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samedi 6 novembre 2010
vendredi 5 novembre 2010
Une ville sud-africaine veut acheter les urines de ses administrés
Libération
La ville de Durban, en Afrique du Sud, veut acheter les urines de ses administrés. L'enjeu: surmonter les réticences des gens à utiliser les toilettes sèches, installées par la mairie dans les quartiers pauvres.
«Si nous pouvons faire des toilettes sèches une source de revenus, les gens voudront les utiliser», affirme Neil Mac Leod, chef du service des eaux de la cité portuaire, située sur les rivages de l'Océan indien (est).
Le sujet des fluides corporels est tellement tabou que personne ne veut même l'évoquer. Interrogée, une jeune mère de famille accuse vaguement des «voleurs» d'avoir dérobé «la porte et la cuvette» de son lieu d'aisance, transformé en débarras.
«Les gens comparent ces WC avec ceux qui ont une chasse d'eau et ils ont l'impression qu'on leur a donné un système inférieur», explique Lucky Sibiya, éducateur au service des eaux de Durban. Dès qu'ils en ont les moyens, ils investissent dans une fosse septique et abandonnent les toilettes sèches, où il faut mettre du sable après chaque passage, s'efforcer de séparer les urines des excréments et vider les cuves régulièrement.
Pour cette raison, peu de villes se sont lancées dans l'installation à grande échelle de toilettes sèches. Durban a fait ce choix en 2002, quand une épidémie de choléra a mis en évidence le manque d'hygiène dans l'agglomération, où 1,3 des 4 millions d'habitants n'avaient accès à aucune forme de latrines.
Pour éviter de mettre en place toute une filière d'assainissement et économiser l'eau, la ville avait opté pour les toilettes sèches. Aujourd'hui, elle reste convaincue de la pertinence de son choix. «En Afrique du Sud, l'eau est rare, rappelle Teddy Gounden, responsable du projet. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter cette précieuse ressource dans les égoûts.»
Mais le principe de base est acquis. Chaque famille «productrice» recevrait 30 rands (3 euros) par semaine, une somme non négligeable dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Dans un deuxième temps, l'idée est de transformer aussi les excréments, qui finissent aujourd'hui souvent dans la nature... à l'encontre de tous les principes d'hygiène.
http://www.liberation.fr/monde/01012300623-une-ville-sud-africaine-veut-acheter-les-urines-de-ses-administres
Une toilette écologique à Cap-Haïtien (Haïti) (Creative Commons - Wikimédia/Rémi Kaupp)
«Si nous pouvons faire des toilettes sèches une source de revenus, les gens voudront les utiliser», affirme Neil Mac Leod, chef du service des eaux de la cité portuaire, située sur les rivages de l'Océan indien (est).
Réticences envers les toilettes sèches
Par souci d'hygiène et d'économie, Durban a doté les cours des quartiers délaissés d'environ 90.000 de ces toilettes à litière, qui n'utilisent pas une goutte d'eau. Mais la population boude. Dans le township d'Inanda, le spectacle est désolant: portes et toits arrachés, les cabanons servent d'annexe, quand ils ne sont pas complètement désossés.Le sujet des fluides corporels est tellement tabou que personne ne veut même l'évoquer. Interrogée, une jeune mère de famille accuse vaguement des «voleurs» d'avoir dérobé «la porte et la cuvette» de son lieu d'aisance, transformé en débarras.
«Les gens comparent ces WC avec ceux qui ont une chasse d'eau et ils ont l'impression qu'on leur a donné un système inférieur», explique Lucky Sibiya, éducateur au service des eaux de Durban. Dès qu'ils en ont les moyens, ils investissent dans une fosse septique et abandonnent les toilettes sèches, où il faut mettre du sable après chaque passage, s'efforcer de séparer les urines des excréments et vider les cuves régulièrement.
Un système vieux de plusieurs siècles
Ce système, inventé au Yémen il y a des siècles, «fonctionne très bien en zone rurale parce que l'engrais produit à partir de l'urine et des fèces est utilisé sur place», rappelle Pierre-Yves Oger, consultant en eau et assainissement basé en Afrique du Sud. «Mais en zone urbaine, il y a dissociation entre le producteur (d'excréments) et l'utilisateur des produits recyclés, et c'est très difficile de surmonter les blocages psychologiques», souligne-t-il.Pour cette raison, peu de villes se sont lancées dans l'installation à grande échelle de toilettes sèches. Durban a fait ce choix en 2002, quand une épidémie de choléra a mis en évidence le manque d'hygiène dans l'agglomération, où 1,3 des 4 millions d'habitants n'avaient accès à aucune forme de latrines.
Pour éviter de mettre en place toute une filière d'assainissement et économiser l'eau, la ville avait opté pour les toilettes sèches. Aujourd'hui, elle reste convaincue de la pertinence de son choix. «En Afrique du Sud, l'eau est rare, rappelle Teddy Gounden, responsable du projet. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter cette précieuse ressource dans les égoûts.»
3 euros par semaine pour chaque famille
Pour convaincre les habitants, la ville envisage d'installer des réceptacles de 20 litres pour récupérer contre rémunération les urines - riches en azote, phosphore et potassium - en vue de leur transformation en engrais. Les modalités exactes du projet doivent encore être définies, en partenariat avec le laboratoire suisse Eawag et la fondation Bill et Melinda Gates.Mais le principe de base est acquis. Chaque famille «productrice» recevrait 30 rands (3 euros) par semaine, une somme non négligeable dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Dans un deuxième temps, l'idée est de transformer aussi les excréments, qui finissent aujourd'hui souvent dans la nature... à l'encontre de tous les principes d'hygiène.
http://www.liberation.fr/monde/01012300623-une-ville-sud-africaine-veut-acheter-les-urines-de-ses-administres
Déchets radioactifs à Metz : le convoi de tous les dangers
Le Graoully déchaîné
Pendant que nos élus et gouvernements européens font de l’ultra communication autour de l’écologie, très à la mode en ce moment, que l’on nous culpabilise d’oublier de faire du tri sélectif, de ne pas mettre nos appareils électriques en veille, de laisser couler l’eau de la douche quand on se shampoigne - oui, ça va jusque là !- on assiste aux pollutions irréversibles de nos chéres multinationales Après les catastrophes écologiques ayant eu pour conséquences les marées noires, voilà que l’on transporte des déchets hautement dangereux à travers la France jusqu’en Allemagne
Contournant Paris alors que la capitale est sur le trajet - tiens donc ! - le tracé de ce convoi "exceptionnel " passera par Metz demain ! Et peutêtre par Forbach, mais ça nous le saurons que demain car Areva se méfiant des militants écolos allemands, nous ne savons encore où sera franchie la frontière
L’usine Areva de La Hague, cette sympathique société déjà sous le coup d’une plainte de Greenpeace pour être passé outre la réglementation des lieux pouvant entreposer des déchets nucléaires, est en plus complétment irresponsable.
En effet ces wagons contiennent le plus dangereux convoi jamais transporté : " la radioactivité contenue dans le convoi s’élèverait à 3000 PBq (Peta Becquerel), soit dix fois plus que celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl en 1986, qui avait atteint 260 PBq." (analyses officielles de greenpeace) Et il franchira allégrement de nombreuses villes françaises...
Nos comparses allemands, qui auront le grand privilège d’accueillir à Gorleben ce convoi , centre non adapté en plus pour ce type de déchets, se réuniront au passage du train pour bloquer ce dernier Trente mille personnes sont attendues... S’il vous prenait l’envie d’imiter nos amis frontaliers, voiçi le trajet précis du convoi ferroviaire.
jeudi 4 novembre 2010
Le français Total, cinquième groupe mondial d'énergie (étude)
AFP
La compagnie pétrolière Total figure au cinquième rang des groupes d'énergie les plus performants, après l'américain ExxonMobil, le britannique BP, le russe Gazprom et le brésilien Petrobras, selon une étude de la société d'information énergétique Platts diffusée mardi.
La compagnie pétrolière Total figure au cinquième rang des groupes d'énergie les plus performants, après l'américain ExxonMobil, le britannique BP, le russe Gazprom et le brésilien Petrobras, selon une étude de la société d'information énergétique Platts diffusée mardi.
L’énergie atomique et le réchauffement climatique
AGORAVOX
par JL
par JL
L’énergie nucléaire est-elle une énergie fossile comme une autre ? Sans dégagement de CO2, quels sont les implications comparées du nucléaire et des énergies fossiles sur le réchauffement et sur le dérèglement climatiques ?
Il est incontestable que, du point de vue du deuxième principe de la thermodynamique, et seulement de ce point de vue, la combustion d’énergies fossiles soit un facteur de réchauffement climatique. Mais ce constat implique a pour corollaire les déductions suivantes :
1 - Le dégagement et le surplus de CO2 est une conséquence concomitante et non pas une cause du réchauffement dû à la combustion d’énergies fossiles : on restitue à l’atmosphère un CO2 que la photosynthèse avait, durant des milliards d’années, résorbé sous forme d’énergies fossiles.
2 - le surcroit de CO2 a pour conséquence un bouleversement climatique sans commune mesure avec une augmentation epsilonesque de température globale moyenne. Vouloir faire accroire que le CO2 est responsable du réchauffement est une imposture : outre que c’est présenter les conséquences comme étant les causes, nul n’est capable de dire ce que ce surcroit de CO2 aura comme conséquences !
3 - toute consommation d’énergie fossile est propre à élever la température de la planète. Ainsi les bombes atomiques ou conventionnelles, et également et en particulier l’énergie nucléaire qui est une forme d’énergie fossile au carré si l’on peut dire puisque contenue dans la masse. Avec cependant une différence pour l’énergie nucléaire par le fait qu’il n’y a pas de dégagement de CO2. Donc pas de bouleversement climatique comparable aux combustions de composés organiques.
1 - Le dégagement et le surplus de CO2 est une conséquence concomitante et non pas une cause du réchauffement dû à la combustion d’énergies fossiles : on restitue à l’atmosphère un CO2 que la photosynthèse avait, durant des milliards d’années, résorbé sous forme d’énergies fossiles.
2 - le surcroit de CO2 a pour conséquence un bouleversement climatique sans commune mesure avec une augmentation epsilonesque de température globale moyenne. Vouloir faire accroire que le CO2 est responsable du réchauffement est une imposture : outre que c’est présenter les conséquences comme étant les causes, nul n’est capable de dire ce que ce surcroit de CO2 aura comme conséquences !
3 - toute consommation d’énergie fossile est propre à élever la température de la planète. Ainsi les bombes atomiques ou conventionnelles, et également et en particulier l’énergie nucléaire qui est une forme d’énergie fossile au carré si l’on peut dire puisque contenue dans la masse. Avec cependant une différence pour l’énergie nucléaire par le fait qu’il n’y a pas de dégagement de CO2. Donc pas de bouleversement climatique comparable aux combustions de composés organiques.
L’expression "réchauffement climatique" est beaucoup moins pertinente que "bouleversement climatique" mais est connotée positivement. Pourquoi n’est-elle pas admise par tous ?
Outre les lobbies opposés à une taxe carbone qui s’opposent à l’idée même que l’activité anthropique puisse avoir une influence sur le climat :
1 – Cette expression arrange bien ceux qui vendent de la bio-ingénierie comme ceux qui vendent du pétrole : en effet, les consommateurs occidentaux se moquent bien d’un réchauffement qu’ils verraient volontiers advenir et pour le plus grand bonheur des pétroliers.
2 - Les géo-ingénieristes savent vendre de la géo-ingénierie qui refroidit, personne n’est assez bête pour croire que l’on saurait produire de la géo-ingénierie qui régule le climat.
3 – prétendre que la géo-ingénierie qui refroidit est une imposture planétaire : en effet, outre que ce serait ajouter le mal au mal, du CO2 au CO2, les principes évoqués ne relèvent que la pensée magique qui croit que l’on peut refroidir la cuisine en ouvrant la porte du frigo.
2 - Les géo-ingénieristes savent vendre de la géo-ingénierie qui refroidit, personne n’est assez bête pour croire que l’on saurait produire de la géo-ingénierie qui régule le climat.
3 – prétendre que la géo-ingénierie qui refroidit est une imposture planétaire : en effet, outre que ce serait ajouter le mal au mal, du CO2 au CO2, les principes évoqués ne relèvent que la pensée magique qui croit que l’on peut refroidir la cuisine en ouvrant la porte du frigo.
Pour conclure : l’activité humaine provoque un réchauffement epsilonesque de la température globale du globe. Les centrales nucléaires, si elles ne dégagent pas de CO2 contribuent au réchauffement. En revanche, les pollutions dégagées par la combustion des énergies fossiles sont responsables des perturbations climatiques observées. La principale pollution n’est pas forcément due au CO2 mais plus vraisemblablement aux dioxydes notamment d’azote et de soufre.
mercredi 3 novembre 2010
Légaliser la marijuana, traquer les extra-terrestres, les "propositions" rejetées
Le Monde
En plus de choisir leurs sénateurs, gouverneurs et représentants, les électeurs américains dans certains Etats étaient appelés à se prononcer sur des "propositions", des initiatives citoyennes qui prennent la forme de référendums. En 2010, près de 150 "propositions" était soumises au vote dans tout le pays.
Légalisation de la marijuana. Le référendum le plus médiatisé de ce cycle électoral était sans aucun doute celui visant la légalisation de la marijuana en Californie. La "proposition 19", qui a fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis et à l'étranger, a été largement rejetée par les électeurs. Ce n'est pas la première fois qu'un Etat américain soumettait la légalisation de la marijuana au vote : la Californie, où l'utilisation médicale de la marijuana est légale, l'avait déjà rejeté en 1972. L'Alaska, le Colorado, le Nevada et le Dakota du Sud ont fait de même dans les dernières décennies.
Le "référendum sur le réchauffement climatique". C'est le nom qu'a pris "la proposition 23", en grande partie financée par les compagnies pétrolières, qui aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz. Selon les derniers chiffres, elle devait être rejetée par les électeurs (59 % contre 41 %). La "proposition 23" prévoyait que la loi contre le changement climatique, signée par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10 %, ne serait pas retombé à 5,5 %.
Une commission pour traquer les extraterrestres. L'idée, qui a germé dans l'esprit de Jeff Peckman, un habitant de Denver, a été soumise au vote mardi. M. Peckman proposait la création d'une commission pour traquer la vie extraterrestre et recenser les observations en la matière des citoyens de cette ville du Colorado. La proposition a été rejetée.
Un impôt sur le revenu pour les très riches. Dans l'Etat de Washington, où l'impôt sur le revenu n'existe pas, les électeurs ont rejeté la création d'une taxe spécifique pour les ménages qui gagnent plus de 200 000 dollars par an. La proposition était vivement défendue par Bill Gates, un des fondateurs de Microsoft.
Changer le nom de Rhode Island. Les électeurs avaient le choix entre changer le nom de leur Etat ou garder son nom actuel, le "Rhode Island and Providence Plantations". Finalement, près de 80 % ont préféré le nom originel, même si ses détracteurs critiquent l'origine escalavagiste de cette appellation datant de 1640.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/03/legaliser-la-marijuana-traquer-les-extraterrestres-les-propositions-rejetees_1434696_3222.html
En plus de choisir leurs sénateurs, gouverneurs et représentants, les électeurs américains dans certains Etats étaient appelés à se prononcer sur des "propositions", des initiatives citoyennes qui prennent la forme de référendums. En 2010, près de 150 "propositions" était soumises au vote dans tout le pays.
Légalisation de la marijuana. Le référendum le plus médiatisé de ce cycle électoral était sans aucun doute celui visant la légalisation de la marijuana en Californie. La "proposition 19", qui a fait couler beaucoup d'encre aux Etats-Unis et à l'étranger, a été largement rejetée par les électeurs. Ce n'est pas la première fois qu'un Etat américain soumettait la légalisation de la marijuana au vote : la Californie, où l'utilisation médicale de la marijuana est légale, l'avait déjà rejeté en 1972. L'Alaska, le Colorado, le Nevada et le Dakota du Sud ont fait de même dans les dernières décennies.
Le "référendum sur le réchauffement climatique". C'est le nom qu'a pris "la proposition 23", en grande partie financée par les compagnies pétrolières, qui aurait porté un coup d'arrêt aux efforts entrepris par les Californiens pour développer les énergies renouvelables et créer un marché d'échange des émissions de gaz. Selon les derniers chiffres, elle devait être rejetée par les électeurs (59 % contre 41 %). La "proposition 23" prévoyait que la loi contre le changement climatique, signée par le gouverneur Arnold Schwarzenegger, soit suspendue tant que le taux de chômage, actuellement supérieur à 10 %, ne serait pas retombé à 5,5 %.
Une commission pour traquer les extraterrestres. L'idée, qui a germé dans l'esprit de Jeff Peckman, un habitant de Denver, a été soumise au vote mardi. M. Peckman proposait la création d'une commission pour traquer la vie extraterrestre et recenser les observations en la matière des citoyens de cette ville du Colorado. La proposition a été rejetée.
Un impôt sur le revenu pour les très riches. Dans l'Etat de Washington, où l'impôt sur le revenu n'existe pas, les électeurs ont rejeté la création d'une taxe spécifique pour les ménages qui gagnent plus de 200 000 dollars par an. La proposition était vivement défendue par Bill Gates, un des fondateurs de Microsoft.
Changer le nom de Rhode Island. Les électeurs avaient le choix entre changer le nom de leur Etat ou garder son nom actuel, le "Rhode Island and Providence Plantations". Finalement, près de 80 % ont préféré le nom originel, même si ses détracteurs critiquent l'origine escalavagiste de cette appellation datant de 1640.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/11/03/legaliser-la-marijuana-traquer-les-extraterrestres-les-propositions-rejetees_1434696_3222.html
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