the merger is not in shareholders best interests, even after identifying the strategic merit of the combination of assets of both the companies in
Madagascar.
Last week, Malagasy announced it had intersected a zone of massive and disseminated sulphides in the first diamond drill hole, to be completed at its recently discovered Ianapera Nickel-Copper Project, located in southern Madagascar.
Drill hole IPC0001, which was sited to test Gossan AMC-50, intersected 2.5 metres of massive sulphide mineralisation from 135m, followed by 20 metres of disseminated (5% to 15%) sulphides in basal ultramafic cumulates with chromite.
Observed sulphide minerals are pyrite, pyrrhotite (+/- pentlandite) and chalcopyrite.
Drilling will test up to 11 massive sulphide gossans containing anomalous nickel and copper, which were in the northern part of Malagasy’s wholly owned Ampanihy Project earlier this year.
http://www.proactiveinvestors.com.au/companies/news/10279/malagasy-minerals-will-not-proceed-with-proposed-madagascar-resources-merger-10279.html
google.com, pub-8770072612658242, DIRECT, f08c47fec0942fa0
samedi 25 septembre 2010
De la fibre optique pour Mayotte
Orange vient d'annoncer qu'un nouveau câble sous-marin va permettre d'améliorer la connexion à Internet des îles de l'Océan Indien, comme Mayotte. LION2 (Lower Indian Ocean Network) améliore LION et dessert le Kenya en passant par Mayotte et en partant de Madagascar. Long de près de 3 000 kilomètres, ce câble qui utilise de la fibre optique a un débit théorique maximal de 1,28 térabit/s et il va servir de route alternative pour les transferts de données entre l'Afrique et l'Eurasie. De plus, il va aussi permettre de sécuriser les liaisons, qui sont actuellement limitées à deux câbles principaux. LION2 devrait être actif au premier semestre 2012 et va coûter 56,5 millions d'euros, dont 31,25 millions pour France Telecom.
http://www.presence-pc.com/actualite/fibre-mayotte-40766/#comments
http://www.presence-pc.com/actualite/fibre-mayotte-40766/#comments
mercredi 22 septembre 2010
Peugeot EX1 : nouveau concept électrique hors normes
Enerzine
Le nouveau concept-car de Peugeot est un roadster biplace 100% électrique, à l'allure hors-normes, avec un style futuriste et une architecture originale.Il a été conçu pour offrir des sensations de conduite intenses et célébrer les 200 ans de la Marque. L'EX1 bat plusieurs records du monde d'accélération en départ arrêté.
Ses performances sont issues de son aérodynamique affutée, de sa structure ultralégère, et de ses deux moteurs électriques, qui lui confèrent sa puissance maximale cumulée de 250 kW (340 ch) et la motricité de ses 4 roues.
L'intention de créer un engin détonnant pour célébrer les 200 ans de Peugeot s'est rapidement liée à une autre ambition : "celle de mettre en lumière l’étendue du champ émotionnel offerte par l'électricité."
Pour réaliser cet objectif, ingénieurs et stylistes ont puisé dans l’histoire de la Marque pour retenir les solutions techniques les plus radicales leur permettant de servir de base à la réalisation d’un bolide futuriste, entièrement dédié aux sensations de son pilote, et ce, tout en étant responsable vis-à-vis de son environnement...
http://www.enerzine.com/1036/10409+peugeot-ex1---nouveau-concept-electrique-hors-normes+.html
Ses performances sont issues de son aérodynamique affutée, de sa structure ultralégère, et de ses deux moteurs électriques, qui lui confèrent sa puissance maximale cumulée de 250 kW (340 ch) et la motricité de ses 4 roues.
L'intention de créer un engin détonnant pour célébrer les 200 ans de Peugeot s'est rapidement liée à une autre ambition : "celle de mettre en lumière l’étendue du champ émotionnel offerte par l'électricité."
Pour réaliser cet objectif, ingénieurs et stylistes ont puisé dans l’histoire de la Marque pour retenir les solutions techniques les plus radicales leur permettant de servir de base à la réalisation d’un bolide futuriste, entièrement dédié aux sensations de son pilote, et ce, tout en étant responsable vis-à-vis de son environnement...
http://www.enerzine.com/1036/10409+peugeot-ex1---nouveau-concept-electrique-hors-normes+.html
mardi 21 septembre 2010
Signal Spam collecte vos pourriels pour la bonne cause
01net.
Près de neuf courriers sur 10 envoyés dans le monde sont des spams. Si les filtres permettent d'en retenir une bonne partie, certains parviennent néanmoins dans les boîtes aux lettres des internautes. Ne les jetez plus, pour Signal Spam, ils ont de la valeur. Ils contiennent des informations qui permettent d'identifier l'envoyeur, d'évaluer la nature et l'ampleur du phénomène, le tout pouvant servir à bloquer leur circulation, voire donner lieu à des actions judiciaires.
Signal Spam, une association créée en 2007 pour fédérer les efforts publics et privés contre ce fléau, lance un appel pour mobiliser les internautes afin qu'ils prennent en main leur protection.
Le bouton de signalement intégré dans Outlook
Depuis son lancement, l'association propose un formulaire en ligne où les utilisateurs peuvent signaler les e-mails reçus et non désirés. Une extension, compatible avec Outlook et Thunderbird, est également téléchargeable. Une fois installée, un bouton « Signal spam » s'affiche dans la barre d'outils du logiciel et permet d'un clic de renvoyer à l'association le courrier indésirable.
Mais les volontaires font défaut : seulement 100 000 personnes ont le réflexe de transmettre le pourriel par l'intermédiaire de cette application. Signal Spam souhaite donc réveiller les consciences des internautes sur la nécessité de participer à cette lutte.
« Le spam, c'est une gêne, mais pas seulement. C'est un parasite quand il fait la promotion de produits défectueux. C'est aussi une menace quand il véhicule des virus ou des chevaux de Troie », explique Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique.
Bientôt un bouton de signalement dans les Webmails
Il y a urgence car les membres de l'association ont fait le constat d'une professionnalisation du spam. Les auteurs de phishing montrent désormais un talent certain à usurper l'identité d'administrations, de banques ou de prestataires de service afin de dérober les coordonnées bancaires des internautes. Ces fraudeurs se détournent de plus en plus de l'envoi en masse pour lancer des campagnes de phishing de quelques centaines de messages seulement, mieux ciblées et plus difficilement détectables.
Pour que l'internaute devienne acteur de sa propre sécurité, Signal Spam est conscient qu'il doit lui faciliter la tâche au maximum en s'adaptant à ses habitudes. Comme la consultation des messages s'effectue de plus en plus par Webmail, l'extension Signal Spam devient insuffisante. L'association est donc en train de travailler à l'intégration d'un bouton de signalement directement dans ces interfaces en ligne. Il devrait être disponible à la fin de l'année.
lundi 20 septembre 2010
Production de nickel et de cobalt : La plus grande usine dans le monde à Toamasina
Midi Madagasikara
Dimanche, 19 Septembre 2010 20:40 |
Les travaux de construction de l'usine de production nickel et de cobalt par leprojet Ambatovy à Toamasina sont maintenant réalisés à 70%. Etalée sur une superficie de 3km², c'est l'unique et la plus grande usine installée dans lemonde, a-t-on appris lors d'une visite guidée de l'ensemble du site de l'usine la semaine dernière. En effet, on y trouve en même temps les trois départements, à savoir, la pale permettant d'enrichir les minerais et la raffinerie ainsi que les auxiliaires qui disposent de sept autres usines indépendantes. Pourtant, dans d'autres pays, seule une partie de ces unités est mise en place. On peut citer entre autres, le Canada n'ayant qu'une raffinerie et le Cuba qui a construit uniquement une pale pour obtenir des métaux de valeur. Niveau de qualification des techniciens. A première vue, toutes les installations, de grande envergure, sont composées de différentes formes de fer reflétant une haute technologie de pointe. La quantité de fer utilisée, qui est importée d'Afrique du Sud, de l'Asie du Sud-Est et de Canada, pour une telle usine de traitement et de raffinerie de nickel et de cobalt, permettrait de construire quatre Tour Eiffel, a expliqué un responsable du projet Ambatovy. Environ 12 000 emplois sont créés durant cette phase de construction prévue terminée au premier semestre de 2011, dont 85% d'entre eux sont composés de Malagasy. On y trouve également des travailleurs canadiens, philippins, sud-coréens, camerounais, sénégalais et sud- africains. La réalisation de ces travaux nécessite un niveau de qualification des techniciens, a-t-on aussi évoqué. Il y a des spécialistes en tuyauterie et des soudeurs qualifiés pour chaque type de fer utilisé comme le titane pour la construction d'un autoclave ou d'un grand réservoir servant à extraire le nickel et le cobalt dans le minerai en pulpe via une réaction chimique sous pression. D'autres spécialistes se chargent aussi de la construction des conduites d'oxygène à base de fer inoxydable. Mais les techniciens qui feront l'instrumentation, ou le contrôle des unités, toutes commandées d'une manière automatique, font encore défaut sans uneformation des ingénieurs en génie industriel, a-t-on souligné. 4 millions de tonnes d'intrants / an à importer. En tout, il faut passer par seize étapes, une fois que les minerais en pulpe acheminés par un pipeline long de 220km au départ du site d'exploitation à Moramanga, sont envoyés dans un épaississeur jusqu'à l'obtention des briquettes de nickel pesant 70g la pièce et du cobalt. Pour ce faire, le projet Ambatovy utilisera le procédé hydrométallurgique visant à séparer ces deux produits des autres métaux indésirables tout en neutralisant les différentes impuretés à travers des réactifs chimiques. Une centrale thermique fonctionnant à base de charbon de terre qui fournira une électricité d'une puissance de 80 Mégawatts, soit à peu près deux fois la production de la Jirama à Toamasina, alimentera l'usine. Par ailleurs, le projet prévoit d'importer 4 millions de tonnes d'intrants/an tels le charbon de terre, le calcaire, le soufre, les dérivés de pétrole et l'ammoniaque, pour son fonctionnement. Une autre unité de production de sulfate d'ammonium, servant d'engrais, d'une capacité de 190 000 T/an est aussi installée. Navalona R. |
samedi 18 septembre 2010
Paignton Zoo Will Have the Largest Collection of Malagasy Species in the UK
Zoo and Aquarium Visitor
By Philip Knowling
Paignton, UK - Paignton Zoo is to become a temporary home for a large collection of reptiles and amphibians from a breeding centre dedicated to helping Madagascan fauna.
The arrival of the collection - 17 species including over 120 frogs as well as snakes, geckos and chameleons - means Paignton Zoo will have the largest collection of Malagasy species in the UK.
The collection - destined for Endangered Madagascar, a wildlife conservation centre that is being built in Bath – will be housed in the Zoo’s new Amphibian Ark species rescue and reintroduction centre.
Mike Bungard, Paignton Zoo’s Curator of Lower Vertebrates and Invertebrates, said: “This is an outstanding collection. We are helping out Endangered Madagascar by housing them temporarily and Endangered Madagascar are helping us by sharing expertise and providing us with the chance to work with some of the World's rarest frogs. We can learn husbandry techniques and perhaps even breed some of them.”
Adrian Fowler, BVSc MRCVS, Veterinary Director of Endangered Madagascar, said: “It’s a great chance to propagate some rare amphibians using Paignton Zoo’s new state of the art centre – this is a real collaborative effort.”
There are over 120 frogs, including the Critically Endangered golden mantella Mantella aurantiaca; the green mantella Mantella viridis, the yellow mantella Mantella crocea and the blue-legged mantella Mantella expectata, which are all classed as Endangered. Mantellas are small, brightly-coloured frogs only found on Madagascar. The iridescent colours reflect their poisonous nature.The splendid mantella Mantella pulchra, the Madagascan mantella - Mantella madagascariensis – and the green burrowing frog Scaphiophryne marmorata are all classed as Vulnerable.
There are also 3 reptile species in the collection, including the Madagascan tree boa (Sanzinia madagascariensis), Standing’s day gecko (Phelsuma standingi) and the panther chameleon (Furcifer pardalis). Paignton Zoo is also taking charge of four common tenrecs, Madagascar's answer to mini-pigs. They will be the only examples of their kind on public display in the country.
Madagascar is a target region for EAZA and the regional collection plans identify Malagasy species as highly important. Mike: “They have been living in specially-converted outbuildings, but time constraints mean that Adrian wanted to find someone who could care for the complete collection. We have agreed to look after it for two years.“There are some very significant species here. The blue-legged mantella is as rare in zoos as hen’s teeth. As far as I am aware, hardly any collections in the world feature either the red-backed tree frog Boophis rappiodes or the reed frog heterixalus betsileo.”
Paignton Zoo Environmental Park is a registered charity. For more information go to www.paigntonzoo.org.uk or ring (01803) 697500.
To view Paignton Zoo's web page on Zoo and Aquarium Visitor, go to: http://www.zandavisitor.com/forumtopicdetail-783-Paignton_Zoo_Environmental_Park
By Philip Knowling
Paignton, UK - Paignton Zoo is to become a temporary home for a large collection of reptiles and amphibians from a breeding centre dedicated to helping Madagascan fauna.
The arrival of the collection - 17 species including over 120 frogs as well as snakes, geckos and chameleons - means Paignton Zoo will have the largest collection of Malagasy species in the UK.
The collection - destined for Endangered Madagascar, a wildlife conservation centre that is being built in Bath – will be housed in the Zoo’s new Amphibian Ark species rescue and reintroduction centre.
Mike Bungard, Paignton Zoo’s Curator of Lower Vertebrates and Invertebrates, said: “This is an outstanding collection. We are helping out Endangered Madagascar by housing them temporarily and Endangered Madagascar are helping us by sharing expertise and providing us with the chance to work with some of the World's rarest frogs. We can learn husbandry techniques and perhaps even breed some of them.”
Adrian Fowler, BVSc MRCVS, Veterinary Director of Endangered Madagascar, said: “It’s a great chance to propagate some rare amphibians using Paignton Zoo’s new state of the art centre – this is a real collaborative effort.”
There are over 120 frogs, including the Critically Endangered golden mantella Mantella aurantiaca; the green mantella Mantella viridis, the yellow mantella Mantella crocea and the blue-legged mantella Mantella expectata, which are all classed as Endangered. Mantellas are small, brightly-coloured frogs only found on Madagascar. The iridescent colours reflect their poisonous nature.The splendid mantella Mantella pulchra, the Madagascan mantella - Mantella madagascariensis – and the green burrowing frog Scaphiophryne marmorata are all classed as Vulnerable.
There are also 3 reptile species in the collection, including the Madagascan tree boa (Sanzinia madagascariensis), Standing’s day gecko (Phelsuma standingi) and the panther chameleon (Furcifer pardalis). Paignton Zoo is also taking charge of four common tenrecs, Madagascar's answer to mini-pigs. They will be the only examples of their kind on public display in the country.
Madagascar is a target region for EAZA and the regional collection plans identify Malagasy species as highly important. Mike: “They have been living in specially-converted outbuildings, but time constraints mean that Adrian wanted to find someone who could care for the complete collection. We have agreed to look after it for two years.“There are some very significant species here. The blue-legged mantella is as rare in zoos as hen’s teeth. As far as I am aware, hardly any collections in the world feature either the red-backed tree frog Boophis rappiodes or the reed frog heterixalus betsileo.”
Paignton Zoo Environmental Park is a registered charity. For more information go to www.paigntonzoo.org.uk or ring (01803) 697500.
To view Paignton Zoo's web page on Zoo and Aquarium Visitor, go to: http://www.zandavisitor.com/forumtopicdetail-783-Paignton_Zoo_Environmental_Park
jeudi 16 septembre 2010
Biocarburant Madagascar, détentrice d’un or vert ?
Madagascar Tribune
Jatropha, valavelona, kinanana ou encore voanongo. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’arbuste à fleurs rouges et au coriace feuillage vert foncé que l’on trouve à l’état sauvage dans le sud malgache n’en finit pas d’attiser la polémique. Pour certains, elle serait un véritable « or vert », une « chance inouïe pour Madagascar », une « plante du futur ». Pour ses détracteurs, ce ne serait qu’un mirage.
Traditionnellement utilisé pour ses vertus médicinales, comme insecticide, dans la production de vernis ou encore pour servir de haies, le jatropha est devenu une véritable star lorsque est apparue la fièvre des biocarburants. L’huile que donne ses graines (à raison d’un litre d’huile pour 5kg de graines), non comestible pour les hommes ni pour les animaux domestiques, a en effet des propriétés très proches du diesel, ce qui en fait un agro-carburant de bonne qualité. Or, le marché mondial des biocarburants est en constante augmentation, surtout dans les pays occidentaux et la production de biocarburant est inférieure à la demande. Cela laisse présager de très importantes retombées pour les investissements dans ce secteur, d’autant plus que les pays occidentaux incitent à la consommation de biocarburants par le biais de la loi : l’Union européenne s’est par exemple fixé l’objectif de parvenir à 10% d’agrocarburants dans sa consommation totale.
Dans sa livraison du 14 septembre 2010, Afrique Hebdo dit aussi la plante capable de servir d’engrais, être utilisé pour la confection de bougies et de savon, ou encore remplacer dans les fourneaux les combustibles traditionnels de cuisson issus de la biomasse (comme le bois ou le charbon) ; ce qui permettrait aux femmes de cuisiner dans un environnement sans fumée et de gagner du temps en n’étant plus contraintes d’aller ramasser du bois de feu.
Poussant sur des milieux semi-arides, le jatropha présente l’avantage de ne pas trop faire concurrence aux cultures alimentaires, car ces espaces sont habituellement plutôt consacrés à l’élevage extensif. Pourtant, l’ONG les Amis de la Terre a publié en mai 2009 le rapport Jatropha – Wonder Crop ? Experience for Swaziland (http://www.foe.co.uk/resource/repor...) montrant que la culture de cette plante contrairement au « miracle » annoncé, pourrait se faire au détriment de la production alimentaire du fait de la concurrence pour la terre et l’eau. L’association a même demandé à l’Union européenne de prendre en compte ces impacts dans l’étude qu’elle mènera en 2010 sur les changements d’affectation des sols à cause des agrocarburants, et de réviser son objectif d’incorporation de 10% en conséquence.
Autre détracteur de la « plante-miracle », Gilles Vaitilingom, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Ce dernier s’oppose aux théories des entreprises prônant la culture intensive du jatrophe comme l’ivoirienne BPR Afrique, qui expliquent que la plante, qui vit plus de 50 ans et produit deux récoltes par an, est on ne peut plus facile d’entretien. D’après le chercheur du Cirad, ce n’est pas si simple. Car si le jatropha ne demande pas de soin particulier à petite échelle, les choses se compliquent lorsqu’on étend cette culture. « Les coûts engendrés par la culture de masse du jatropha curcas n’ont pas été pris en compte au départ de nombreux projets, tant les propriétés « miraculeuses » de cette plante étaient vantées. (…) Dans les projets développés en Inde ou au Nicaragua dans les années 90, les agriculteurs, au bout de quelques années, ont fini par abandonner leurs cultures car elles ne leur procuraient pas les revenus promis », a indiqué Gilles Vaitilingom dans un article d’actu-environnement en mai 2009. Le chercheur n’a toutefois pas nié l’intérêt colossal du jatropha, il le recommande toutefois pour un usage local, et non pas massif.
Du fait de la crise politique, les investissements dans le jatropha ont de toute manière baissé à Madagascar ces deux dernières années, a indiqué Afrique Hebdo. Cependant, des compagnies telles la GEM (Green Energy Madagascar), la MMR (Madagascar Minerals Ressources), ou plus récemment Tozzi Renowable Energy, travaillent pour permettre au plus vite l’utilisation de diesel à base de Jatropha. D’après l’hebdomadaire, « un investissement de plus de 300 millions de dollars a été versé dans ce secteur ».
http://www.madagascar-tribune.com/Madagascar-detentrice-d-un-or-vert,14704.html
Jatropha, valavelona, kinanana ou encore voanongo. Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’arbuste à fleurs rouges et au coriace feuillage vert foncé que l’on trouve à l’état sauvage dans le sud malgache n’en finit pas d’attiser la polémique. Pour certains, elle serait un véritable « or vert », une « chance inouïe pour Madagascar », une « plante du futur ». Pour ses détracteurs, ce ne serait qu’un mirage.
Traditionnellement utilisé pour ses vertus médicinales, comme insecticide, dans la production de vernis ou encore pour servir de haies, le jatropha est devenu une véritable star lorsque est apparue la fièvre des biocarburants. L’huile que donne ses graines (à raison d’un litre d’huile pour 5kg de graines), non comestible pour les hommes ni pour les animaux domestiques, a en effet des propriétés très proches du diesel, ce qui en fait un agro-carburant de bonne qualité. Or, le marché mondial des biocarburants est en constante augmentation, surtout dans les pays occidentaux et la production de biocarburant est inférieure à la demande. Cela laisse présager de très importantes retombées pour les investissements dans ce secteur, d’autant plus que les pays occidentaux incitent à la consommation de biocarburants par le biais de la loi : l’Union européenne s’est par exemple fixé l’objectif de parvenir à 10% d’agrocarburants dans sa consommation totale.
Dans sa livraison du 14 septembre 2010, Afrique Hebdo dit aussi la plante capable de servir d’engrais, être utilisé pour la confection de bougies et de savon, ou encore remplacer dans les fourneaux les combustibles traditionnels de cuisson issus de la biomasse (comme le bois ou le charbon) ; ce qui permettrait aux femmes de cuisiner dans un environnement sans fumée et de gagner du temps en n’étant plus contraintes d’aller ramasser du bois de feu.
Poussant sur des milieux semi-arides, le jatropha présente l’avantage de ne pas trop faire concurrence aux cultures alimentaires, car ces espaces sont habituellement plutôt consacrés à l’élevage extensif. Pourtant, l’ONG les Amis de la Terre a publié en mai 2009 le rapport Jatropha – Wonder Crop ? Experience for Swaziland (http://www.foe.co.uk/resource/repor...) montrant que la culture de cette plante contrairement au « miracle » annoncé, pourrait se faire au détriment de la production alimentaire du fait de la concurrence pour la terre et l’eau. L’association a même demandé à l’Union européenne de prendre en compte ces impacts dans l’étude qu’elle mènera en 2010 sur les changements d’affectation des sols à cause des agrocarburants, et de réviser son objectif d’incorporation de 10% en conséquence.
Autre détracteur de la « plante-miracle », Gilles Vaitilingom, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Ce dernier s’oppose aux théories des entreprises prônant la culture intensive du jatrophe comme l’ivoirienne BPR Afrique, qui expliquent que la plante, qui vit plus de 50 ans et produit deux récoltes par an, est on ne peut plus facile d’entretien. D’après le chercheur du Cirad, ce n’est pas si simple. Car si le jatropha ne demande pas de soin particulier à petite échelle, les choses se compliquent lorsqu’on étend cette culture. « Les coûts engendrés par la culture de masse du jatropha curcas n’ont pas été pris en compte au départ de nombreux projets, tant les propriétés « miraculeuses » de cette plante étaient vantées. (…) Dans les projets développés en Inde ou au Nicaragua dans les années 90, les agriculteurs, au bout de quelques années, ont fini par abandonner leurs cultures car elles ne leur procuraient pas les revenus promis », a indiqué Gilles Vaitilingom dans un article d’actu-environnement en mai 2009. Le chercheur n’a toutefois pas nié l’intérêt colossal du jatropha, il le recommande toutefois pour un usage local, et non pas massif.
Du fait de la crise politique, les investissements dans le jatropha ont de toute manière baissé à Madagascar ces deux dernières années, a indiqué Afrique Hebdo. Cependant, des compagnies telles la GEM (Green Energy Madagascar), la MMR (Madagascar Minerals Ressources), ou plus récemment Tozzi Renowable Energy, travaillent pour permettre au plus vite l’utilisation de diesel à base de Jatropha. D’après l’hebdomadaire, « un investissement de plus de 300 millions de dollars a été versé dans ce secteur ».
http://www.madagascar-tribune.com/Madagascar-detentrice-d-un-or-vert,14704.html
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