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samedi 9 octobre 2010

NIGERIA: Plomb - La résistance des communautés, obstacle à la décontamination

IRIN

Photo: Aminu Abubakar/IRIN
Les experts des Nations Unies prélèvent des échantillons d’eau pour les analyser, dans un village de l’Etat de Zamfara touché par le saturnisme
ANKA, 4 octobre 2010 (IRIN) - Les efforts fournis en vue de soigner les enfants intoxiqués au plomb et de décontaminer les zones polluées à Zamfara, un Etat du nord du Nigeria, sont entravés par la réticence des communautés à déclarer les cas, le gouvernement ayant interdit l’exploitation illégale de l’or, une pratique lucrative.

Le saturnisme, lié à l’exploitation minière informelle, a coûté la vie à plus de 400 enfants de moins de cinq ans depuis le mois de mars 2010, selon les Nations Unies. Ayant constaté un grand nombre de cas de convulsions et de décès chez les enfants des villages de Dareta et Yargalma, dans l’Etat de Zamfara en mars 2010, l’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF), spécialisée dans les soins médicaux, a commencé à mener des investigations.

« Les chiffres sont bien plus élevés que cela », a dit à IRIN El-Shafi'i Muhammad Ahmad, coordinateur des programmes de MSF à Anka dans L'Etat de Zamfara. « Les communautés nient ces décès ou les imputent à des esprits et autres croyances ».

« La réticence des communautés à déclarer... les cas de maladies ou de décès causés par le plomb, et ... à dévoiler où elles mènent leurs activités d’exploitation entrave sérieusement les efforts que nous déployons dans le but de déterminer les communautés à risque et d’organiser les opérations de décontamination », a dit Ian von Lindern, directeur de TerraGraphics, la société américaine d’ingénierie environnementale qui dirige les opérations de décontamination. « Dans certains cas, il faut deux semaines pour convaincre une communauté de parler ».

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mercredi 6 octobre 2010

Creative Pixilation Student Project Shot with Old 16mm Film Camera

Creative Pixilation Student Project Shot with Old 16mm Film Camera

Dmitri Medvedev en visite officielle en Algérie

Le président russe Dmitri Medvedev a été accueilli avec tous les  honneurs  militaires par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ce mercredi 6 octobre.
Le président russe Dmitri Medvedev a été accueilli avec tous les honneurs militaires par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, ce mercredi 6 octobre.
Reuters/Zohra Bensemra
 
Par RFI
 
Dmitri Medvedev est arrivé mercredi 6 octobre 2010 à Alger pour une visite d'une journée. Le président russe a été accueilli à sa descente d'avion avec tous les honneurs par le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et plusieurs de ses ministres, avec lesquels lui et sa délégation devaient avoir une série d'entretiens.Au menu des discussions notamment : l'énergie, les télécommunications et la vente d'armes.

Lundi 4 octobre 2010, la société de téléphonie russo-norvégienne Vimpelcom annonce qu'elle rachète 51,7% du capital d'Orascom, et donc qu'elle en prend le contrôle. Or, si Orascom est une entreprise égyptienne, sa filiale la plus rentable, c'est Djeezy. Un nom que connaissent bien les Algériens puisqu'il s'agit du premier opérateur de téléphonie mobile dans le pays, avec 15 millions d'abonnés.

Renforcer la coopération énergétique

Problème : l'Etat algérien avait déjà commencé à négocier avec Orascom pour nationaliser Djeezy. La visite du président russe survient donc en plein différend entre Alger et Moscou sur l'avenir de Djeezy.

D'un côté, le gouvernement algérien rappelle que l'Etat est légalement prioritaire pour le rachat. Et d'un autre côté, Dmitri Medvedev fait le voyage à Alger en compagnie d'Alexandre Izossimov, le patron de Vimpelcom.

Egalement présent dans la délégation russe : Alexeï Miller, le patron du géant gazier Gazprom. Car il est aussi question que Russes et Algériens renforcent leur coopération énergétique. L'entreprise nationale algérienne Sonatrach et la Russe Gazprom ont signé un accord en ce sens en 2006.

Les deux pays parlent à présent de potentielles collaborations sur le marché européen, un marché sur lequel ils restent malgré tout des concurrents.


http://www.rfi.fr/afrique/20101006-dmitri-medvedev-visite-officielle-algerie-0

Etat d’urgence en Hongrie après un désastre écologique

LINFO.RE

Ce mardi 5 octobre, la Hongrie a décrété l’état d’urgence en raison d’une inondation de boue toxique meurtrière provenant d’une usine d’aluminium.

 
Ce lundi 4 octobre, un réservoir d’une usine d’aluminium hongroise d’Ajka (165 km à l’ouest de Budapest) s’est rompu, déversant environ 1,1 million de mètres cubes de boue. Cette inondation de boue toxique a pris l’ampleur d’une catastrophe écologique, ayant causé la mort d’au moins quatre personnes, dont deux adultes et deux enfants. De plus, six personnes sont aussi portées disparues, et 123 autres sont blessées. Au total, sept villages environnants sont affectés.
 
Les dégâts matériels et/ou environnementaux sont également énormes. Ils peuvent atteindre entre 5 et 10 millions d’euros, d’après de premières estimations officielles.
 
Le gouvernement hongrois a alors décidé hier l’état d’urgence dans trois départements de l’ouest du pays, soit ceux qui figurent parmi les plus menacés par le désastre.

mardi 5 octobre 2010

Peur sur les côtes provençales

zegreenweb
par Stéphanie Hugot-Lusignan, Lundi 4 octobre 2010



Peur sur les côtes provençales
L’Etat vient donner son feu vert au groupe pétrolier britannique Melrose Resources pour rechercher du gaz et du pétrole à proximité du Sanctuaire de Pelagos, à quelques encablures des côtes varoises.

L’explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon dans le Golfe du Mexique en avril dernier est encore dans tous les esprits. Cette information a donc de quoi surprendre. Elle devrait surtout déclencher une volée de bois vert du côté des associations de défense de l’environnement, déjà très contrariées par la prochaine implantation de BP en Méditerranéeet démontre une nouvelle fois que l’affranchissement mondial de la tutelle pétrolière n’est pas pour demain. Reste maintenant à savoir quel accueil la population réservera à la décision du préfet des Bouches-du-Rhône d’autoriser des « études sismiques » dans le but de trouver des hydrocarbures au large de Marseille.

Selon la préfecture maritime, ces nouvelles recherches sismiques « devraient débuter dans la troisième semaine du mois de novembre et durer deux mois ». La concession, le permis Rhône maritime Nord, concerne une immense zone d’exploitation de douze mille cinq cents kilomètres carrés (!), avec par endroits des fonds marins pouvant aller jusqu’à plus de deux mille six cents mètres. La limite nord de cette zone se situe à vingt-quatre kilomètres des côtes provençales, c’est-à-dire dans une zone de protection écologique et à proximité immédiate du sanctuaire international des mammifères marins Pelagos. Les spécialistes des cétacés n’ont donc pas tardé à faire part de leur inquiétude quant aux conséquences que ces recherches pourraient avoir sur ces espèces protégées.

Des espèces maritimes vulnérables

Délivrée en août dernier par la préfecture départementale, l’autorisation a été approuvée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) de la région PACA. Pour la plus grande joie de Melrose Resources, qui dispose désormais de perspectives de développement sensiblement élargies.

Le groupe pétrolier va s’appuyer sur ce qui a déjà été trouvé dans la région méditerranéenne, notamment au large des côtes d’Israël, et travailler par analogie. Sans toutefois parvenir à dissiper les craintes environnementales. Les ondes acoustiques émises par les faisceaux de canons sismiques qui quadrilleront la zone risquent en outre de perturber les cétacés et in extenso d’avoir un impact sur la pêche locale. La zone concernée est peuplée d’au moins dix espèces de mammifères marins, dont des orques, des grands dauphins et des baleines, qui figurent tous trois tout en haut de la chaîne alimentaire. Sont également présents dans cette zone quatre espèces de tortues marines et trente-neuf sortes de poissons.

Déjà largement fragilisé, l’écosystème méditerranéen pourrait donc souffrir de ce feu vert d’autant plus inattendu que des ONG régionales avaient émis des réserves lors de l’enquête administrative, les procédures de repérage et d’éloignement des cétacés étant à leurs yeux insuffisantes.
La zone, qui pourrait éventuellement abriter une plate-forme pétrolière, pourrait par ailleurs subir un préjudice esthétique non négligeable. Alors que le ministère de l’Ecologie vient d’annoncer que le Parc national des Calanques voisin sera inauguré d’ici à la fin de l’année, c’est à y perdre son latin.
Crédit photo : flickR - mikebaird

samedi 2 octobre 2010

126 éoliennes coiffent Tanger : le Maroc s’engage dans l’électricité verte

RFI
Inauguration du parc éolien Dahr Saadane par le roi Mohammed VI, le 28 juin 2010.
Inauguration du parc éolien Dahr Saadane par le roi Mohammed VI, le 28 juin 2010.
AFP/ Abdelhak Senna
Par RFI

Le Maroc s’engage dans un vaste programme de production d'électricité « verte » visant à réduire sa dépendance aux importations d'énergie mais aussi à en exporter une partie vers l'Europe. Quelque 126 éoliennes surplombent la ville de Tanger sur près de 40 kilomètres pour constituer, selon la responsable du projet, Loubna Farabi, le « plus grand parc éolien d'Afrique ».

Edifié sur les crêtes du site de Dhar Saadane, le parc d'une capacité à terme de 140 mégawatts (MW) a été inauguré en juin dernier par le roi Mohammed VI; Il constitue l'une des premières réalisations qui concrétise le plan marocain de développement des capacités de production d'énergie renouvelable.

Une « opportunité en termes économiques » pour le Maroc

En privilégiant une diversification de ses sources d'énergie, le Maroc entend également « assurer sa sécurité énergétique », a rappelé ce 29 septembre 2010 la ministre de l'Energie et des Mines, Amina Benkhadra, dans un contexte de hausse continue de sa demande énergétique intérieure (+6,5% en moyenne chaque année).
Les lourds investissements nécessaires pour produire cette énergie verte, très coûteuse et à la technologie encore nouvelle, deviennent en effet peu à peu envisageables sur la rive sud de la Méditerranée en raison de l'intérêt de plus en plus affirmé des industriels et gouvernements européens.

L'Eolien ...

Le parc éolien de Dhar Saadane n'est que le premier chantier dans la conversion énergétique du royaume, qui veut atteindre une capacité de production éolienne de 2.000 MW en 2020, pour 280 MW installés aujourd'hui, pour un investissement de l'ordre
de 2,2 milliards d'euros.

L'énergie Solaire ...

Le Maroc bénéficie d'un gisement solaire lui permettant d'envisager des centrales solaires au rendement supérieur « de 20 à 30% » à celui d'équipements équivalents en Espagne. Mustapha Bakkoury, le président de l'Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen) entend développer ce chantier solaire -encore très marginal dans ce pays- avec un plan de 6,6 milliards d'euros qui prévoit « 2.000 MW à développer entre aujourd'hui et 2020 ». « L'énergie solaire est encore beaucoup plus chère que les énergies conventionnelles » - de l'ordre du simple au double -, rappelle Mustapha Bakkoury, et « cet effort ne saurait être justifié que si nous nous inscrivons dans une logique économique plus large : l'objet du plan solaire est d'instaurer une vraie filière économique ».

L'énergie Hydraulique ...

La production d'origine hydraulique doit être renforcée avec la construction de « trois barrages par an jusqu'en 2020 » pour atteindre une capacité de 2.200 MW, selon M. Zniber.

Cinq sites ont été sélectionnés, le premier projet devant démarrer à Ouarzazate, avec une production espérée de 500 MW en 2015. Un appel d'offres pour une première phase doit être lancé avant fin 2010.
Le pays importe actuellement plus de 95% de ses énergies primaires (pétrole, charbon, gaz) et 18% de son électricité. Tout en laissant ouverte la possibilité de se tourner vers le nucléaire, le Maroc s'est d'abord fixé pour ambition de porter à 42% la part d'électricité d'origine renouvelable dans sa capacité de production en 2020, avec une répartition équitable entre hydraulique, éolien et solaire (14% chacun).