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mercredi 17 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
WWF : Le thon rouge, une composante de la culture méditerranéenne
ecolorama
En mars 2010, la proposition visant à inscrire le thon rouge de l'Atlantique en annexe I de la CITES a été rejetée à Doha par une majorité de pays menée par le Japon.
De nombreux participants se sont cependant engagés solennellement à oeuvrer pour un véritable changement lors dans la réunion de l'ICCAT de novembre 2010 pour que cette commission adopte (enfin) les mesures nécessaires pour reconstituer les stocks.
Sauvegarder le thon rouge, c'est protéger la biodiversité marine, c'est arrêter de croire que nous vivons dans un monde fini aux ressources infinies, c'est penser aux générations futures. Mais pas seulement. Sauvegarder le thon rouge c'est aussi préserver la culture méditerranéenne ! Depuis l'Antiquité on pêche le thon rouge en Méditerranée.
Des fouilles attestent de la pratique de cette pêche dès le 7ème millénaire avant notre ère. Les techniques de pêche ont évolué au fil des siècles... de la pêche à la palangre, en passant par la madrague, c'est aujourd'hui la technique de la pêche à la senne qui domine.
Des générations et des générations de méditerranéens se sont nourris de thon rouge au fil des siècles. Malheureusement, cette tradition culinaire risque de disparaitre. Car si aujourd'hui les Japonais se délectent de sushis et autres sashimis au thon rouge, les générations futures n'auront bientôt que les livres d'histoire pour connaitre ce pan de notre culture.
A l'occasion de la réunion de la commission internationale sur les thonidés qui se déroule du 17 au 27 novembre, il est impératif que cette mobilisation mette fin à la pêche industrielle (la pêche à la senne) et défende une pêche artisanale méditerranéenne.
Si on veut sauver l'espèce avec 100% de chances, le total admissible de captures doit être au maximum de 6000 tonnes par an. D'autant que ce quota total annuel répondrait aux obligations de l'Union européenne qui, dans le cadre de sa directive cadre « Stratégie pour le milieu marin », contraint juridiquement les Etats membres à adopter des mesures de gestion qui permettront aux stocks de poissons de retrouver un état satisfaisant d'ici à 2020.
En 1991, le gouvernement canadien mettait un terme à une tradition vieille de 5000 ans et interdisait la pêche au cabillaud au nord de Terre-Neuve. Aujourd'hui, le gouvernement canadien tente de conserver son héritage en développant l'élevage de cabillauds... mais le plus simple n'aurait il pas été d'arrêter la pêche intensive quand les premiers cris d'alarme ont été lancés ? L'Histoire se répète donc...
Depuis plusieurs années, les recommandations scientifiques nous alertent. La survie du thon rouge est menacée par nos pratiques et modes de consommation. Stopper la pêche industrielle au thon rouge, c'est envisager qu'un jour nos petits enfants aient l'opportunité de le déguster. Eviter de consommer du thon rouge pour le moment, c'est penser à l'avenir tout en considérant le passé. La mer méditerranée et ses composantes, terre inspiratrice de la culture méditerranéenne doit vivre et survivre à l'Homme.
Isabelle Autissier, Présidente du WWF-France
Serge Orru, Directeur général du WWF-France
Source WWF
http://www.ecolorama.fr/eau/3/infos-presse/39/wwf-l/1750/
En mars 2010, la proposition visant à inscrire le thon rouge de l'Atlantique en annexe I de la CITES a été rejetée à Doha par une majorité de pays menée par le Japon.
De nombreux participants se sont cependant engagés solennellement à oeuvrer pour un véritable changement lors dans la réunion de l'ICCAT de novembre 2010 pour que cette commission adopte (enfin) les mesures nécessaires pour reconstituer les stocks.
Sauvegarder le thon rouge, c'est protéger la biodiversité marine, c'est arrêter de croire que nous vivons dans un monde fini aux ressources infinies, c'est penser aux générations futures. Mais pas seulement. Sauvegarder le thon rouge c'est aussi préserver la culture méditerranéenne ! Depuis l'Antiquité on pêche le thon rouge en Méditerranée.
Des fouilles attestent de la pratique de cette pêche dès le 7ème millénaire avant notre ère. Les techniques de pêche ont évolué au fil des siècles... de la pêche à la palangre, en passant par la madrague, c'est aujourd'hui la technique de la pêche à la senne qui domine.
Des générations et des générations de méditerranéens se sont nourris de thon rouge au fil des siècles. Malheureusement, cette tradition culinaire risque de disparaitre. Car si aujourd'hui les Japonais se délectent de sushis et autres sashimis au thon rouge, les générations futures n'auront bientôt que les livres d'histoire pour connaitre ce pan de notre culture.
A l'occasion de la réunion de la commission internationale sur les thonidés qui se déroule du 17 au 27 novembre, il est impératif que cette mobilisation mette fin à la pêche industrielle (la pêche à la senne) et défende une pêche artisanale méditerranéenne.
Si on veut sauver l'espèce avec 100% de chances, le total admissible de captures doit être au maximum de 6000 tonnes par an. D'autant que ce quota total annuel répondrait aux obligations de l'Union européenne qui, dans le cadre de sa directive cadre « Stratégie pour le milieu marin », contraint juridiquement les Etats membres à adopter des mesures de gestion qui permettront aux stocks de poissons de retrouver un état satisfaisant d'ici à 2020.
En 1991, le gouvernement canadien mettait un terme à une tradition vieille de 5000 ans et interdisait la pêche au cabillaud au nord de Terre-Neuve. Aujourd'hui, le gouvernement canadien tente de conserver son héritage en développant l'élevage de cabillauds... mais le plus simple n'aurait il pas été d'arrêter la pêche intensive quand les premiers cris d'alarme ont été lancés ? L'Histoire se répète donc...
Depuis plusieurs années, les recommandations scientifiques nous alertent. La survie du thon rouge est menacée par nos pratiques et modes de consommation. Stopper la pêche industrielle au thon rouge, c'est envisager qu'un jour nos petits enfants aient l'opportunité de le déguster. Eviter de consommer du thon rouge pour le moment, c'est penser à l'avenir tout en considérant le passé. La mer méditerranée et ses composantes, terre inspiratrice de la culture méditerranéenne doit vivre et survivre à l'Homme.
Isabelle Autissier, Présidente du WWF-France
Serge Orru, Directeur général du WWF-France
Source WWF
http://www.ecolorama.fr/eau/3/infos-presse/39/wwf-l/1750/
Mediator : les patients doivent consulter leur médecin traitant
Le Monde
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a recommandé, mardi 16 novembre, aux personnes qui ont pris du Mediator pendant plus de trois mois de consulter leur médecin traitant.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a recommandé, mardi 16 novembre, aux personnes qui ont pris du Mediator pendant plus de trois mois de consulter leur médecin traitant.
Ce médicament pour diabétiques en surpoids du laboratoire Servier, utilisé aussi par des non-diabétiques, est interdit depuis novembre 2009. Mardi, l'Afssaps a révélé que ce médicament, aurait fait quelque 500 morts en un peu plus de 30 ans, ces données provenant d'une estimation de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM). Elles portent sur toute la période de consommation du Mediator, commercialisé en France de 1975 à 2009.
Pour parvenir à ce chiffre, la CNAM a évalué l'impact du surrisque de valvulopathie (cardiopathie vasculaire) imputable au Mediator, en se fondant sur la consommation de Mediator en ville, les données d'hospitalisation et celles de décès. Pour Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps, il s'agirait d'une hypothèse"moyenne".
Mais certains pensent que cette estimation serait "a minima" parce qu'elle ne prend en compte que le risque pendant quelques années après le début de l'utilisation. 3 500 personnes ont en outre été hospitalisées, selon Mme Bartoli, qui a précisé que"80 % des complications se produisent dans les deux années qui suivent l'arrêt du traitement".
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