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mardi 12 octobre 2010

Le Danemark pourrait se passer d'hydrocarbures en 2050

Enerzine

  Le Danemark pourrait se passer d'hydrocarbures en 2050Selon un rapport publié par la commission gouvernementale danoise sur le climat, la baisse du coût des énergies renouvelables associé aux prix des hydrocarbures toujours plus élevés, amèneraient le Danemark à développer d'ici 2050, une économie sans carbone, entièrement basée sur le renouvelable.

La commission prédit que l'éolien et la biomasse pourraient répondre à la majeure partie des besoins énergétiques du pays.

Elle a également fait valoir que le passage aux énergies renouvelables coûterait moins cher que de continuer à utiliser du combustible fossile, en particulier si les prévisions de hausse, des prix du pétrole et du gaz se confirment.

Elle reconnaît en outre que la transition vers les énergies renouvelables demeure une option économiquement et technologiquement réalisable dans l'hypothèse où les ressources pétrolières et gazières basées dans la mer du Nord s'épuisent progressivement.

Le rapport a été accueilli favorablement par le fabricant danois de turbines éoliennes Vestas, qui a indiqué que de nouvelles recherches pourraient aider le pays à renforcer sa position de leader dans l'énergie éolienne terrestre.

"Le rapport enverra un signal très clair et très important à d'autres pays pour qui le vent est une source d'énergie durable pour le futur", a déclaré le PDG de Vestas, Ditlev Engel. "C'est une excellente occasion de renforcer la réputation du Danemark comme laboratoire pour des solutions technologiques vertes, sans émission de CO2."

Le rapport recommande au gouvernement danois de commencer sans attendre à consacrer 0,5 % de son PIB annuel dans les énergies renouvelables afin de contribuer à atteindre l'objectif de 2050, pour un investissement total de 17 milliards de couronnes (2,28 milliards d'euros).

http://www.enerzine.com/3/10543+le-danemark-pourrait-se-passer-dhydrocarbures-en-2050+.html?posts_usersPage=1

dimanche 10 octobre 2010

Energies nouvelles: Le Sahara pourrait alimenter toute l’Europe

City-dz.com



La réticence politique et financière, observée chez de nombreux pays, qui disposent des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon), apparaît au grand jour. En majorité, les Etats préfèrent investir dans le pétrole, le gaz et le nucléaire plutôt que dans les économies des énergies. Les dirigeants de ces pays savent pertinemment que le développement de l’énergie verte bouleversera sans aucun doute la carte mondiale de l’énergie, et beaucoup de pays perdront leur pouvoir. L’Algérie bénéficie d’un gisement inépuisable grâce au Sahara, d’autant plus que la chaleur solaire se transforme en énergie électrique. Ce gisement demeure encore inexploité. On peut produire de l’énergie solaire concentrée. L’Etat de Californie (USA), qui se projette dans l’avenir pour devancer le temps, a décidé de construire une centrale électrique 10 fois plus grande que celle d’Alméria (sud de l’Espagne).

En effet, un groupe d’industriels en Espagne a décidé de développer ce type d’énergie pour alimenter 500 000 habitants à partir de la centrale d’Alméria, une source d’énergie gratuite et inépuisable.
Le plus grand parc éolien du monde a été inauguré, en septembre dernier, au large des côtes sud de l’Angleterre. Ce projet consistait à l’implantation dans la mer de 100 machines (éoliennes, ndlr) d’une hauteur de 115 m qui utilisent la force des vents pour produire de l’énergie électrique. Ce projet alimentera des foyers dont le nombre avoisine 245 000 habitants.

Les responsables de ce projet prévoient de tripler la capacité de production dans les 4 années à venir. Dans le domaine de l’énergie solaire, la technologie ne cesse d’enregistrer une croissance incroyable. Les atouts des énergies renouvelables sont multiples, comme c’est le cas de l’énergie éolienne. Le vent, l’eau et les rayons du soleil produisent de l’énergie électrique sans risque écologique. «Si vous implantez des éoliennes sur une superficie de 2025 km2, nous déclare le Dr. J.P. Charles, l’Algérie sera en mesure de fournir de l’énergie électrique pour toute l’Europe. Juste pour vous dire la chance que détient l’Algérie».

La réalisation de la 1ère centrale éolienne en 2010, dans la wilaya d’Adrar, un projet faut-il le souligner financé par Sonelgaz, aura coûté 30 millions d’euros selon les chercheurs scientifiques qui avaient participé au 1er séminaire méditerranéen sur l’énergie éolienne qui s’est déroulé à l’UDES (Unité de développement des énergies solaires) de Bou Ismaïl (Tipasa). Des études sont en cours pour déterminer les lieux d’implantation des futures centrales éoliennes en Algérie. Cet autre chercheur européen abonde dans les débats et déclare : «En Allemagne, l’énergie éolienne permettra de créer 300 000 emplois d’ici 2020», dit-il. Pour l’instant en Algérie, c’est au niveau de projet. Ce mégachantier, qui commence à voir le jour, s’articule sur le développement des énergies propres qui regroupera l’éolienne, la photovoltaïque et le thermo solaire.

Ce sera une autre source de revenus pour l’Algérie. Les potentialités naturelles de notre pays permettront de fournir de l’énergie électrique à de nombreux pays de l’Europe, du bassin méditerranéen et même du Moyen-Orient. Le montant de l’investissement pour ce projet nécessitera une enveloppe financière de 400 milliards d’euros, des moyens financiers pour la construction des installations et la mise en place des réseaux de transport de l’énergie. Certains chercheurs observent que les énergies renouvelables ne sont pas permanentes dans beaucoup de pays, car tout dépendra de la disponibilité des vents et des rayons du soleil, ce qui n’est pas le cas pour l’Algérie.

Un projet stratégique est en cours de démarrage à Hassi R’mel, il s’agit d’une station bi- énergique (solaire et gaz) qui favorisera une liaison à travers une ligne électrique à haute tension entre Hassi R’mel (Algérie) et Aachen (Allemagne). Tout le long du trajet de cette ligne électrique à haute tension, certaines régions des wilayas bénéficieront des avantages économiques et sociaux. L’Algérie prévoit de construire une cinquantaine de stations similaires à celle de Hassi R’mel dans différentes régions. «Des responsables officiels français reconnaissent à huis clos que l’éolien est moins polluant que le nucléaire, nous dit-il, car 9 g de CO2 sont produits par l’éolien et le nucléaire dégage 12 g de CO2», conclut-il.

L’exemple européen. L’Europe a pris conscience des pertes économiques, d’où son engagement à mettre en place des lignes de transport d’électricité à longue distance pour alimenter un grand nombre de foyers et autres points consommateurs d’énergie électrique. La fonctionnalité de ces lignes électriques s’effectuera en continue et plus jamais en alternatif afin de réduire les pertes par effet joule. L’Allemagne,  locomotive de l’Europe, accuse 10 années de retard sur l’usager, à cause justement de cette absence des lignes de transport de l’énergie électrique à grande distance. L’énergie éolienne sert à réchauffer l’eau en 1er lieu.

De par l’immensité de notre Sahara, l’énergie thermosolaire est en mesure d’alimenter en énergie électrique propre  tout le pays. Si, aujourd’hui, les technologies avancent à grands pas, le problème de l’énergie ne doit en aucune manière se poser. Pour développer toutes ces énergies renouvelables, pas du tout polluantes, et laisser un précieux héritage pour les générations futures, les pouvoirs politiques doivent afficher concrètement leur volonté pour s’engager dans les investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Une législation devra servir de garde-fous pour tranquilliser les investisseurs.

Les grands médias, à leur tour, doivent se mobiliser pour sensibiliser les citoyens et les opérateurs économiques à une utilisation de cette énergie électrique propre. Les régions isolées pourront bénéficier des atouts de l’énergie renouvelable (éclairage public, éclairage domestique, électrification rurale, chauffage des serres agricoles, alimentation en électricité des ateliers de l’artisanat, pompage de l’eau, entres autres). La Gendarmerie nationale utilise ces procédés pour éclairer des unités de son institution. L’énergie renouvelable est actuellement considérée comme étant l’alternative la plus appropriée et également la plus importante pour faire face à l’épuisement des énergies fossiles.

La pollution avance à grand pas et menace l’avenir de la planète. L’Algérie a intérêt à franchir le pas pour se lancer dans la concrétisation des projets du Centre de développement des énergies renouvelables. La recherche ne suffit pas, si elle n’est pas suivie par un acte politique courageux. La Tunisie se prépare pour accueillir en 2012 un séminaire méditerranéen dans ce sens, pour être à l’avant-garde dans la mise en place de ces technologies favorables à son développement économique. L’Algérie qui possède d’énormes moyens, par rapport à de nombreux pays, hésite encore dans cette nouvelle politique économico-environnementale, relative à la mise en place dans son vaste territoire de stations de production des énergies propres.

source:Elwtan

samedi 9 octobre 2010

NIGERIA: Plomb - La résistance des communautés, obstacle à la décontamination

IRIN

Photo: Aminu Abubakar/IRIN
Les experts des Nations Unies prélèvent des échantillons d’eau pour les analyser, dans un village de l’Etat de Zamfara touché par le saturnisme
ANKA, 4 octobre 2010 (IRIN) - Les efforts fournis en vue de soigner les enfants intoxiqués au plomb et de décontaminer les zones polluées à Zamfara, un Etat du nord du Nigeria, sont entravés par la réticence des communautés à déclarer les cas, le gouvernement ayant interdit l’exploitation illégale de l’or, une pratique lucrative.

Le saturnisme, lié à l’exploitation minière informelle, a coûté la vie à plus de 400 enfants de moins de cinq ans depuis le mois de mars 2010, selon les Nations Unies. Ayant constaté un grand nombre de cas de convulsions et de décès chez les enfants des villages de Dareta et Yargalma, dans l’Etat de Zamfara en mars 2010, l’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF), spécialisée dans les soins médicaux, a commencé à mener des investigations.

« Les chiffres sont bien plus élevés que cela », a dit à IRIN El-Shafi'i Muhammad Ahmad, coordinateur des programmes de MSF à Anka dans L'Etat de Zamfara. « Les communautés nient ces décès ou les imputent à des esprits et autres croyances ».

« La réticence des communautés à déclarer... les cas de maladies ou de décès causés par le plomb, et ... à dévoiler où elles mènent leurs activités d’exploitation entrave sérieusement les efforts que nous déployons dans le but de déterminer les communautés à risque et d’organiser les opérations de décontamination », a dit Ian von Lindern, directeur de TerraGraphics, la société américaine d’ingénierie environnementale qui dirige les opérations de décontamination. « Dans certains cas, il faut deux semaines pour convaincre une communauté de parler ».

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mercredi 6 octobre 2010

Creative Pixilation Student Project Shot with Old 16mm Film Camera

Creative Pixilation Student Project Shot with Old 16mm Film Camera

Dmitri Medvedev en visite officielle en Algérie

Le président russe Dmitri Medvedev a été accueilli avec tous les  honneurs  militaires par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ce mercredi 6 octobre.
Le président russe Dmitri Medvedev a été accueilli avec tous les honneurs militaires par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ce mercredi 6 octobre.
Reuters/Zohra Bensemra
 
Par RFI
 
Dmitri Medvedev est arrivé mercredi 6 octobre 2010 à Alger pour une visite d'une journée. Le président russe a été accueilli à sa descente d'avion avec tous les honneurs par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et plusieurs de ses ministres, avec lesquels lui et sa délégation devaient avoir une série d'entretiens.Au menu des discussions notamment : l'énergie, les télécommunications et la vente d'armes.

Lundi 4 octobre 2010, la société de téléphonie russo-norvégienne Vimpelcom annonce qu'elle rachète 51,7% du capital d'Orascom, et donc qu'elle en prend le contrôle. Or, si Orascom est une entreprise égyptienne, sa filiale la plus rentable, c'est Djeezy. Un nom que connaissent bien les Algériens puisqu'il s'agit du premier opérateur de téléphonie mobile dans le pays, avec 15 millions d'abonnés.

Renforcer la coopération énergétique

Problème : l'Etat algérien avait déjà commencé à négocier avec Orascom pour nationaliser Djeezy. La visite du président russe survient donc en plein différend entre Alger et Moscou sur l'avenir de Djeezy.

D'un côté, le gouvernement algérien rappelle que l'Etat est légalement prioritaire pour le rachat. Et d'un autre côté, Dmitri Medvedev fait le voyage à Alger en compagnie d'Alexandre Izossimov, le patron de Vimpelcom.

Egalement présent dans la délégation russe : Alexeï Miller, le patron du géant gazier Gazprom. Car il est aussi question que Russes et Algériens renforcent leur coopération énergétique. L'entreprise nationale algérienne Sonatrach et la Russe Gazprom ont signé un accord en ce sens en 2006.

Les deux pays parlent à présent de potentielles collaborations sur le marché européen, un marché sur lequel ils restent malgré tout des concurrents.


http://www.rfi.fr/afrique/20101006-dmitri-medvedev-visite-officielle-algerie-0

Etat d’urgence en Hongrie après un désastre écologique

LINFO.RE

Ce mardi 5 octobre, la Hongrie a décrété l’état d’urgence en raison d’une inondation de boue toxique meurtrière provenant d’une usine d’aluminium.

 
Ce lundi 4 octobre, un réservoir d’une usine d’aluminium hongroise d’Ajka (165 km à l’ouest de Budapest) s’est rompu, déversant environ 1,1 million de mètres cubes de boue. Cette inondation de boue toxique a pris l’ampleur d’une catastrophe écologique, ayant causé la mort d’au moins quatre personnes, dont deux adultes et deux enfants. De plus, six personnes sont aussi portées disparues, et 123 autres sont blessées. Au total, sept villages environnants sont affectés.
 
Les dégâts matériels et/ou environnementaux sont également énormes. Ils peuvent atteindre entre 5 et 10 millions d’euros, d’après de premières estimations officielles.
 
Le gouvernement hongrois a alors décidé hier l’état d’urgence dans trois départements de l’ouest du pays, soit ceux qui figurent parmi les plus menacés par le désastre.

mardi 5 octobre 2010

Peur sur les côtes provençales

zegreenweb
par Stéphanie Hugot-Lusignan, Lundi 4 octobre 2010



Peur sur les côtes provençales
L’Etat vient donner son feu vert au groupe pétrolier britannique Melrose Resources pour rechercher du gaz et du pétrole à proximité du Sanctuaire de Pelagos, à quelques encablures des côtes varoises.

L’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique en avril dernier est encore dans tous les esprits. Cette information a donc de quoi surprendre. Elle devrait surtout déclencher une volée de bois vert du côté des associations de défense de l’environnement, déjà très contrariées par la prochaine implantation de BP en Méditerranéeet démontre une nouvelle fois que l’affranchissement mondial de la tutelle pétrolière n’est pas pour demain. Reste maintenant à savoir quel accueil la population réservera à la décision du préfet des Bouches-du-Rhône d’autoriser des « études sismiques » dans le but de trouver des hydrocarbures au large de Marseille.

Selon la préfecture maritime, ces nouvelles recherches sismiques « devraient débuter dans la troisième semaine du mois de novembre et durer deux mois ». La concession, le permis Rhône maritime Nord, concerne une immense zone d’exploitation de douze mille cinq cents kilomètres carrés (!), avec par endroits des fonds marins pouvant aller jusqu’à plus de deux mille six cents mètres. La limite nord de cette zone se situe à vingt-quatre kilomètres des côtes provençales, c’est-à-dire dans une zone de protection écologique et à proximité immédiate du sanctuaire international des mammifères marins Pelagos. Les spécialistes des cétacés n’ont donc pas tardé à faire part de leur inquiétude quant aux conséquences que ces recherches pourraient avoir sur ces espèces protégées.

Des espèces maritimes vulnérables

Délivrée en août dernier par la préfecture départementale, l’autorisation a été approuvée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) de la région PACA. Pour la plus grande joie de Melrose Resources, qui dispose désormais de perspectives de développement sensiblement élargies.

Le groupe pétrolier va s’appuyer sur ce qui a déjà été trouvé dans la région méditerranéenne, notamment au large des côtes d’Israël, et travailler par analogie. Sans toutefois parvenir à dissiper les craintes environnementales. Les ondes acoustiques émises par les faisceaux de canons sismiques qui quadrilleront la zone risquent en outre de perturber les cétacés et in extenso d’avoir un impact sur la pêche locale. La zone concernée est peuplée d’au moins dix espèces de mammifères marins, dont des orques, des grands dauphins et des baleines, qui figurent tous trois tout en haut de la chaîne alimentaire. Sont également présents dans cette zone quatre espèces de tortues marines et trente-neuf sortes de poissons.

Déjà largement fragilisé, l’écosystème méditerranéen pourrait donc souffrir de ce feu vert d’autant plus inattendu que des ONG régionales avaient émis des réserves lors de l’enquête administrative, les procédures de repérage et d’éloignement des cétacés étant à leurs yeux insuffisantes.
La zone, qui pourrait éventuellement abriter une plate-forme pétrolière, pourrait par ailleurs subir un préjudice esthétique non négligeable. Alors que le ministère de l’Ecologie vient d’annoncer que le Parc national des Calanques voisin sera inauguré d’ici à la fin de l’année, c’est à y perdre son latin.
Crédit photo : flickR - mikebaird