France24
Par Amélie BARON , correspondante à Port-au-Prince
L'épidémie de choléra qui a déjà tué près de 600 personnes et en a contaminé plus de 9 000 autres en Haïti a désormais atteint la capitale, où plus de 1,3 million de rescapés du séisme du 12 janvier vivent dans des camps de fortune.
AFP - L'épidémie de choléra en Haïti, qui a fait 583 morts et de plus de 9.000 hospitalisations depuis la mi-octobre, a gagné la capitale où on signalait mardi un mort et 73 malades à Port-au-Prince, les organisations internationales s'attendant à une propagation rapide du fléau.
L'épidémie de choléra, maladie hautement contagieuse, est maintenant considérée comme "une question de sécurité nationale", a annoncé mardi le directeur général du ministère de la Santé haïtien, Gabriel Thimoté.
Depuis que l'épidémie s'est déclarée à la mi-octobre, le choléra a tué 583 personnes et provoqué l'hospitalisation de plus de 9.000 personnes. Le précédent bilan faisait état de 544 morts et de plus de 8.000 hospitalisations.
Déclarée dans le nord d'Haïti, elle a désormais atteint la capitale. Parmi les nouveaux décès recensés, il y a un mort confirmé à Cité-Soleil, quartier le plus pauvre de Port-au-Prince, a indiqué Gabriel Thimoté. Ce décès s'est produit à l'hôpital Ste-Catherine, tenu par Médecins sans Frontières-Belgique.
L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), émanation de l'OMS, a pour sa part indiqué que le ministère de la Santé avait également fait état de 73 cas confirmés à Port-au-Prince.
"Port-au-Prince est un bidonville étendu où les conditions sont très mauvaises en matière d'installations sanitaires et d'eau. Ce sont des conditions optimales pour une propagation rapide du choléra", a indiqué mardi le Dr Jon K. Andrus de l'OPS. "Nous devons nous tenir prêts".
Plus de 200 personnes atteintes de diarrhée sévère, symptôme du choléra, ont été traitées ces trois derniers jours à Port-au-Prince dans les centres hospitaliers tenus par Médecins sans frontières (MSF), a en outre annoncé l'organisation humanitaire.
Deux personnes mortes à Port-au-Prince présentent cliniquement des signes de choléra, selon MSF. "Ces cas ne sont pas encore confirmés en laboratoire", a cependant déclaré le Dr Claude Suréna, président de l'association des médecins haïtiens.
"Il y a des cas suspects un peu partout dans le pays. Selon nos équipes, des cadavres sont abandonnés dans les rues de certains villages", a assuré Stefano Zannini, chef de mission de MSF en Haïti.
Ainsi, une soixantaine de personnes sont mortes, vraisemblablement du choléra, ces deux derniers jours aux Gonaïves, dans le nord d'Haïti, a déclaré mardi soir le maire de la ville, Adolphe Jean-François.
"Entre le 4 et le 7 novembre, 25 personnes sont décédées dans les hôpitaux de la ville qui font face à une affluence de malades, selon les statistiques disponibles", a-t-il indiqué.
Mais il a aussi évoqué une quarantaine de malades "morts sur le chemin de l'hôpital", dont les cadavres "sont enveloppés dans des couvertures et déposés près du cimetière de la ville".
Les mauvaises conditions d'hygiène dans les camps de réfugiés du séisme du 12 janvier font craindre une aggravation de l'épidémie.
La précarité dans de nombreux camps à travers le pays est accentuée par les volumes d'eau --vecteur du choléra-- accumulés lors du passage de l'ouragan Tomas en fin de semaine dernière.
Tomas, qui a fait 21 morts en Haïti, a en grande partie épargné Port-au-Prince mais le sud-ouest du pays a énormément souffert.
Ces inondations, ainsi que les nouveaux déplacements de population entraînés par l'ouragan, "multiplient" les risques de propagation du choléra, selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
http://www.france24.com/fr/20101110-haiti-epidemie-cholera-morts-capitale-port-prince-camps-sante?ns_campaign=editorial&ns_mchannel=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_linkname=20101110_haiti_epidemie_cholera_morts_capitale_port&ns_fee=0
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mercredi 10 novembre 2010
mardi 9 novembre 2010
Madagascar: Scientists Say They Warned of Locust Swarms
allAfrica
Antananarivo — The locust swarms that devastated crops in Madagascar last summer were predicted by the country's scientists several months in advance, but lack of government intervention meant control measures were not taken in time, they have said.
Rivonala Razafison
8 November 2010
Antananarivo — The locust swarms that devastated crops in Madagascar last summer were predicted by the country's scientists several months in advance, but lack of government intervention meant control measures were not taken in time, they have said.
"We warned the government [as early as February] the locust invasion would be out of control by August-September if there was no concrete intervention in the field," said Rado Solohery Ramboa, chief of the administration and finance department at the National Anti-Locust Center (CNA), which gathers data on factors that affect locust swarm formations.
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Facebook refuse de céder à Google et contourne le blocage de Gmail
ZDNet
Stratégie - Depuis quelques jours, Facebook ne pouvait plus puiser dans les carnets d’adresses Gmail de ses utilisateurs. Mais le réseau social a trouvé une parade pour contourner le blocage instauré par Google.
Le réseau social n'entend pas accéder à la demande de Google. Bien au contraire puisque Facebook vient de mettre en place une procédure de contournement lui permettant d'accéder de nouveau aux données Gmail des utilisateurs.
La semaine dernière, Google a décidé de modifier les conditions d'utilisation de ses API pour la portabilité des données de contacts. Auparavant, lors de l'inscription d'un internaute sur Facebook, l'importation de la liste contacts sur Gmail (ou Hotmail, Yahoo Mail...) était automatisée.
Une parade difficile à contrer pour Google
Depuis le changement de politique de Google, cette fonctionnalité était bloquée, ce qui interdisait alors à Facebook d'exploiter les carnets d'adresses de ses membres. Loin de répondre favorablement à la demande de réciprocité faite par Google, le réseau social américain a mis en place une parade.
Facebook propose désormais aux utilisateurs d'importer leurs contacts Gmail sous forme d'un fichier CSV. Certes, l'importation n'est plus automatisée, mais elle reste malgré tout facile à effectuer. Le contournement tire donc directement parti d'une fonctionnalité du webmail de Google mise à la disposition de ses internautes.
Google n'a pas pour le moment réagi officiellement à cette riposte. Interrogé par TechCrunch, un ingénieur de la firme a expliqué qu'un nouveau blocage serait techniquement possible, mais impacterait d'autres usages des CSV. Google est donc pour le moment dans l'impasse.
http://www.zdnet.fr/actualites/facebook-refuse-de-ceder-a-google-et-contourne-le-blocage-de-gmail-39755997.htm
Stratégie - Depuis quelques jours, Facebook ne pouvait plus puiser dans les carnets d’adresses Gmail de ses utilisateurs. Mais le réseau social a trouvé une parade pour contourner le blocage instauré par Google.
Le réseau social n'entend pas accéder à la demande de Google. Bien au contraire puisque Facebook vient de mettre en place une procédure de contournement lui permettant d'accéder de nouveau aux données Gmail des utilisateurs.
La semaine dernière, Google a décidé de modifier les conditions d'utilisation de ses API pour la portabilité des données de contacts. Auparavant, lors de l'inscription d'un internaute sur Facebook, l'importation de la liste contacts sur Gmail (ou Hotmail, Yahoo Mail...) était automatisée.
Une parade difficile à contrer pour Google
Depuis le changement de politique de Google, cette fonctionnalité était bloquée, ce qui interdisait alors à Facebook d'exploiter les carnets d'adresses de ses membres. Loin de répondre favorablement à la demande de réciprocité faite par Google, le réseau social américain a mis en place une parade.
Facebook propose désormais aux utilisateurs d'importer leurs contacts Gmail sous forme d'un fichier CSV. Certes, l'importation n'est plus automatisée, mais elle reste malgré tout facile à effectuer. Le contournement tire donc directement parti d'une fonctionnalité du webmail de Google mise à la disposition de ses internautes.
Google n'a pas pour le moment réagi officiellement à cette riposte. Interrogé par TechCrunch, un ingénieur de la firme a expliqué qu'un nouveau blocage serait techniquement possible, mais impacterait d'autres usages des CSV. Google est donc pour le moment dans l'impasse.
http://www.zdnet.fr/actualites/facebook-refuse-de-ceder-a-google-et-contourne-le-blocage-de-gmail-39755997.htm
lundi 8 novembre 2010
Le convoi de déchets nucléaires est arrivé à destination
France 24
Après trois jours d'un trajet perturbé par des manifestations antinucléaires, le train de déchets radioactifs parti de La Hague est arrivé à destination, à Dannenberg, en Allemagne. Quelque 20 000 policiers ont été mobilisés pour cet acheminement.
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Après trois jours d'un trajet perturbé par des manifestations antinucléaires, le train de déchets radioactifs parti de La Hague est arrivé à destination, à Dannenberg, en Allemagne. Quelque 20 000 policiers ont été mobilisés pour cet acheminement.
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samedi 6 novembre 2010
vendredi 5 novembre 2010
Une ville sud-africaine veut acheter les urines de ses administrés
Libération
La ville de Durban, en Afrique du Sud, veut acheter les urines de ses administrés. L'enjeu: surmonter les réticences des gens à utiliser les toilettes sèches, installées par la mairie dans les quartiers pauvres.
«Si nous pouvons faire des toilettes sèches une source de revenus, les gens voudront les utiliser», affirme Neil Mac Leod, chef du service des eaux de la cité portuaire, située sur les rivages de l'Océan indien (est).
Le sujet des fluides corporels est tellement tabou que personne ne veut même l'évoquer. Interrogée, une jeune mère de famille accuse vaguement des «voleurs» d'avoir dérobé «la porte et la cuvette» de son lieu d'aisance, transformé en débarras.
«Les gens comparent ces WC avec ceux qui ont une chasse d'eau et ils ont l'impression qu'on leur a donné un système inférieur», explique Lucky Sibiya, éducateur au service des eaux de Durban. Dès qu'ils en ont les moyens, ils investissent dans une fosse septique et abandonnent les toilettes sèches, où il faut mettre du sable après chaque passage, s'efforcer de séparer les urines des excréments et vider les cuves régulièrement.
Pour cette raison, peu de villes se sont lancées dans l'installation à grande échelle de toilettes sèches. Durban a fait ce choix en 2002, quand une épidémie de choléra a mis en évidence le manque d'hygiène dans l'agglomération, où 1,3 des 4 millions d'habitants n'avaient accès à aucune forme de latrines.
Pour éviter de mettre en place toute une filière d'assainissement et économiser l'eau, la ville avait opté pour les toilettes sèches. Aujourd'hui, elle reste convaincue de la pertinence de son choix. «En Afrique du Sud, l'eau est rare, rappelle Teddy Gounden, responsable du projet. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter cette précieuse ressource dans les égoûts.»
Mais le principe de base est acquis. Chaque famille «productrice» recevrait 30 rands (3 euros) par semaine, une somme non négligeable dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Dans un deuxième temps, l'idée est de transformer aussi les excréments, qui finissent aujourd'hui souvent dans la nature... à l'encontre de tous les principes d'hygiène.
http://www.liberation.fr/monde/01012300623-une-ville-sud-africaine-veut-acheter-les-urines-de-ses-administres
Une toilette écologique à Cap-Haïtien (Haïti) (Creative Commons - Wikimédia/Rémi Kaupp)
«Si nous pouvons faire des toilettes sèches une source de revenus, les gens voudront les utiliser», affirme Neil Mac Leod, chef du service des eaux de la cité portuaire, située sur les rivages de l'Océan indien (est).
Réticences envers les toilettes sèches
Par souci d'hygiène et d'économie, Durban a doté les cours des quartiers délaissés d'environ 90.000 de ces toilettes à litière, qui n'utilisent pas une goutte d'eau. Mais la population boude. Dans le township d'Inanda, le spectacle est désolant: portes et toits arrachés, les cabanons servent d'annexe, quand ils ne sont pas complètement désossés.Le sujet des fluides corporels est tellement tabou que personne ne veut même l'évoquer. Interrogée, une jeune mère de famille accuse vaguement des «voleurs» d'avoir dérobé «la porte et la cuvette» de son lieu d'aisance, transformé en débarras.
«Les gens comparent ces WC avec ceux qui ont une chasse d'eau et ils ont l'impression qu'on leur a donné un système inférieur», explique Lucky Sibiya, éducateur au service des eaux de Durban. Dès qu'ils en ont les moyens, ils investissent dans une fosse septique et abandonnent les toilettes sèches, où il faut mettre du sable après chaque passage, s'efforcer de séparer les urines des excréments et vider les cuves régulièrement.
Un système vieux de plusieurs siècles
Ce système, inventé au Yémen il y a des siècles, «fonctionne très bien en zone rurale parce que l'engrais produit à partir de l'urine et des fèces est utilisé sur place», rappelle Pierre-Yves Oger, consultant en eau et assainissement basé en Afrique du Sud. «Mais en zone urbaine, il y a dissociation entre le producteur (d'excréments) et l'utilisateur des produits recyclés, et c'est très difficile de surmonter les blocages psychologiques», souligne-t-il.Pour cette raison, peu de villes se sont lancées dans l'installation à grande échelle de toilettes sèches. Durban a fait ce choix en 2002, quand une épidémie de choléra a mis en évidence le manque d'hygiène dans l'agglomération, où 1,3 des 4 millions d'habitants n'avaient accès à aucune forme de latrines.
Pour éviter de mettre en place toute une filière d'assainissement et économiser l'eau, la ville avait opté pour les toilettes sèches. Aujourd'hui, elle reste convaincue de la pertinence de son choix. «En Afrique du Sud, l'eau est rare, rappelle Teddy Gounden, responsable du projet. Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter cette précieuse ressource dans les égoûts.»
3 euros par semaine pour chaque famille
Pour convaincre les habitants, la ville envisage d'installer des réceptacles de 20 litres pour récupérer contre rémunération les urines - riches en azote, phosphore et potassium - en vue de leur transformation en engrais. Les modalités exactes du projet doivent encore être définies, en partenariat avec le laboratoire suisse Eawag et la fondation Bill et Melinda Gates.Mais le principe de base est acquis. Chaque famille «productrice» recevrait 30 rands (3 euros) par semaine, une somme non négligeable dans un pays où 43% de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Dans un deuxième temps, l'idée est de transformer aussi les excréments, qui finissent aujourd'hui souvent dans la nature... à l'encontre de tous les principes d'hygiène.
http://www.liberation.fr/monde/01012300623-une-ville-sud-africaine-veut-acheter-les-urines-de-ses-administres
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